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01 septembre, 2020
C’est aujourd’hui, 1er septembre, la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création. L'événement est d’importance puisque pendant 34 jours – presque la durée d'un carême – d’ici au 4 octobre se célébrera le « Temps de la Création », sorte de temps pseudo liturgique œcuménique proposé aux 2,2 milliards de chrétiens de la planète. Le pape François a marqué avec enthousiasme cette journée du 1er septembre et repris les éléments de langage du « Temps de la Création » œcuménique au service de la justice écologique.
Il n'est pas le seul : le patriarche Bartholomée Ier de Constantinople s'est exprimé de la même manière que le pape, dénonçant la destruction de l’environnement et de la biodiversité, « l'écroulement progressif de l'équilibre climatique » et autres conséquences, selon lui, du « développement économique ». Le patriarche a plaidé pour que « l'intégrité de la nature constitue un impératif catégorique pour l’humanité contemporaineé » et pour que la promotion de la protection de l'environnement constitue « le thème fondamental du dialogue interreligieux et des initiatives partagées par les religions ».
On est en réalité très loin d'un thème proprement religieux et encore davantage la recherche de la vérité sur Dieu, même si le patriarche insisté pour dire que la protection de la création est une « dimension centrale » de la foi orthodoxe au titre d’« acte de doxologie du nom de Dieu ».
Le nombre de « dimensions centrales » d'une religion est cependant par nature limité. Pour le christianisme, et pour la religion catholique à plus forte raison, le centre, c'est le Christ, vrai Dieu et vrai homme comme l’affirment aussi bien les catholiques que les orthodoxes. Notre religion est centrée sur Dieu et non sur l'homme et encore moins sur l'univers créé. Elle apprend à l'homme ce qu'il faut croire et faire pour accéder à la vision béatifique qui n'est certes pas de ce monde.
Dans son message pour la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création, le pape François a fait un appel semblable à celui du patriarche Bartholomée, exhortant les catholiques à participer à cette démarche œcuménique aux relents discrètement panthéistes. Il n'est pas avant tout question en effet du salut individuel dans le face à face avec Dieu, et de la possibilité de le perdre, mais du « destin ultime de la création » qui « est d’entrer dans le “sabbat éternel” », comme le dit le pape François.
Son message contient des expressions pour le moins curieuses : « Nous existons seulement à travers les relations : avec Dieu créateur, avec les frères et sœurs en tant que membres d’une famille commune, et avec toutes les créatures qui habitent la même maison que nous », écrit-il. Ce ne sont cependant pas les relations qui « seules » constituent l'être, mais l’être lui-même : notre existence dépend d'abord de la dépendance de Dieu qui nous crée et nous soutient dans l’être et qui offre à chaque être humain la possibilité, par la grâce, de vivre éternellement avec Lui.
D'où un sentiment de gêne à la lecture de ce message qui évoque certes le fait que « nous avons brisé les liens qui nous unissaient au Créateur, aux autres êtres humains et au reste de la création », mais qui n’évoque nullement la cause de cette rupture, à savoir le péché originel qui a blessé la nature humaine et déséquilibré la nature tout court, en rendant l’homme radicalement incapable de connaître l'amitié avec la Sainte Trinité sans être d'abord racheté de la faute d’Adam et de ses propres fautes.
C'est peut-être cela qui explique les relents utopistes du message de François. Plaidant pour un Jubilé, un « nouveau départ » qui n'est pas sans rappeler le « great reset » ou la grande remise à zéro souhaitée par les grandes instances internationales, il écrit :
« Le Jubilé nous invite à penser de nouveau aux autres, spécialement aux pauvres et aux plus vulnérables. Nous sommes appelés à accueillir de nouveau le projet initial et aimant de Dieu pour la création comme un héritage commun, un banquet à partager avec tous les frères et sœurs dans un esprit de convivialité ; non pas dans une compétition déréglée, mais dans une communion joyeuse, où l’on se soutient et se protège mutuellement. Le Jubilé est un temps pour donner la liberté aux opprimés et à tous ceux qui sont pris dans les fers des diverses formes d’esclavage moderne, dont la traite des personnes et le travail des mineurs. »
En soi, le tableau est alléchant : on y devine la fin de la pauvreté, de l’injustice, de l'esprit de domination. Mais à y réfléchir cela apparaît plutôt comme le rétablissement d'un paradis terrestre, et ceux au moyen de la prise en compte, d'abord, des besoins de la terre, qui ne passerait pas d'abord par une conversion personnelle à Dieu, avec le secours de sa grâce, mais par un idéal de « partage » universel dont la mise en œuvre a coutume d'aboutir à bien des bains de sang.
