A l'appel du cardinal Burke : prière pour le pape Léon XIV
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Nouvelles internationales de la culture de vie et de la culture de mort
Libellés : croix pectorale, Léon XIV, pacte des catacombes, signature
L’association Mémoire du Futur a l’honneur de vous convier le 17 mai prochain à l’inauguration de la dîmerie à la Chapelle Basse-Mer.
Sous l’Ancien régime, la dîmerie était un lieu où l’impôt de la dîme était collecté et conservé jusqu’à sa suppression en 1789. Ensuite, pendant les guerres de Vendée, notamment en 1793-1794, ce lieu a servi à parquer les femmes, les enfants et les vieillards vendéens avant qu’ils ne soient emmenés vers le lieu de leur exécution.
Lieu hautement mémoriel, sa restauration à l’ancienne est le fruit de l’action des bénévoles ainsi que des généreux donateurs et mécènes.
Le thème de cette journée sera : « Révolution française et totalitarismes actuels ».
11h00 | Messe au prieuré Saint Pierre-ès-Liens |
12h30 | Pique-nique tiré du sac |
13h30 | Ouverture du salon des exposants (artistes et auteurs, produits locaux) |
14h30 | Inauguration de la dîmerie et discours inaugural par Reynald Secher |
16h30 | Concert « Mémoire et renaissance » à l’église Notre-Dame de l’Assomption de la Chapelle Basse-Mer |
18h00 | Table ronde « Révolution française et totalitarismes actuels » avec Anne Brassié, Jeanne Smits, Jean-Pierre Maugendre, Philippe Maxence, Guillaume de Thieulloy, Jacques Villemain, Yves-Marie Adeline et Guillaume Bernard. |
19h30 | Apéritif |
20h00 | Dîner |
21h30 | Son et lumières au prieuré Saint Pierre-ès-Liens |
Libellés : Dîmerie, inauguration, La Chapelle-Basse-Mer, Reynald Secher
La première apparition du pape Léon XIV au balcon de Saint-Pierre, après la proclamation de l’Habemus papam, nous a d’abord convaincu d’une chose, presque surprenante : nous avons un pape ! Le cardinal Robert Prevost s’est coulé dans la fonction – une fonction restaurée – avec une gravité empreinte de bienveillance, habillé comme un pape, parlant comme un pape, et ouvrant son discours par ces mots qui renvoient immédiatement au Christ : « La paix soit avec vous. » Notre Seigneur n’a-t-il pas envoyé ses disciples en mission en leur enjoignant de dire, dans quelque maison qu’ils visitent : « La paix soit sur cette maison » ? Et ce sont les premiers mots que Jésus a prononcés – comme l’a aussitôt rappelé Léon XIV – lui, le Bon Pasteur après sa résurrection.
Léon XIV a aussi rappelé que « l’humanité a besoin de Lui comme le pont qui lui permet d’être atteinte par Dieu et par son amour ». Lui, le Christ, le Dieu fait homme, est en effet en tant qu’homme « l’unique médiateur » entre Dieu et l’humanité. Il n’y en a pas d’autre. Il n’y a pas d’autre religion qui puisse ainsi relier l’homme à Dieu.
Léon XIV marque de nombreuses ruptures avec le pontificat précédent
Du cardinal Robert Prevost on a dit beaucoup de choses. Il était classé plutôt parmi les bergogliens, apprécié des progressistes, présenté comme préoccupé par le réchauffement climatique ou le sort des migrants. Sur ce dernier point, on peut noter…
Libellés : conclave, Eglise, François, futur, pape, Rafael Luciani, Synodalité, Synode
Lors de la Congrégation générale du lundi 28 avril dernier, le Sacré Collège des cardinaux a fixé au 7 mai 2025 la date du début du conclave. En raison de la gravité de la situation, je demande à ceux qui termineront la neuvaine le 5 mai prochain d’en commencer aussitôt une deuxième, et de continuer à réciter la prière de la neuvaine jusqu’à l’élection du nouveau successeur de saint Pierre. Quant à ceux qui ont commencé la neuvaine après le 26 avril, je leur demande de continuer à réciter la prière de la neuvaine jusqu’à l’élection du nouveau successeur de saint Pierre. Si vous n’avez pas encore commencé à réciter la prière de la neuvaine, je vous exhorte à le faire immédiatement.
