Un grouped’experts des Nations unies spécialisé dans les discriminations à l’égard des
femmes a recommandé
mardi au Chili de légaliser l’avortement pour les mineures, invoquant le taux
alarmant de grossesses adolescentes dans ce pays.
![]() |
| Frances Raday, universitaire féministe (photo : Haaretz). |
Il s’agit
d’« une affaire de santé physique et mentale », selon les termes du
document de travail publié par le « Groupe de travail » de l’ONU sur
les discriminations envers les femmes : le rapport affirme que chaque
année, 60.000 à 70.000 avortements illégaux ont lieu au Chili – selon la
vieille habitude des partisans de l’« IVG » d’invoquer des chiffres
très élevés, généralement bien au-delà de la réalité.
« Les
avortements illégaux sont dangereux par définition, mais c’est pire lorsque les
femmes qui se
rendent à l’hôpital pour des complications sont dénoncées à la
police par les autorités sanitaires. Les femmes ne sont pas seulement exposés à
des avortements qui ne sont pas sûrs, on les empêche de chercher de l’aide en
cas de complications », affirme Frances Raday, présidente du groupe de travail.
Assurant que la
« violence intrafamiliale touche une femme sur trois », elle ajoute
qu’il « est nécessaire de transformer une culture de discrimination et de
stéréotypes d’une société conservatrice marquée par des valeurs religieuses qui
ont laissé la femme sur le bord du chemin ». Telle est bien l’idéologie
(du genre) défendue par tant d’agences onusiennes : elle récuse la
religion et la rend coupable de tous les maux.
• Voulez-vous être tenu au courant des informations originales paraissant sur ce blog ? Abonnez-vous gratuitement à la lettre d'informations. Vous recevrez au maximum un courriel par jour. S'abonner

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire