30 juin, 2021

Aux prêtres catholiques traditionnels : “Pourquoi votre voix ne crie-t-elle pas contre l'abus des corps des bébés avortés ?”

Bien volontiers je publie ci-dessous une lettre de Karen Darantière, initiatrice d’une neuvaine de prières de réparation pour les crimes de l’avortement et de l’exploitation de fœtus avortés à des fins de recherche médicale, cosmétique et alimentaire, et de fabrication de vaccins et de médicament. Attristée de voir que le sort des tout-petits, victimes d’avortements réalisés de manière à pouvoir récupérer ce « matériau humain » ne donne pas lieu aux protestations que le monde catholique et les personnes de bonne volontî* devraient multiplier, Karen Darantière a adressé une lettre à « un prêtre catholique traditionnel », qui s’adresse en réalité à tous les prêtres attachés à l’enseignement pérenne de l’Eglise pour leur demander de réagir.

De fait, l’affaire des vaccins COVID souillés par l’utilisation dans leur développement, leur production ou leurs tests a révélé à quel point l’utilisation de cellules fœtales avortées est devenue aujourd’hui une industrie.

Je remercie Mme Darantière de m’avoir  confié ce texte. Partagez-le, faites le connaître. – J.S.

*

Lettre à un prêtre catholique traditionnel :

Pourquoi votre voix ne crie-t-elle pas contre l'abus des corps des bébés avortés ?

écrite par Karen Darantière, au nom de sa sainte patronne, Catherine de Sienne


Père bien-aimé,

C'est grâce à vous que nous, les petits, pouvons recevoir jour après jour et année après année le Saint Sacrement d'une manière digne de notre Seigneur Eucharistique. C'est grâce à vous que nous pouvons assister à la Messe de toujours, des saints et martyrs de tous les siècles. Pour cela, nous ne pourrions jamais vous exprimer de manière adéquate notre gratitude. Cependant, ou peut-être précisément pour cette raison, j’ai été peinée d'apprendre que vous, Père bien-aimé, ainsi que la plupart de vos frères prêtres qui célèbrent la messe traditionnelle, avez jugé licite d’accepter les vaccins souillés du sang d’enfants avortés, mais je suis affligée encore plus que votre voix reste néanmoins silencieuse, plutôt que d’appeler à des actes de réparation pour l’abus innommable des corps des bébés avortés à travers leur utilisation dans le processus de production de ces médicaments. Bien que j’aie personnellement la grâce de recevoir la Sainte Communion de bons prêtres traditionnels qui sont en accord avec ma propre conviction profonde sur cette grave question, je ressens néanmoins le besoin de vous écrire cette lettre, afin de vous exhorter ainsi :

« Au Nom de Jésus-Christ crucifié et de la douce Marie : Très saint et doux père, votre pauvre indigne fille Catherine en Christ doux Jésus, se recommande à vous dans son Sang précieux avec le désir de vous voir un homme viril, libre de toute peur ou amour charnel envers vous-même, ou envers toute créature apparentée à vous dans la chair… Hélas, hélas, mon plus doux père, pardonnez ma présomption dans ce que je vous ai dit et dis ; je suis contrainte par la Douce Vérité Primordiale de le dire. Sa volonté, mon père, c’est celle-ci, et elle l’exige donc de vous. Elle  exige que vous exécutiez justice sur l'abondance des nombreuses iniquités commises par ceux qui sont nourris et pâturés dans le jardin de la Sainte Église… » (Lettre de Sainte Catherine au Pape Grégoire XI)

Comme vous le savez bien, de nombreux membres de la hiérarchie de l’Église, par leurs actions ou leur inaction, leurs propos ambigus ou leur silence retentissant, semblent parfois suggérer l'approbation d'un des crimes les plus abominables de notre époque, sinon le crime le plus abominable en toute l'histoire de l'humanité. De nombreux exemples de leur complicité apparemment tacite pourraient être donnés, entre autres l’Académie Pontificale pour la Vie qui semble maintenant dans une certaine mesure être devenue plus digne d'être rebaptisée l’Académie Pontificale pour la Mort. Le crime dont je parle, Père bien-aimé, est bien sûr le massacre des saints innocents dans le sein de leurs mères, le meurtre odieux de nos propres enfants, créés à l'image et à la ressemblance de Dieu, dont le nom, qui nous est inconnu, est connu de leur Père céleste, et dont l’assassinat brutal à l’échelle d’un génocide mondial, sans précédent dans l'histoire de notre humanité déchue, crie vengeance vers le Ciel, de plus en plus fort avec chaque jour qui passe, dans un chœur toujours croissant. En vrai Père spirituel, vous déplorez ce mal, sachant très bien que nous sommes maintenant engagés dans la bataille à laquelle notre bienheureuse sœur Lucie a fait référence lorsqu’elle a écrit, dans une lettre au Cardinal Caffarra, que « la bataille finale entre le Seigneur et le règne de Satan sera sur le mariage et la famille ».