J’exprime ma gratitude à tous ceux qui ont déjà commencé à réciter la prière de la neuvaine, comme à ceux qui commenceront à la réciter à partir d’aujourd’hui. Nous pouvons compter avec confiance sur la puissante intercession de Notre Dame de Guadalupe en faveur de l’élection d’un bon et saint pasteur pour l’Église universelle.
Cardinal Raymond Leo BURKE29 avril 2025
« Permettez-moi de faire la clarté sur un point. Il y a eu trois personnes qui n’ont pas voulu recevoir la communion dans la main. »
Libellés : bouche, Bruno Forte, communion, langue, main, orgueil, réprimande
Quel contraste ! Oui, quel contraste entre la messe d’obsèques du pape François et celle de n’importe quelle messe des funérailles selon le rite latin traditionnel… Et celle d’un pape, alors ! Le contraste est visuel bien sûr, il suffit de regarder quelque vidéo des obsèques de Pie XII en 1958 – et de l’extraordinaire procession à travers Rome qui la précéda, pour voir à quel point les cérémonies catholiques des funérailles pontificales ont été vidées de leur solennité. Mais au-delà de cette pompe abandonnée, et même rejetée, qu’on peut regretter ou pas, le choix de la « simplification » de la messe elle-même révèle en cette occasion l’immensité de la perte subie.
Comment ne pas faire la comparaison avec la terrible mais si consolante liturgie des défunts selon le rite traditionnel ?
En suivant pas à pas la messe d’enterrement du pape François samedi matin…
Neuvaine pour le Sacré Collège des cardinaux rassemblés en vue du conclave pour élire le Pontife romain
26 avril – 5 mai, 2025
Me voici à genoux à vos pieds, ô Vierge Mère de Dieu, Notre-Dame de Guadalupe, mère compatissante de tous ceux qui vous aiment, qui vous implorent, qui vous cherchent et qui ont mis leur confiance en vous. Je viens vous supplier pour l’Église au moment où elle traverse une période de grandes épreuves et de grands dangers. De même que vous êtes venue au secours de l’Église à Tépotzátlan en 1531, daignez intercéder pour le Sacré Collège des cardinaux réuni à Rome pour élire le successeur de saint Pierre, Vicaire du Christ et Pasteur de l’Église universelle.
En cette période de tumulte pour l’Église et pour le monde, plaidez auprès de votre Divin Fils afin que les cardinaux de la Sainte Église romaine, son Corps mystique, obéissent humblement aux inspirations du Saint-Esprit. Puissent-ils, par votre intercession, choisir l’homme le plus digne d’être le Vicaire du Christ sur terre. Avec vous, je mets toute ma confiance en Celui qui, seul, est notre secours et notre salut. Amen.
Cœur de Jésus, salut de ceux qui placent leur confiance en vous, avez pitié de nous !
Notre Dame de Guadalupe, Vierge Mère de Dieu et Mère de la Divine Grâce, priez pour nous !
Cardinal Raymond Leo BURKE24 avril 2025
Un petit cercueil d’un blanc immaculé. Une marée de fleurs blanches. Des enfants portant des lys blancs, symboles de la pureté. Pour les obsèques du petit Emile, samedi matin, en la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, tout montrait la beauté d’une petite âme partie rejoindre le ciel pour y chanter éternellement la gloire de Dieu. Emile est devenu, par la grâce de Dieu, un petit apôtre de la prière et de l’espérance surnaturelle. Un enfant baptisé qui meurt avant d’avoir atteint l’âge de raison est encore revêtu de l’innocence de son baptême, et il jouit aussitôt du bonheur éternel. Du salut que Dieu dans son amour infini désire pour chacun, mais que nous sommes si tentés d’oublier…
La mort du petit Emile fut tragique, on peut même parler de la pire tragédie qui soit pour des parents. Disparu inexplicablement du Haut-Vernet le 8 juillet 2023, on ignora tout de son sort jusqu’au jour où une promeneuse découvrit le crâne du garçonnet sur un chemin de chasse fréquenté, non loin de ce petit village, le Samedi-Saint suivant, le 30 mars 2024. Les parents d’Emile, Marie et Colomban, en furent avertis le dimanche de Pâques, alors qu’ils se rendaient à la messe de la Résurrection. C’était la fin de près de neuf mois d’angoisse indicible. Douleur insondable et délivrance à la fois. Ils savaient enfin où était leur fils, cet enfant de Dieu par le baptême : dans les bras de notre Mère du ciel, contemplant la Trinité sainte et tous les anges et saints du paradis.
