Le cardinal Burke récite en français sa prière pour le conclave
Il n’est pas trop tard pour se joindre à lui !
Le cardinal Burke appelle les catholiques à dire quotidiennement la prière pour le conclave qu’il a composée, et ce jusqu’à l’élection :
Lors de la Congrégation générale du lundi 28 avril dernier, le Sacré Collège des cardinaux a fixé au 7 mai 2025 la date du début du conclave. En raison de la gravité de la situation, je demande à ceux qui termineront la neuvaine le 5 mai prochain d’en commencer aussitôt une deuxième, et de continuer à réciter la prière de la neuvaine jusqu’à l’élection du nouveau successeur de saint Pierre. Quant à ceux qui ont commencé la neuvaine après le 26 avril, je leur demande de continuer à réciter la prière de la neuvaine jusqu’à l’élection du nouveau successeur de saint Pierre. Si vous n’avez pas encore commencé à réciter la prière de la neuvaine, je vous exhorte à le faire immédiatement.
J’exprime ma gratitude à tous ceux qui ont déjà commencé à réciter la prière de la neuvaine, comme à ceux qui commenceront à la réciter à partir d’aujourd’hui. Nous pouvons compter avec confiance sur la puissante intercession de Notre Dame de Guadalupe en faveur de l’élection d’un bon et saint pasteur pour l’Église universelle.
Meurt-on davantage en 2020 qu'en 2019 à cause du COVID-19 ? Pas vraiment ! C'est ce que montre cette remarquable et minutieuse analyse statistique réalisée par un jeune internaute qui a repris tous les chiffres de l'état civil selon les données officielles. Pour les moins de 50 ans, l'effet COVID est nul ; il est quasi nul pour les 51 à 65 ans ; au-delà, il est visible mais n'ampute vraisemblablement pas de façon sensible l'espérance de vie.
Voilà un bel outil contre l'épidémie de peur. A diffuser !
On peut aussi s'abonner à la chaîne YouTube de l'auteur : c'est par là. Son auteur exprime certains points de vue que je ne partage pas forcément, mais les analyses statistiques sont vraiment intéressantes.
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Merci à Jean-Pierre Maugendre de m'avoir invitée dans l'émission “Terres de Mission” dont le 159e épisode diffusé sur TVLibertés à midi était notamment consacré au chemin synodal en Allemagne. Le décès de Jean de Viguerie était ensuite commenté par l'abbé Lorans de la Fraternité Saint Pie X. Et pour finir, Jean-Pierre Maugendre saluait une BD qui l'a enthousiasmé : Madame Elisabeth de France, de Coline Dupuy, aux éditions Artège.
La séquence sur l'Eglise d'Allemagne est à voir ci-dessous à partir de 1'42".
Pour retrouver l'émission sur le site de TVLibertés, rendez-vous ici.
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Mes amis de Campagne Québec-Vie ont réalisé le sous-titrage français de la vidéo du discours de Donald Trump à la Marche pour la vie à l'aide de ma traduction. J'en suis très honorée !
La vidéo est également accessible via le compte YouTube de Campagne Québec-Vie ; c'est par ici.
Pour accéder au texte du discours sans vidéo, c'est par là.
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La jeune
Belge, dite « Laura », qui avait obtenu au printemps l’autorisation
de se faire euthanasier en raison de « souffrances psychiatriques
intolérables », a fait l’objet d’un documentaire poignant tourné par The Economist pendant les mois et les
jours qui ont précédé le jour fixé pour son injection létale. Elle s’appelle en
réalité Emily, c’est une Flamande de la ville de Bruges. A 24 ans, en
excellente santé physique, elle avait derrière elle une vie de désespérance, de
dépression profonde et de fréquents épisodes d’automutilation. Le documentaire
sur sa marche vers l’euthanasie a été mis en ligne le 10 novembre. Arrêtez
votre lecture ici si vous voulez voir son histoire plutôt que je ne vous la
raconte…
En fait,
l’histoire se termine bien. Emily, à la dernière minute, a choisi de vivre.
C’est une
bonne nouvelle. C’est une jeune vie sauvée. On peut espérer que la jeune femme
va pouvoir vivre une nouvelle vie, sans ce mal qui la rongeait. Mais le
documentaire de The Economist est
avant tout un plaidoyer pour le droit à l’euthanasie, qui présente
complaisamment la demande de fin de vie de la jeune femme. A travers la
compassion suscitée, l’idée est de faire accepter que l’option de l’euthanasie,
du simple fait qu’elle existe, donne le courage de continuer. Tant qu’Emily
« Laura » a pensé qu’il n’y avait pas d’issue, elle a désiré la mort
plus que tout. Une fois la mort à portée de mains, elle a retrouvé une certaine
paix de l’esprit.