Le pape insiste d'ailleurs sur son slogan dans Laudato si’ : « Tout est lié. » Il écrit :
« Nous avons besoin de revenir, en outre, à l’écoute de la terre, désignée dans l’Ecriture comme adamah, lieu d’où l’homme, Adam, a été tiré. Aujourd’hui, la voix alarmée de la création nous exhorte à retourner à une juste place dans l’ordre naturel, à nous rappeler que nous sommes une partie, et non pas les patrons, du réseau interconnecté de la vie. La désintégration de la biodiversité, l’augmentation vertigineuse des désastres climatiques, l’impact inégal de la pandémie actuelle sur les plus pauvres et les plus fragiles sont des sonnettes d’alarme face à l’avidité effrénée de la consommation. »
Revoilà le lien désormais solidement établi par les puissances mondiales entre le COVID-19 et la crise écologique, une sorte de devoir de décroissance (même si le pape n'emploie pas le mot) et le « changement climatique ».
Admirer la nature, comme le pape nous y appelle, comme œuvre de Dieu, quoi de plus normal ? Mais le pape François ajoute : « La capacité à nous émerveiller et à contempler est quelque chose que nous pouvons apprendre spécialement des frères et sœurs autochtones qui vivent en harmonie avec la terre et ses multiples formes de vie. »
Toujours ce mythe des peuples premiers, qui avant même de connaître le Christ grâce aux efforts des missionnaires ayant tout quitté pour leur apporter la Vérité et la Vie, auraient su bien mieux que quiconque trouvé la manière juste d'habiter cette planète !
La pandémie elle-même est présentée comme une merveilleuse occasion :
« La pandémie actuelle nous a amenés, en quelque sorte, à redécouvrir des styles de vie plus simples et durables. La crise, dans un certain sens, nous a donné la possibilité de développer de nouvelles façons de vivre. Il a été possible de constater comment la terre réussit à se reprendre si nous lui permettons de se reposer : l’air est devenu plus sain, les eaux plus transparentes, les espèces animales sont revenues dans de nombreux endroits d’où elles avaient disparu. La pandémie nous a conduits à un carrefour. Nous devons profiter de ce moment décisif pour mettre fin à des activités et à des finalités superflues et destructrices, et cultiver des valeurs, des liens et des projets génératifs. Nous devons examiner nos habitudes dans l’usage de l’énergie, dans la consommation, dans les transports et dans l’alimentation. Nous devons supprimer de nos économies les aspects non essentiels et nocifs, et donner vie à des modalités fructueuses de commerce, de production et de transport de biens. »
Oubliés, la misère, le chômage, la privation pour tant d'hommes de la possibilité de faire vivre dignement leurs familles, la perte de la liberté de circuler et surtout d'assister à la messe, les points marqués contre des pays occidentaux plongés dans une récession spectaculaire ? La création est-elle pour l'homme ou l'homme pour la création ? Et encore : si l'homme n'est pas fait pour accumuler des richesses matérielles, n'est-ce pas parce qu'une richesse infinie attend celui qui accepte d'être racheté par le Précieux Sang du Christ ?
Le pape François affirme que le jubilé « invite à rétablir des relations sociales équitables, en restituant à chacun sa liberté et ses biens, et en effaçant la dette des autres. » De fait, tel était le Jubilé des Israélites, raisons pour laquelle le pape demande une nouvelle fois que l'on efface « la dette des pays les plus fragiles », en invoquant une nouvelle cause : les « graves impacts des crises sanitaires, sociales et économiques qu’ils doivent affronter suite au COVID-19 ».