Mon Père bien-aimé et dévoué, dont le sacerdoce est entièrement consacré à défendre la Tradition de notre Sainte Mère l’Église et à nourrir fidèlement le troupeau qui vous a été confié, vous avez été confronté au grand dilemme moral de discerner si vous et votre troupeau pouvez avoir recours à des vaccins souillés par l'avortement, et, après mûre réflexion, vous considérez que oui, en effet, le berger et ses brebis peuvent le faire. Votre opinion rejoint celle du Saint-Siège qui a dit, quoique non infailliblement, qu’en cas de nécessité grave, telle que notre grande peste actuelle, nous pouvons avoir recours à de tels vaccins, au nom d'une « coopération lointaine, passive et matérielle avec mal », si j’ai bien compris votre raisonnement. Vous avez sérieusement pesé la gravité de notre fléau d’aujourd'hui, contre le mal du génocide des enfants à naître et l'abus, cruel et sans cœur, des corps des bébés avortés, privés non seulement de la vie d'une manière brutale et souvent atrocement douloureuse, mais également du respect et de la révérence dus à toutes les personnes humaines qui meurent de quelque manière que ce soit ; et vous avez déterminé que nous pouvons, pour ainsi dire, porter dans notre corps cette marque, car nous n’approuvons pas formellement ce monstrueux sacrifice à Moloch, et que nous pouvons, pour ainsi dire, être un maillon de cette « chaîne de la mort », tant notre coopération est éloignée de ce crime. Ou, pour parler de manière moins abstraite et plus tangible, d’après vous, nous nous tenons à bonne distance de ce petit garçon dont le sang, jaillissant lorsqu’on lui arrache le cœur, ne nous souille pas, comme nous en sommes suffisamment éloignés. 

Moi, « votre pauvre fille indigne Catherine », je ne suis pas théologien pour discuter avec vous sur ceci ou sur tout autre sujet, mais pardonnez-moi si je ne puis m’empêcher de vous dire que mon âme féminine résonne plus profondément et répond plus naturellement à la voix solitaire qui crie dans le désert de notre bien-aimé berger Athanase, qui, tout en s’occupant de son troupeau dans un pays lointain, a élevé la voix en signe de protestation pour qu’elle résonne haut et fort sur de vastes distances, et avec lui je préférerais me « lever et proclamer au monde entier :  « Nous n’accepterons jamais cette injustice, même si elle est déjà si répandue en médecine ! Il n'est pas permis de traiter les enfants à naître, la vie des personnes les plus faibles et les plus vulnérables du monde entier, d’une manière si dégradante, de sorte que les plus forts, ceux qui sont déjà nés, puissent bénéficier en les utilisant d’un avantage temporel pour leur santé. » Et de même lorsqu’il nous demande : « Si vous pouviez voyager dans le temps et être témoin du meurtre horrible d’un enfant à naître, du démembrement de son corps, de la récolte de ses tissus, et voir ses cellules ensuite traitées en laboratoire, même s’il y avait des centaines de processus chimiques aboutissant à ce vaccin ou médicament particulier, pourriez-vous, en conscience, accepter un tel vaccin ou médicament dans votre corps ? », ma réponse est : « Non, je ne le peux pas. » En effet, mon cœur maternel, avec beaucoup d’autres, saigne quand je vois devant les yeux de mon esprit le massacre et le démembrement de nos propres saints innocents, et pleure avec « Rachel pleurant ses fils, refusant d’être consolée, parce qu’ils ne sont plus » (Jérémie 31 :15).