Il y a
dans ce récit une contre-vérité. Pourquoi Emily a-t-elle obtenu d’une équipe de
trois médecins l’autorisation d’être euthanasiée, si ce n’est au motif du
caractère totalement incurable et insupportable de son affection
psychiatrique ? C’est parce qu’il n’y avait pas d’espoir de guérison, ni
même d’amélioration, de l’avis des spécialistes, que ceux-ci ont donné le feu
vert.
En
définitive, c’est l’approche de la mort qui a déclenché quelque chose dans son
esprit. Elle a trouvé des raisons de vivre puisqu’elle est encore là. Si ces
choses ont un sens, elles montrent bien que le désespoir de la jeune femme
n’était pas si profondément enraciné qu’il ne puisse céder devant telle ou
telle forme d’aide ou de soutien. Emily avait des ressources dans son propre
esprit, et au cours de ses dernières semaines avant la date prévue de
l’euthanasie, cet été, elle a bénéficié de l’écoute et du soutien de sa mère,
de ses amies, qu’on voit dans le documentaire tour à tour résignées et
atterrées devant sa décision.
Ainsi
donc, la maladie d’Emily n’était pas totalement incurable, hors d’espoir.
On peut arguer
que les médecins qui la traitent depuis des années ont failli, non pas parce
qu’il n’y avait objectivement pas de solution, mais parce qu’ils n’ont pas
trouvé de moyen de lui rendre un peu d’espoir. Au cours du documentaire Emily
montre au journaliste un tiroir plein d’antidépresseurs et autres médicaments
qui n’arrivaient pas à juguler sa haine d’elle-même et ses crises
d’automutilation, en encore moins à la guérir. Sans aucun doute les médicaments
aident-ils à rendre l’équilibre aux personnes souffrant de maladies de
l’esprit, mais il est clair qu’ils ne parvenaient pas à leur fin dans le cas de
la jeune femme.
Le film
commence par des images qu’Emily avait tournées d’elle-même il y a quelques
années pour y exprimer pour la première fois aux yeux du monde son désir de
mort, tapie dans un coin, les bras lacérés. Elle se souvient : dès l’âge
de trois ans, elle aurait préféré « ne pas être là » et son désir de
se tuer s’est manifesté quand elle avait six ans.
Le film ne
dit pas que ses parents se sont séparés très tôt : la vie commune avait
été rendue impossible par la violence et l’alcoolisme de son père. Emily a
passé la plus grande partie de son enfance avec ses grands-parents maternels,
qui l’ont entourée de leur affection. Mais il y avait cette faille, dont Emily
se persuade aujourd’hui qu’elle n’a eu aucun rôle majeur dans son désir
d’autodestruction.
Le fait
est que ses séances d’automutilation ont commencé tôt et que personne n’a su en
comprendre la gravité. Après le lycée – le documentaire n’en parle pas non
plus – elle a choisi de faire du théâtre, elle a emménagé avec une amie avec
qui elle vivait une « passion amoureuse très agréable » comme elle
l’a raconté au printemps, avant que sa propre dépression ne conduise à leur
séparation.
C’est
alors qu’un psychiatre l’a convaincue de se faire interner – chose que le film
ne dit pas non plus – dans une institution psychiatrique où elle a fait la
connaissance d’une autre femme, Sarah, qui était en train d’organiser sa propre
euthanasie. Elles parlaient souvent de la mort et Emily, forcément fragile, a
eu l’idée de suivre son exemple. Dans le documentaire, elle qu’elle se serait
donné la mort, « mais c’eût été une mort affreuse, douloureuse, dans
l’isolement ». « Sans l’option de l’euthanasie, je me serais
suicidée », dit-elle. Vraiment ?
Cependant,
ses crises terribles se succédaient, faisant d’Emily « Laura » une
patiente si violente et agressive qu’on la renvoyait chez elle de temps en
temps pour que le personnel de la clinique psychiatrique puisse souffler. Elle
raconte dans le film comment elle avait l’impression d’abriter un
« monstre maléfique » dans sa cage thoracique : au pire de ses
crises, elle se scarifiait en imaginant qu’il pouvait alors sortir, s’éloigner,
mais la douleur pouvait revenir dans les cinq minutes. Elle se coupait et se
frappait la tête contre les murs, sans trouver la paix.