Dix jours plus tôt, la maman d’Emile avait commencé une neuvaine à Vincent Lambert, mis à mort par la barbarie de ceux qui rejettent la loi naturelle en refusant aux plus faibles, aux plus fragiles, les soins élémentaires dus à chacun de nos semblables. Elle le suppliait pour qu’on retrouve son petit garçon. Ne pas rester dans la torture de l’angoisse. C’est au dernier jour de la neuvaine qu’Emile fut retrouvé. Et c’est dans la joie de Pâques que la nouvelle fut donnée à Colomban et Marie, qui ont dû se souvenir alors, dans leur douleur, du dessin qui leur avait été envoyé par une amie moins de deux semaines après la disparition de leur premier-né : on y voyait Jésus Ressuscité, devant la pierre roulée de son tombeau ouvert, prenant le petit Emile par la main…
Telles sont les délicatesses du ciel.
La messe de sépulture des petits enfants est célébrée en blanc ; on chante le Gloria, on ne sonne pas le glas mais le carillon de la fête. Pour une telle occasion, on peut choisir une messe votive : ce fut en l’occurrence celle de la grande fête mariale de la Purification du 2 février – et de la présentation de Jésus au Temple. Fête de joie et de douleur où la Vierge Marie, offrant son premier-né à Dieu, son père, entendit qu’un glaive transpercerait son Cœur Immaculé, en même temps que Siméon jubilait d’avoir vu le salut.
Les parents d’Emile ont voulu que leurs nombreux invités, et les centaines de personnes qui les ont rejoints dans la grande basilique où reposent les restes mortels de sainte Marie-Madeleine – troisième tombeau de la chrétienté – soient vêtus de blanc ou portent des couleurs joyeuses. C’était une messe grégorienne triomphale célébrée dans le rite traditionnel, ponctuée de chants polyphoniques des XVe et XVIe siècles et de touchants cantiques à la Vierge. Ne célébrait-on pas un nouveau petit saint ? Dans la nef, un silence recueilli, impressionnant – malgré le nombre de fidèles… mais pas seulement. Tous ceux qui sont venus n’avaient pas la foi. Ceux-là ont pu découvrir ce qu’est l’espérance chrétienne ; ils ont découvert l’équilibre de la foi chrétienne qui ne nie pas la souffrance ni le deuil, mais qui leur donne une signification et qui apporte, malgré tout, une consolation.
C’est tout le sens de l’homélie de l’abbé Louis Le Morvan, de la Fraternité Saint-Pierre, que nous reproduisons ici. Comment ne pas être frappé par ses mots, bouleversé par l’émotion palpable de cet ami des parents ? Dans cette vallée de larmes, il n’est pas interdit de pleurer.
Oui, des larmes ont coulé à la vue du petit cercueil porté par les parents d’Emile, son parrain et sa marraine. Mais quel apaisement que cette messe d’obsèques qui ne laisse pas ceux qui souffrent sans réponse à leur douleur.
Au moment de sa disparition, le petit Emile a été le petit apôtre de la prière : combien de supplications se sont élevées, combien de sacrifices offerts, combien de nuits d’adoration… Des inconnus confiaient qu’ils avaient retrouvé le chemin de l’Eglise pour prier pour le retour de ce chérubin dont la petite bouille espiègle a ému la France entière.
On pourrait penser que toutes ces prières n’ont pas été entendues, car Emile n’a pas été retrouvé vivant. Mais comme à Marie-Madeleine, il lui a été donné la meilleure part. Et par la messe que ses parents ont voulue ouverte à tous, par les paroles inspirées de celui qui l’a célébrée, par leur témoignage de foi et d’espérance, ils ont rappelé au monde qui ne le sait plus que la mort n’est pas une fin, mais « l’entrée dans la Vie ».
Et c’est peut-être ce dont notre monde a le plus besoin aujourd’hui, parce qu’on ne lui en parle plus guère. Le petit Emile est devenu, par la grâce de Dieu, un petit apôtre des fins dernières, un vivant rappel – oui, plus vivant que nous – de ce bonheur éternel que Dieu offre à chacun. Tout, au terme de sa brève existence, l’a montré.
Qu’il console ses parents. Mais qu’il intercède aussi pour que la tristesse de ce monde sans Dieu soit dissipée par le retour de la foi, et que la désespérance de ceux qui ne croient plus en rien puisse enfin céder devant « la lumière qui se révèle aux nations ».
Jeanne Smits
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On ne peut penser qu’une société puisse combattre efficacement le crime quand elle le légalise elle-même dans le cadre de la vie naissante.
(Benoît XVI, 16 septembre 2006)