D’autres dettes ne devront pas être effacées ; on en trouvera même de nouvelles. « Dès lors, nous ne devrions pas oublier l’histoire de l’exploitation du Sud de la planète, qui a provoqué une dette écologique énorme, due principalement au pillage des ressources et à l’utilisation excessive de l’espace environnemental commun pour l’élimination des déchets », écrit le pape François.
Sans surprise, il insiste nouveau sur l’« urgence » climatique, appelant au respect des accords de Paris sur le climat en attendant le nouveau sommet sur le climat, la COP 26 qui se déroulera à Glasgow. Et ajoute : « Il est nécessaire de soutenir l’appel des Nations Unies à sauvegarder les 30% de la Terre comme habitat protégé avant 2030, afin d’endiguer le taux alarmant de perte de biodiversité. J’exhorte la Communauté internationale à collaborer pour garantir que le Sommet sur la biodiversité (COP 15) de Kumming, en Chine, constitue un tournant vers le rétablissement de la Terre comme maison où la vie soit abondante, selon la volonté du Créateur. »
Que l’écologie détournée par le mondialisme soit précisément opposée à l'abondance de la vie humaine, celle-ci étend considérée comme la principale ennemie de la « maison commune », le message du pape n’en dit mot. Il préfère se réjouir de la mobilisation des peuples autochtones pour l’écologie. Mais ce n'est pas cela qui nous rétablira dans l'amitié avec Dieu.
Rappelons que la journée de la création en tant que quasi fête liturgique a été institué par le patriarche orthodoxe Demetrios de Constantinople. Celui-ci invita en 1989 « toutes les églises du monde orthodoxe et chrétien à faire des prières de remerciement pour le grand don du monde créé, des prières pour sa protection et son salut… le 1er septembre, le début de l’année liturgique orthodoxe. »
En 1989, l'URSS était en pleine perestroïka sous la houlette de Michael Gorbatchev qui a lui-même décrit la nécessité de transformer le monde politique en renonçant au régime autoritaire soviétique pour se mettre au service de la maison commune et de la planète. Est-ce un hasard ?
03 mai, 2020
Le Haut comité de la fraternité humaine appelle à une journée de jeûne et de prière le 14 mai contre le COVID-19, soutenu par le pape François et Antonio Guterres
Voilà, nous y sommes. A la faveur de la crise du COVID-19, un appel à une journée interreligieuse mondiale de jeûne et de prière vient d’être lancée par le Haut comité de la fraternité humaine en direction de tous les croyants de toutes les religions. L’appel a été approuvé ce dimanche de mai à la fois par le pape François et par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Si ce n’est pas la grande religion mondiale en acte cela commence à y ressembler furieusement.
Le Haut comité a été mis en place en août 2019 à la suite de la signature de la Déclaration d’Abu Dhabi par le pape François et le grand imam d’Al-Azhar Ahmad al-Tayeb, déclaration qui avait déjà posé de nombreuses question du fait de son assertion selon laquelle « le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains ». Il posait de nombreuses autres difficultés que j’évoquais ici dans une analyse critique.
La première réalisation en cours dudit Haut comité constitué dans les émirats Arabes unis avec le concours du Vatican est la construction de la Maison de la Famille Abrahamique, lieu de culte multi-religieux sur l’île de Saadiyat à Abu Dhabi où trois « temples » cubiques construits exactement sur le même modèle en termes de volume et d’orientation feront voisiner sur un pied d’égalité une église chrétienne, une synagogue et une mosquée.
