07 novembre, 2014
Les évêques catholiques du Kenya
ont demandé
aux femmes de ne pas se laisser vacciner contre le tétanos à l’occasion de la
campagne en cours dans le pays, affirmant qu’il s’agit d’une « campagne
destinée à contrôler les naissances », comme l’a explicitement affirme le
cardinal John Njue de Nairobi.
Un communiqué de l’association des
médecins catholiques du Kenya publié mardi affirme
que cette organisation a trouvé un antigène qui provoque des fausses couches
dans un vaccin antitétanique actuellement administré à 2,3 millions de femmes
et de jeunes filles par l’OMS et l’UNICEF. Le programme de vaccination national
est soutenu par le gouvernement kenyan.
L’association dit avoir fait
analyser six vaccins en provenance de diverses régions du Kenya dans un laboratoire
sud-africain. « Ils contenaient tous l’antigène HCG », l’hormone de
la grossesse, sous forme synthétique. Provoquant une réaction immunitaire,
l’administration de l’hormone de synthèse a pour conséquence la création
d’anticorps qui est ensuite déclenchée si la femme tombe enceinte et fabrique
son propre Beta HCG, la fabrication d’anticorps se déclenche aussitôt, et la
fausse couche suit.
Plusieurs éléments ont déclenché
l’inquiétude des médecins catholiques qui travaillent dans les 54 hôpitaux, 83
centres de santé et 17 écoles de
médecins et d’infirmières qui forment l’important réseau de soins proposé par
l’Eglise catholique au Kenya : le fait que le vaccin comporte quatre
rappels, soit cinq piqûres sur deux ans, qu’il ne soit proposé qu’aux femmes en
âge de procréer, et qu’il ne soit pas accompagné de l’habituelle publicité
gouvernementale. Seule quelques agents gouvernementaux sont habilités à
l’administrer : « Ils viennent accompagnés d’une escorte policière.
Ils emportent les vaccins avec eux quand ils s’en vont. Pourquoi ne pas laisser
les personnels médicaux sur place l’administrer ? », demande le Dr
Muhame Ngare – comme cela se fait pour les vaccins anti-polio par exemple.
Le vaccin antitétanique comporte
normalement trois piqûres sur deux ou trois ans et il est donné à tous ceux qui
arrivent à la clinique avec une plaie ouverte, hommes, femmes et enfants, a
souligné le Dr Muhame Ngare dans un entretien à LifeSite. Il ajoute que
« le vaccin antitétanique n’a jamais été administré en cinq doses que dans
les cas où il comporte le HCG de synthèse développé par l’OMS en 1992 ».
« Nous savons que la dernière
fois que cette vaccination par cinq piqûres a été utilisée, c’est au Mexique en
1993 et au Nicaragua et aux Philippines en 1994. Il produit des fausses couches
seulement trois ans plus tard », a-t-il précisé.
Le gouvernement et les médias
kenyans prétendaient apporter la preuve que le vaccin était libre de tout agent
anti-fertilité en assurant que des femmes vaccinées l’an dernier sont
actuellement enceintes.
Le gouvernement a également
soutenu que la vaccination des femmes en âge de procréer visait à vacciner leur
enfant in utero – c’est d’autant plus
bizarre que les nouveau-nés peuvent être vaccinés très tôt contre le tétanos.
Il a démenti la présence de HCG
dans les vaccins et assuré qu’ils étaient « sûrs ».
Le Dr Ngare rétorque :
« Soit nous mentons, soit le gouvernement ment. Mais posez-vous la
question : “Quelle raison pourraient bien avoir les médecins catholiques
de mentir ?” L’Eglise catholique procure des soins de santé et des
vaccinations ici au Kenya depuis
cent ans – bien avant que le Kenya n’existe comme pays. »
Brian Clowes, de Human Life
International, explique l’affaire en un mot : « Racisme. »
« En outre, les pays développés aimeraient s’emparer de leurs ressources
naturelles. Et pour finir, dernièrement, il y a toute cette supercherie sur le
réchauffement global. »
Les évêques du Kenya avaient déjà
mis en garde plusieurs fois cette année contre la campagne, posant notamment
des questions rapportées par Radio
Vatican le 9 octobre dernier.
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