Le film
montre les trois médecins qui ont autorisé l’euthanasie d’Emily, et qui l’ont
suivie pendant plusieurs mois. Parmi eux, Lieve Thienpont, psychiatre spécialisée
dans l’évaluation des demandes d’euthanasie. Elle a écrit un livre sur le
sujet, Libera me, et pour elle on est
en plain dans la question de la « mort dans la dignité » : elle
conçoit l’euthanasie comme une solution possible. On peut sans risque d’être
injuste dire qu’elle est partisane de l’euthanasie.
Elle
paraît plusieurs fois dans le documentaire pour commenter sur le cas d’Emily.
On la voit même avec les deux autres médecins au moment où ils expliquent à la
jeune femme comment se passera concrètement l’euthanasie, en soulignant qu’elle
pourra refuser jusqu’à la dernière seconde, au dernier instant, sans craindre
que sa « crédibilité » n’en prenne un coup.
Lieve
Thienpont explique au cours d’un entretien filmé que les souffrances d’Emily
sont si graves qu’elles sont « incompatibles avec la vie » et en tout
cas avec une « qualité suffisante de vie » qui lui permettrait de
continuer.
Après des
échanges avec la mère, les amies de la jeune femme, le journaliste se rend dans
l’appartement d’Emily, apparemment le jour de l’euthanasie, programmée pour 17
heures. C’est à la fin, à l’arrivée du médecin, qu’elle dit ne pas vouloir de
l’injection létale. « Très rationnellement, j’ai dit : “Je ne peux
pas le faire.” Car les deux dernières semaines qui ont précédé ce fameux jeudi
où cela aurait dû se faire ont été relativement supportables. Il n’y a pas eu
de crises. Et je ne comprenais pas bien pourquoi il en était ainsi. Est-ce
parce que la sérénité de la mort était si proche ? Parce que nous nous
disions adieu et que je me sentais bien à cause de cela ? Ou bien quelque
chose a-t-il changé ? »
En
attendant, l’histoire d’Emily est bel et bien utilisée pour promouvoir
l’euthanasie, en tant qu’option possible pour tous ceux qui le désirent, voire
comme une solution qui au bout du compte, pourrait aider certains à continuer
de vivre. Mais aujourd’hui en Belgique, même si nombre de tels cas sont connus,
certains meurent des mains des médecins alors même qu’ils sont en bonne santé
physique, comme Emily.
Quel rôle
a joué le passé d’Emily dans sa dramatique histoire ? Le film n’en parle
pas. Il se contente de noter qu’elle n’est pas croyante, qu’elle n’a aucune
idée de l’existence ou non d’une vie après la vie.
On ne peut
s’empêcher de poser la question : n’avait-elle pas avant tout besoin d’un
soutien spirituel etphysique ? Son traitement psychiatrique était-il adapté ? A l’heure
où tant de jeunes ont des problèmes d’identité, induits notamment par des
méthodes pédagogiques qui déstructurent la pensée – à preuve, tous ces jeunes
qui ne comprennent pas la différence entre sujet et objet, qui ne savent pas
qui est « je » – le cas d’Emily devrait être un appel à une véritable
prise de conscience, au lieu d’être utilisé par le lobby de l’euthanasie.
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C’est peut-être la plus
choquante des vidéos mises en ligne par le Center for Medical Progress, qui dénonce le trafic d’organes de
fœtus avortés par la fédération américaine de Planning familial, sur la foi
d’une enquête menée depuis 30 mois. La 5e vidéo montre des images insoutenables
tournées lors de la présentation d’un fœtus de 20 semaines tandis que la
directrice de la recherche du Planned
Parenthood de Gulf Coast (les Etats riverains du Golfe du Mexique), Melissa
Farrell, explique que les avorteurs sont parfois à même de livrer des corps
« intacts » aux acheteurs pour le prélèvement d’organes et pour
l’expérimentation. On y voit des images extrêmement troublantes de bras et de
jambes parfaitement identifiables.
Attention, images choquantes…
Melissa Farrell précise aux
« acheteurs » – qui se présentent comme intermédiaires pour la
récupération d’organes de fœtus avortés recherchés par l’industrie de la
biotechnologie humaine – que les procédures d’avortement peuvent être modifiées
afin de procurer des organes intacts, voire pour obtenir un corps de bébé
intact.