Le 14 mai prochain marquera une nouvelle étape de cette entreprise de fraternité universelle qui emprunte son vocabulaire à la maçonnerie et qui, au nom du bien de l’humanité dans une crise sanitaire qui a déjà viré à la dictature sanitaire, prétend gommer les différences entre les différentes religions. On nous avait bien dit que nous avancions vers la nouvelle civilisation de l’empathie…
C’est la version espagnole du bulletin d’information officiel du Vatican qui donnait samedi le plus de détails sur cette journée inter-religieuse qui semble devoir remplacer avantageusement – du point de vue des mondialistes de la spiritualité globale – du pacte mondial pour l’éducation que le pape François devait lancer ce jour-là et qui a dû être reporté au mois d’octobre pour cause de coronavirus. Est-ce pour cela que ce jour du 14 mai a été choisi ? On peut le supposer, mais sans certitude. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que la veille nous aurons fêté Notre Dame de Fatima. Qu’elle nous vienne en aide…
L’appel du Haut comité pour la fraternité humaine se réduit un court communiqué apellant à une prière à Dieu pour l’humanité – mais surtout pas au Dieu Un et Trine que nous adorons en vérité.
Le voici :
La presse émiratie donnait ce dimanche quelque précisions sur l’appel du Haut comité de la fraternité humaine. Le 14 mai devra être consacré « au jeûne, aux œuvres de miséricorde, aux prières et aux supplications pour le bien de toute l’humanité » et pour la fin de la pandémie. Cela tombe bien, c’est en plein ramadan. On notera que Gulf News signale simplement que le Haut comité a été établi par le cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, prince héritier d’Abou-Dhabi et vice-commandeur suprême des forces armées des Emirats arabes unis.
Pour mémoire, le Haut comité comprend neuf membres, parmi lesquels le cardinal Miguel Angel Ayuso Guixot, préside du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, et Mgr Yoannis Lahzi Gaid, l’un des secrétaires personnels du pape François.
La première personnalité à avoir approuvé l’appel est Ahmed Al-Tayeb, qui a fait savoir par le biais d’un message sur Facebook son soutien à l’initiative. « Je me félicite du noble appel humanitaire lancé par le comité pour inviter les gens du monde entier à prier, à supplier pour le bien de toute l’humanité et à faire le bien au nom d’Allah le Tout-Puissant, afin d’ôter cette pandémie qui nous frappe et qui frappe le monde entier. »
On dirait qu’Allah ne se laisse pas supplanter…
Le pape François s’est rapidement aligné ce dimanche 3 mai en apportant à son tour un soutien sans réserve, au cours de l’audience globale virtuelle qu’il à donnée à midi depuis la bibliothèque du palais apostolique du Vatican, rapporte America Magazine, la puissante revue des jésuites des États-Unis.
Il a donc réitéré l’appel à la journée de prière inter-religieuse. François a déclaré : « Souvenez-vous, le 14 mai, tous les croyants ensemble, croyants des différentes traditions [religieuses], de prier, de jeûner, et de faire des œuvres de charité. » Et d’expliquer : « Puisque la prière est une valeur universelle, j’ai accepté la proposition. »
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres – ancien président de l’internationale socialiste – a indiqué ce dimanche qu’il apportait lui aussi son soutien au Haut comité par le biais d’un tweet publié le soir. « En des temps difficiles, nous devons être solidaires pour la paix, l’humanité et la solidarité. Je me joins à Sa Sainteté le Pape François (@Pontifex) et au Grand Imam d’Al Azhar Sheikh Ahmed Al Tayeb dans leur soutien à la Prière pour l’humanité ce 14 mai – un moment de réflexion, d’espoir et de foi. »
Inutile de faire un dessin. Mais je peux vous proposer une image…
P.S. Je n’évoque pas dans cet article les multiples questions qui se posent sur la dangerosité réelle du COVID-19 et sur la « nécessité » du confinement, ses buts et ses leviers, ni la vraie question religieuse qui se pose alors que nous sommes si nombreux, catholiques, à être privés de messe et de sacrements depuis de longues semaines.
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Le Haut comité a été mis en place en août 2019 à la suite de la signature de la Déclaration d’Abu Dhabi par le pape François et le grand imam d’Al-Azhar Ahmad al-Tayeb, déclaration qui avait déjà posé de nombreuses question du fait de son assertion selon laquelle « le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains ». Il posait de nombreuses autres difficultés que j’évoquais ici dans une analyse critique.
