11 septembre, 2014

L’ONU a recommandé au Chili d’autoriser l’accès des mineures à l’avortement

Un grouped’experts des Nations unies spécialisé dans les discriminations à l’égard des femmes a recommandé mardi au Chili de légaliser l’avortement pour les mineures, invoquant le taux alarmant de grossesses adolescentes dans ce pays.
Frances Raday, universitaire féministe (photo : Haaretz).
Il s’agit d’« une affaire de santé physique et mentale », selon les termes du document de travail publié par le « Groupe de travail » de l’ONU sur les discriminations envers les femmes : le rapport affirme que chaque année, 60.000 à 70.000 avortements illégaux ont lieu au Chili – selon la vieille habitude des partisans de l’« IVG » d’invoquer des chiffres très élevés, généralement bien au-delà de la réalité.
« Les avortements illégaux sont dangereux par définition, mais c’est pire lorsque les femmes qui se
rendent à l’hôpital pour des complications sont dénoncées à la police par les autorités sanitaires. Les femmes ne sont pas seulement exposés à des avortements qui ne sont pas sûrs, on les empêche de chercher de l’aide en cas de complications », affirme Frances Raday, présidente du groupe de travail.
Assurant que la « violence intrafamiliale touche une femme sur trois », elle ajoute qu’il « est nécessaire de transformer une culture de discrimination et de stéréotypes d’une société conservatrice marquée par des valeurs religieuses qui ont laissé la femme sur le bord du chemin ». Telle est bien l’idéologie (du genre) défendue par tant d’agences onusiennes : elle récuse la religion et la rend coupable de tous les maux. 

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