« Ils peuvent s’organiser
pour que cela se fasse. Nous tricotons cela dans le contrat, et dans notre
protocole… nous nous écartons de nos normes habituelles afin de l’obtenir. (…)
Certains parmi nos médecins le font de manière à obtenir les meilleurs
spécimens, je sais donc que cela peut se faire. »
Lors d’un déjeuner avec l’équipe
d’enquêteurs clandestins, Farrell explique que les sommes payées pour les
organes et tissus de fœtus permettent d’obtenir une belle
« diversification du flux de revenus » pour Planned Parenthood Gulf Coast. C’est un propos important, qui est
même au cœur de cette affaire. Car s’il s’agit de l’aveu du fait que la
fourniture d’organes prélevés sur des fœtus humains avortés procure un profit
au Planning familial, cela donnerait plus de poids aux soupçons de trafic. Et
indiquerait que Planned Parenthood se
livre à des activités illégales : si la fourniture d’organes ne
contrevient pas en soi à la loi fédérale, la vente, elle, est sévèrement punie.
Melissa Farrell propose dans la
vidéo de facturer les organes à l’unité, en faisant varier les prix en fonction
de leur qualité qui correspondrait à la nécessité pour les avorteurs de
travailler de manière plus précautionneuse : « Si nous modifions
notre procédure, et que nous parvenons à obtenir des cadavres fœtaux intacts, nous
pouvons intégrer dans le budget » la couverture des
« dissections » afin de détailler les spécimens pour des livraisons
distinctes », l’entend-on dire.
Pour David Daleiden, qui est à
l’origine du projet CMP, la preuve est désormais faite que le Planning familial
recherche bien un profit à travers ces opérations. « Nous en sommes au
cinquième responsable du Planned
Parenthood qui évoque des paiements d’organes prélevés sur des bébés
avortés sans faire le moindre lien avec les coûts réels de la “donation d’organes”.
La conspiration étendue du Planning en vue de contourner la loi et gagner de
l’argent au moyen de tissus de fœtus avortés est désormais
incontestable », a-t-il déclaré.
Les dernières minutes de cette
séquence d’un quart d’heure montrent comment une employée du Planning de
Houston, Texas, sort d’un réfrigérateur une grande coupelle contenant les
restes d’un bébé avorté à 20 semaines.
« C’était un jumeau »,
précise la jeune employée pendant qu’un technicien trie dans les restes pour
récupérer un poumon. On voit clairement des mains et des pieds. Les employés
expliquent ensuite qu’on arrive à trouver des organes « vraiment
intacts », qui « sortent vraiment, vraiment bien », surtout sur
les spécimens de « 20, 22 semaines ».
Et d’expliquer que la possibilité
d’extraire les bébés intacts dépend du « degré de coopération du patient
pendant la procédure », spécialement lorsqu’on est « arrivé à
maximiser la tolérance à la douleur ».
Par respect de la sensibilité de
mes lecteurs, je ne mets en ligne qu’une image pixellisée de cet enfant
torturé, massacré, dépecé dans le sein de sa mère. On trouvera des photos
parfaitement, horriblement explicites à la fin de l’article de LifeSite, ici,
pour prendre la mesure de ce qui se passe dans les locaux du Planning familial
aux Etats-Unis – ce Planning qui fait partie de la Fédération internationale du
Planning familial au même titre que son homologue français.
Les provie américains se battent
pour obtenir à tout le moins que le Planned
Parenthood ne reçoive plus de fonds publics, lui qui reçoit une bonne part
de ses énormes revenus de la part de l’administration américaine : 500
millions de dollars annuels pris dans la poche des contribuables. Une motion
visant à faire cesser les subventions publiques au profit du Planning a échoué
lundi soir au Sénat, le leader républicain Mitch McConnell ayant bloqué le vote
majoritaire de 53 contre 46 en sa faveur au moyen de règles parlementaires
exigeant un une majorité de 60 réactivées pour l’occasion. Barack Obama avait
de toute façon annoncé qu’il opposerait son veto si la loi était votée.
Au-delà de la pratique illégale de
trafic dont est accusé le Planning – et qui mérite à l’évidence une
enquête pénale – les vidéos mises en ligne par le CMP montrent l’avortement
lui-même dans toute son horreur.