La première réalisation en cours dudit Haut comité constitué dans les émirats Arabes unis avec le concours du Vatican est la construction de la Maison de la Famille Abrahamique, lieu de culte multi-religieux sur l’île de Saadiyat à Abu Dhabi où trois « temples » cubiques construits exactement sur le même modèle en termes de volume et d’orientation feront voisiner sur un pied d’égalité une église chrétienne, une synagogue et une mosquée.
Le 14 mai prochain marquera une nouvelle étape de cette entreprise de fraternité universelle qui emprunte son vocabulaire à la maçonnerie et qui, au nom du bien de l’humanité dans une crise sanitaire qui a déjà viré à la dictature sanitaire, prétend gommer les différences entre les différentes religions. On nous avait bien dit que nous avancions vers la nouvelle civilisation de l’empathie…
C’est la version espagnole du bulletin d’information officiel du Vatican qui donnait samedi le plus de détails sur cette journée inter-religieuse qui semble devoir remplacer avantageusement – du point de vue des mondialistes de la spiritualité globale – du pacte mondial pour l’éducation que le pape François devait lancer ce jour-là et qui a dû être reporté au mois d’octobre pour cause de coronavirus. Est-ce pour cela que ce jour du 14 mai a été choisi ? On peut le supposer, mais sans certitude. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que la veille nous aurons fêté Notre Dame de Fatima. Qu’elle nous vienne en aide…
L’appel du Haut comité pour la fraternité humaine se réduit un court communiqué apellant à une prière à Dieu pour l’humanité – mais surtout pas au Dieu Un et Trine que nous adorons en vérité.
Le voici :
Prière pour l’humanité
Frères qui croyez en Dieu, le Créateur ! Frères en humanité, partout !
Aujourd’hui, le monde est confronté à un danger imminent qui menace la vie de millions de personnes dans le monde entier, en raison de la propagation rapide du coronavirus « Covid-19 ». Tout en affirmant notre conviction quant l’importance du rôle de la médecine et de la recherche scientifique dans la lutte contre cette pandémie, nous n’oublions pas de nous tourner vers Dieu, le Créateur, dans cette grande crise. Nous invitons tous les peuples, partout dans le monde, à se tourner vers Lui par la prière, la supplication et les bonnes œuvres, chacun à sa place et selon sa religion, sa croyance ou sa doctrine, afin que Dieu élimine cette pandémie, nous aide à sortir de cette affliction, inspire aux scientifiques la découverte d’un médicament qui y mettra fin, sauve le monde des conséquences sanitaires, économiques et humaines dues à la propagation de cette dangereuse pandémie.
Pour atteindre les objectifs du Document de la fraternité humaine, le Comité suprême propose que le jeudi 14 mai prochain soit une journée de prière et de supplication pour l’humanité. Le Comité appelle tous les dirigeants religieux et les peuples du monde entier à répondre à cet appel humanitaire et à se tourner d’une seule voix vers le Tout-Puissant pour préserver l’humanité, l’aider à surmonter la pandémie et à rétablir la sécurité, la stabilité, la santé et le développement, afin de rendre notre monde, après la fin de cette pandémie, plus humain et plus fraternel que jamais.Oui, c’est cela qui est recherché : non point un monde qui se repente du mal et qui s’unisse dans la vérité sous le doux règne de Notre Seigneur Jésus-Christ, mais un nouveau monde, rendu solidaire par l’ennemi invisible et priant ensemble n’importe quelle divinité. Nul n’est exclu. On peut croire n’importe quoi. Que vous soyez sataniste, islamiste ou adorateur de l’oignon, cet appel s’adresse à vous.
La presse émiratie donnait ce dimanche quelque précisions sur l’appel du Haut comité de la fraternité humaine. Le 14 mai devra être consacré « au jeûne, aux œuvres de miséricorde, aux prières et aux supplications pour le bien de toute l’humanité » et pour la fin de la pandémie. Cela tombe bien, c’est en plein ramadan. On notera que Gulf News signale simplement que le Haut comité a été établi par le cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, prince héritier d’Abou-Dhabi et vice-commandeur suprême des forces armées des Emirats arabes unis.
Pour mémoire, le Haut comité comprend neuf membres, parmi lesquels le cardinal Miguel Angel Ayuso Guixot, préside du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, et Mgr Yoannis Lahzi Gaid, l’un des secrétaires personnels du pape François.