Cet aspect est totalement passé
sous silence dans la grande presse qui se contacte de qualifier les vidéos de
mensongères en soutenant la posture du Planning qui affirme ne pas tirer profit
des prélèvements d’organes, sans les nier.
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La semaine passée a été marquée
par la publication d’une 4e vidéo clandestine tournée dans un laboratoire où
l’on « évalue » des fœtus avortés dans une clinique du Planned Parenthood américain. On y voit un
médecin du Planning familial discuter avec l’« acheteur » qui fait
semblant de négocier un contrat d’acquisition d’organes fœtaux en insistant sur
la manière dont les choses seront officiellement présentées, pour éviter les
accusations de trafic. Malgré le soutien dont bénéficie le Planning de la part
des grands médias, le Center for Medical
Progress qui a travaillé pendant 30 mois au tournage de ces documents le
gêne assez pour avoir été plusieurs fois poursuivi. Le blocage judiciaire de la
mise en ligne de certaines vidéos est le signe d’une peur devant des
révélations de plus en plus choquantes.
Au cours de la discussion qui met
en scène l’acteur qui prétend acheter des organes pour un laboratoire de
biotechnologie humaine et le Dr Savita Ginde, vice-présidente et
directrice médicale du Planned Parenthood
des Rocky Mountains, celle-ci suggère que l’objectif de l’«
approvisionnement » apparaisse comme relevant de la recherche, et non
l’utilisation commerciale, dans la mesure où cela apparaît comme plus
« acceptable » dans la sphère publique.
Elle propose alors
d’« uniformiser » le discours des différents Plannings qui se livrent
à ce type d’approvisionnement et insiste pour qu’ils s’accordent à la fois sur
le discours public à tenir et sur la tarification, qui aura pour motif le temps
passé et le coût des opérations de prélèvement. Il est important,
souligne-t-elle, que cela apparaisse comme un défraiement, et
l’« acheteur » approuve, ajoutant que l’approvisionneur doit être
« heureux » des tarifs proposés afin que chacun s’y retrouve.
La discussion porte également sur la
qualité des organes et tissus fournis qui doivent faire l’objet d’un contrôle
visuel préalable avant d’être transmis de manière à assurer leur utilité.
Les images, violentes, s’achèvent
sur ces mots du laborantin qui examine froidement le cœur, les reins, les
petites jambes, évidemment humaines, dont il fait le tri : « C’est
encore un garçon ! »
Tout cela est si macabre et si
révoltant que Planned Parenthood
multiplie les lignes de défense. Avec le soutien de la Maison Blanche…
Lors d’une conférence de presse,
jeudi, l’attaché de presse Josh Earnest a déclaré que les quatre vidéos mise en
ligne par le Center for Medical Progress
étaient « totalement inexactes ». Interrogé par un journaliste de
Breitbart sur ses sources, Earnest a reconnu qu’il ne faisait « que
répéter ce qu’avait dit le Planning familial », et que personne à la
Maison Blanche ne les avait regardées. Surtout pas Obama. Il n’en a pas moins
dénoncé les vidéos comme éléments d’une « tactique extrémiste »,
accusant le CMP d’avoir « tordu » le sens des propos tenus par un
habile montage.
L’accusation ne tient pas une
seconde, puisque l’ensemble des vidéos montées ont été mises en ligne en même
temps que les rushes
complets, permettant à chacun de constater que leur sens n’a pas été
modifié.
Deux procédures judiciaires ont
été engagées contre le CMP.
La Cour supérieure de la
Californie a émis mercredi une ordonnance empêchant temporairement le CMP de
mettre en ligne des vidéos montrant trois membres de la direction de
StemExpress, acheteur d’organes de fœtus avortés auprès du Planning des
Etats-Unis, en attendant un examen sur le fond, le 19 août.
Il faut savoir que le Planning ne
nie pas le transfert d’organes vers ce type d’entreprise de biotechnologie,
parfaitement légal, mais il affirme qu’il ne reçoit aucun paiement hormis la
couverture des coûts du prélèvement, de la conservation et de la remise des
organes fœtaux, ce qui tomberait sous le coup de la loi. C’est ce que suggèrent
cependant les vidéos dont l’authenticité n’est pas niée et où l’on retire cette
impression des propos mêmes des employés du Planned
Parenthood tels que les vidéos permettent de les entendre.
David Daleiden a réagi
en soulignant que l’ordonnance n’allait pas empêcher que l’affaire ne continue
d’éclore, étant donné qu’elle vise seulement les images où les employés de StemExpress
sont visibles et s’expriment – alors même que la société demandait la
suppression de l’ensemble des vidéos.
Daleiden a ajouté
dans une interview à CNN que la demande de StemExpress semble indiquer que
cette société veut éviter à tout prix la mise en ligne d’une vidéo montrant
qu’il y a des cas de récupération d’organes sur des enfants nés vivants à la
suite d’un avortement raté.
« Lors d’une réunion avec les
chefs de la direction, ceux-ci ont avoué qu’il leur arrive d’obtenir des fœtus
intacts de la part des cliniques d’avortement avec lesquelles ils travaillent,
ce qui pourrait constituer un élément de preuve de (l’utilisation) de bébés nés
vivants. Et c’est pour cela qu’ils essaient de faire empêcher la publication de
ces vidéos ; ils en ont très peur », a-t-il expliqué.
Dans la deuxième affaire, un juge
fédéral de Californie a rendu une ordonnance, vendredi, à la demande du National Abortion Federation des
Etats-Unis, pour empêcher la mise en ligne de vidéos mettant en scène des
employés ou des responsables du syndicat national professionnel des avorteurs.
Le juge de district William H.
Orrick de San Francisco a dit prendre
cette décision en attendant de juger l’affaire au fond, lundi, au motif qu’en
son absence, « la NAF risquerait de souffrir de dommages irréparables,
sous forme de harcèlement, d’intimidation, de violence, de violation de la vie
privée, d’atteinte à la réputation », ajoutant que sa décision a été prise
« dans l’intérêt du public ».
Si atteinte à la réputation il y
a, c’est bien que les protagonistes involontaires de ces films y trouvent matière
à avoir honte. En l’occurrence, ce sont leurs propos lors de plusieurs
rencontres annuelles qui posent problème : l’équipe du CMP avait pu y
accéder en se faisant passer pour des représentants de sociétés acheteuses d’organes
fœtaux. Les rushes ont été enregistrés en Californie, Etat dont la loi oblige à
obtenir le consentement de toutes les personnes figurant sur une vidéo même
tournée en public.
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Le Center for Reproductive Rights a créé une vidéo d'une centaine de secondes pour fêter le 40e anniversaire de Roe v. Wade, la décision de la Cour suprême américaine qui a légalisé l'avortement aux Etats-Unis.
On peine à y croire. On croit à un gag. C'est pourtant vrai, « ça », c'est une vidéo fabriquée par des partisans de l'avortement pour inciter les Américains à signer un texte réclamant la protection des « droit reproductifs » face aux menaces de groupes religieux et de politiques anti-ivg. Voici… la chose :
C'est un mannequin et acteur connu, Mehcad Brooks, qui y souhaite un bon anniversaire à Roe v. Wade :
« Tu pensais que j'oublierais, bébé ? Je n'oublie jamais. On avait dit que ça ne marcherait pas entre nous. On a prétendu te m'enlever, te mettre des limites, me mettre des limites à moi… à nous. Mais chaque fois nous nous sommes montrés plus forts. Un anniversaire comme celui-ci, il faut savoir se battre pour… Et c'est exactement ce que je vais faire, bébé… Nous serons à tes côtés, aujourd'hui, demain, dans les années à venir. Parce que tu signifies tout ça pour moi, bébé… pour nous… pour nous tous. Joyeux anniversaire, bébé. T'as l'air pas mal… à quarante ans. »
Vous verrez les clins d'œil vicelards, les rires sardoniques (démoniaques ?), la sensualité à bon marché, les sous-entendus d'autant plus nauséabonds que précisément l'avortement touche prioritairement la communauté noire aux Etats-Unis.
Y a-t-il un pro-ivg qui puisse se sentir interpellé par cette incroyable mise en scène, espèce d'horizon indépassable du mauvais goût ? Ce qui est sûr, c'est que la vidéo fait le tour des sites pro-vie. Belle pièce à conviction sur la perversité intrinsèque des promoteurs et vendeurs de l'avortement.
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Le livre qui permet de comprendre ce qui se trame au synode sur la synodalité
La pensée et les objectifs du pape François expliqués par la “théologie du peuple”
Le plus beau cadeau de Noël : “La Messe catholique” par Mgr Athanasius Schneider
Pour s’ancrer dans l’essentiel
Le “Bref examen critique de la Communion dans la main” vient de sortir !
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