La première personnalité à avoir approuvé l’appel est Ahmed Al-Tayeb, qui a fait savoir par le biais d’un message sur Facebook son soutien à l’initiative. « Je me félicite du noble appel humanitaire lancé par le comité pour inviter les gens du monde entier à prier, à supplier pour le bien de toute l’humanité et à faire le bien au nom d’Allah le Tout-Puissant, afin d’ôter cette pandémie qui nous frappe et qui frappe le monde entier. »
On dirait qu’Allah ne se laisse pas supplanter…
Le pape François s’est rapidement aligné ce dimanche 3 mai en apportant à son tour un soutien sans réserve, au cours de l’audience globale virtuelle qu’il à donnée à midi depuis la bibliothèque du palais apostolique du Vatican, rapporte America Magazine, la puissante revue des jésuites des États-Unis.
Il a donc réitéré l’appel à la journée de prière inter-religieuse. François a déclaré : « Souvenez-vous, le 14 mai, tous les croyants ensemble, croyants des différentes traditions [religieuses], de prier, de jeûner, et de faire des œuvres de charité. » Et d’expliquer : « Puisque la prière est une valeur universelle, j’ai accepté la proposition. »
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres – ancien président de l’internationale socialiste – a indiqué ce dimanche qu’il apportait lui aussi son soutien au Haut comité par le biais d’un tweet publié le soir. « En des temps difficiles, nous devons être solidaires pour la paix, l’humanité et la solidarité. Je me joins à Sa Sainteté le Pape François (@Pontifex) et au Grand Imam d’Al Azhar Sheikh Ahmed Al Tayeb dans leur soutien à la Prière pour l’humanité ce 14 mai – un moment de réflexion, d’espoir et de foi. »
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20 novembre, 2019
Culte de la Pachamama : quatre exorcistes appellent à une journée de prière et de pénitence le 6 décembre après les scandales du synode sur l’Amazonie
Dans une communiqué commun, quatre exorcistes viennent d’appeler tous les catholiques à se joindre à une journée de prière et de réparation le vendredi 6 décembre prochain pour chasser « toute influence diabolique du sein de l'Église », influence a pu s’y introduire du fait du rituel de la Pachamama auquel le pape François a assisté au Vatican au début du synode sur l’Amazonie, le 4 octobre dernier.
Le National Catholic Register, où leur déclaration a été d’abord publiée, précise que ces exorcistes ont préféré garder l’anonymat. Ces exorcistes ont affirmé que les catholiques se trouvent au milieu d'une « guerre spirituelle » qui « se produit actuellement au sein de l’Eglise elle-même », comme en témoignent les événements dont nous avons été témoins pendant le Synode amazonien.
Les exorcistes demandent aux catholiques de faire du 6 décembre un jour de réparation, en récitant le chapelet, en adressant des prières au Sacré-Cœur de Jésus et en faisant pénitence sous forme de jeûne, d’abstinence ou autres mortifications.
La Pachamama est une « déesse » de la Terre Mère vénérée par les peuples indigènes d'Amérique du Sud. A l’orée du synode sur l’Amazonie, le pape François a accueilli le 4 octobre un rituel de « plantation d’arbre », au cours duquel le clergé et les peuples indigènes amazoniens ont dansé autour des statuettes de la Pachamama dans les jardins du Vatican. Les participants s’étaient prosternés devant les idoles. Plusieurs femmes s’étaient également prosternées devant la terre amenée d’Amazonie au cours de la cérémonie (voir à partir de la 40e minute dans la video ci-dessous).
Au cours des jours suivants, le Pape accompagna la procession des idoles vers la salle du synode ; l’une des statuettes est restée devant la tribune pendant toute sa durée.
On se souviendra aussi de ce que le pape François s'est excusé en tant qu’« évêque de Rome» auprès de ceux qui avaient été « offensés » par l'enlèvement des statuettes et leur jet dans le Tibre par le jeune Autrichien Alexander Tschugguel. Le pape lui-même avait alors désigné les images de femmes enceintes, nues et accroupies, de « statuettes de Pachamama ». Certains défenseurs de la cérémonie du 4 octobre continuent pourtant d’affirmer que les statues représentent simplement la maternité ou la fertilité – ce qui ne justifie en aucun cas qu’on les vénère –, ou même qu’elles représentaient la Bienheureuse Vierge Marie et sa cousine Elisabeth.
Or il suffit de les regarder pour comprendre qu’il s’agit là d’une insulte à Notre Dame : insulte à sa bonté, à sa beauté.
ou
?
Sous le titre Contra recentia sacrilegia, un document signé par plus de 200 catholiques a appelé les évêques à « offrir une correction fraternelle au Pape François pour ces scandales ».
Cette déclaration affirme : « Tout culte d’adoration rendu à une personne ou une chose autre que le seul vrai Dieu, la Sainte Trinité, constitue une violation du Premier Commandement. Toute participation, sous quelque forme que ce soit, à la vénération des idoles est condamnée par ce commandement et constitue un péché objectivement grave, indépendamment de la culpabilité subjective, dont seul Dieu est juge. »
Voici la déclaration complète des quatre exorcistes :
Au vu des événements récents en rapport avec le rituel de la Pachamama dans les Jardins du Vatican, suivie de la procession de l’idole dans la Basilique Saint-Pierre, ainsi que le fait de placer ces idoles dans l'église de Santa Maria in Traspontina, les paroles de saint Paul (1 Corinthiens 10:20) nous reviennent en mémoire : « Veux-je dire que ce qui a été immolé aux idoles soit quelque chose, ou que l’idole soit quelque chose ? Non ; mais ce que les païens immolent, ils l’immolent aux démons, et non à Dieu. Or je ne veux pas que vous soyez en société avec les démons. Vous ne pouvez pas boire le calice du Seigneur, et le calice des démons… »
Les Psaumes (95,5) nous disent : « Car tous les dieux des nations sont des démons ; mais le Seigneur a fait les cieux. » Ces événements nous font saisir cette réalité : (Éphésiens 6:12) « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à lutter, mais contre les principautés et les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits de malice répandus dans l’air. » Ces événements nous font saisir cette réalité : nous sommes en guerre spirituelle, et la guerre se produit actuellement au sein de l'Eglise elle-même. »
Nous encourageons donc tous les catholiques qui reconnaissent le mal présent dans ces événements à se joindre à nous dans une journée de prière et de pénitence le 6 décembre, dans le but de chasser toute influence diabolique au sein de l'Eglise qui a pu s’y introduire à la suite de ces récents événements – ainsi que de tout autre événement.
Nous demandons à tous ceux qui y participeront dans cette intention de :
1. Dire le chapelet ;
2. De pratiquer une forme de pénitence, comme le jeûne, l'abstinence et d’autres types de mortification ;
3. D’adresser des prières au Sacré-Cœur, comme indiqué ci-dessous.Nous encourageons également, dans cette intention, à faire une Heure Sainte devant le Saint Sacrement et à assister à la Messe ce jour-là, en offrant les mérites de la Messe pour cette intention.
Que la Miséricorde Divine repose sur nous tous.
*
Prière de Consécration du genre humain au Sacré-Cœur de Jésus
Très doux Jésus, Rédempteur du genre humain, jetez un regard favorable sur nous, qui sommes humblement prosternés au pied de Votre autel. Nous sommes et nous voulons être à Vous ; mais, pour que nous puissions Vous être unis par des liens plus solides, voici qu'en ce jour chacun de nous renouvelle spontanément sa Consécration à votre Sacré Cœur.
Beaucoup d'hommes ne Vous ont jamais connu ; beaucoup Vous ont méprisé en transgressant vos Commandements ; ayez pitié des uns et des autres, ô très bon Jésus, et entraînez-les tous vers votre Sacré Cœur. Ô Seigneur, soyez le Roi, non seulement des fidèles qui ne se sont jamais éloignés de Vous, mais aussi des enfants prodigues qui Vous ont abandonnés. Faites que ceux-ci se hâtent de regagner la maison paternelle pour ne pas périr de misère et de faim.
Soyez le Roi de ceux que des opinions erronées ont trompés ou qu'un désaccord a séparés de l'Eglise ; ramenez-les au port de la vérité et à l'unité de la foi, afin qu'il n'y ait bientôt qu'un troupeau et qu'un Pasteur.
Soyez enfin le Roi de tous ceux qui sont plongés dans les ténèbres de l’idolâtrie ou de l’islamisme ; ne refusez pas de les arracher aux ténèbres pour les ramener dans la lumière et le royaume de Dieu. Tournez vos yeux miséricordieux vers les enfants de cette race qui fut votre peuple élu. Jadis, ils appelèrent sur eux-mêmes le Sang du Rédempteur ; qu’il puisse aujourd’hui faire descendre sur eux comme une ablution qui donne la rédemption et la vie.
Donnez, Seigneur, à votre Eglise la liberté et le salut. Accordez à toutes les nations l'ordre et la paix, et faites que, d'une extrémité à l'autre de la terre, résonne une seule parole : Louange au divin Coeur qui nous a donné le salut ; à Lui soient honneur et gloire dans tous les siècles. Ainsi soit-il ! »
Acte de réparation au Sacré-Cœur de Jésus
Très doux Jésus, vous avez répandu sur les hommes les bienfaits de votre charité, et leur ingratitude n’y répond que par l’oubli, le délaissement, le mépris. Nous voici donc prosternés devant votre autel, animés du désir de réparer, par un hommage spécial, leur coupable indifférence et les outrages dont, de toutes parts, ils accablent votre Cœur très aimant.
Cependant, nous souvenant que nous-mêmes, nous nous sommes dans le passé rendus coupables d’une si indigne conduite, et pénétrés d’une profonde douleur, nous implorons d’abord pour nous-même votre miséricorde. Nous sommes prêts à réparer, par une expiation volontaire, les fautes que nous avons commises, tout prêts aussi à expier pour ceux qui, égarés hors de la voie du salut, s’obstinent dans leur infidélité, refusant de vous suivre, vous, leur Pasteur et leur Chef, ou, secouant le joug si doux de votre loi, foulent aux pieds les promesses de leur baptême.
Nous voudrions expier pour tant de fautes lamentables, réparer pour chacune d’elles: désordres de la conduite, indécence des modes, scandales, corrupteurs des âmes innocentes, profanation des dimanches et des fêtes, blasphèmes exécrables contre vous et contre vos Saints, , insultes à votre Vicaire et à vos prêtres, abandon et violations odieusement sacrilèges du divin Sacrement de votre amour, péchés publics enfin des nations qui se révoltent contre les droits et l’autorité de votre Église.
Que ne pouvons-nous effacer de notre propre sang tant d’offenses ! Du moins, pour réparer votre honneur outragé, nous vous présentons cette même satisfaction que vous avez offerte à votre Père sur la Croix et dont vous renouvelez l’offrande, chaque jour, sur l’autel; nous vous la présentons, accompagnée de toutes les satisfactions de la Très Sainte Vierge votre Mère, des Saints, des chrétiens fidèles. Nous vous promettons, de tout notre cœur, autant qu’il dépend de nous et avec le secours de votre grâce, de réparer nos fautes passées, celles de notre prochain, l’indifférence à l’égard d’un si grand amour, par la fermeté de notre foi, la pureté de notre vie, la docilité parfaite aux préceptes de l’Évangile, à celui surtout de la charité. Nous vous promettons aussi de faire tous nos efforts pour vous épargner de nouvelles offenses et pour entraîner à votre suite le plus d’âmes possible.
Agréez, nous vous en supplions, ô très bon Jésus, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie Réparatrice, cet hommage spontané d’expiation ; gardez-nous, jusqu’à la mort, inébranlablement fidèles à notre devoir et à votre service, accordez-nous ce don précieux de la persévérance qui nous conduise tous enfin à la patrie où, avec le Père et le Saint-Esprit, vous régnez, Dieu, dans les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
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Libellés : 6 décembre, culte, exorcistes, journée, Pachamama, réparation, synode Amazonie
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