Cependant, la vraie raison pour laquelle je vous adresse cette lettre aujourd'hui, Père bien-aimé, est la suivante : nous sommes d’accord avec le Saint-Siège qu’en tant que Catholiques, il est de notre « devoir de faire connaître [notre] désaccord et de demander que [notre] système de santé rendent d'autres types de vaccins disponibles » (Dignitas Personae, sur certaines questions de bioéthique, 2008). En effet, bien que nous puissions être profondément en désaccord sur la moralité de l’acquiescement aux vaccins souillés par l’avortement, nous sommes très certainement d’accord pour dire qu’il est de notre devoir de protester contre ces pratiques. Pardonnez-moi donc, mon très cher Père, si j’ai manqué d’entendre votre voix, mais, je vous le demande : n’ai-je pas au contraire surtout entendu un silence retentissant de votre part ? Vous avez apaisé les craintes de votre troupeau quant au recours éventuel à des vaccins souillés du sang d’enfants avortés, mais où est votre protestation forte, vigoureuse et virile, contre la grave immoralité de leur fabrication ? Souhaitez-vous que nos âmes s’endorment dans l'indifférence dès que vous nous aurez rassurés que nous ne commettons aucun crime en recevant ce vaccin ? Pourquoi ce silence assourdissant ? Pourquoi n’entends-je pas crier votre voix virile, paternelle, sacerdotale, d’autant plus fort que vous avez accepté le recours à un vaccin immoral, puisqu’aucun vaccin moral n’a encore été produit ? Votre propre acquiescement ne vous incite-t-il pas à crier d’autant plus vigoureusement ? « Au Nom de Jésus-Christ doux Jésus », pourquoi votre cœur de berger ne fait-il pas crier votre voix dans le désert aride de notre monde dévoyé contre cet abus inconcevable des restes de ces enfants avortés ?

Veuillez croire, mon très cher Père, que ce n’est autre que le respect révérencieux que j’éprouve au fond de mon cœur pour vous, qui m’a empêché de garder le silence et m'a poussée à vous écrire cette lettre. Comme je l’ai dit, votre acceptation des vaccins souillés du sang d’enfants avortés m’a beaucoup peinée, mais votre manque incompréhensible de protestation est encore plus pénible. Je vous prie, au nom de « Marie, Rédemptrice du genre humain » (Oratio XI), par la Médiation Maternelle de laquelle Jean-Baptiste et sainte Elisabeth ont été remplis de l’Esprit Saint, ne vous taisez pas en ce 2 juillet, fête de la Visitation selon le Vetus Ordo, mais que vos cordes vocales résonnent et que votre cœur s’unisse à celui des petits qui vous sont confiés et au mien, ainsi qu’à ceux de tous les saints et anges du Ciel, par la récitation de la prière de réparation, que j’ai mise dans le post scriptum, et qu’un saint frère prêtre a composée pour le 31 mai, pour cette même fête, célébrée ce jour-là dans le Novus Ordo, en réparation du meurtre et de l’abus des enfants à naître. Car, comme le crie notre bien-aimé évêque Athanase : « Le sang des enfants assassinés dans le sein maternel crie vers Dieu à cause des vaccins et des médicaments souillés par l'avortement ! Que le Seigneur ait pitié de nous ! Kyrie, eleison ! »

« Je vous supplie très doucement au nom du Christ crucifié d’être obéissant à la volonté de Dieu, car je sais que vous ne voulez et ne désirez rien d’autre que de faire sa volonté, afin que cette sévère réprimande ne vous tombe pas dessus : « Maudit soyez-vous, car vous n'avez pas utilisé le temps et la force qui vous ont été confiés. » Je crois, mon père, par la bonté de Dieu, et en espérant aussi de votre sainteté, que vous agirez de telle sorte que cela ne vous tombe pas dessus. Je n’en dis pas plus. Pardonnez-moi, pardonnez-moi ; car le grand amour que je porte à votre salut, et mon grand chagrin quand je vois le contraire, me font parler ainsi… » (Lettre de Sainte Catherine au Pape Grégoire XI).

« Restez dans la douce et sainte grâce de Dieu. Je vous demande humblement votre bénédiction. Pardonnez ma présomption, que je présume de vous écrire. Doux Jésus, Jésus Amour » (Lettre de Sainte Catherine au Pape Grégoire XI).

Catherine de Sienne

P.S. Voici, Père bien-aimé, la prière à réciter en la fête de la Visitation :


Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Immortel, Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, Vous êtes le principe unique et indivisible de la création de la vie humaine. Dès le premier instant, chaque âme humaine porte Votre image. Aux yeux de Votre Divine Majesté, l’humanité est aujourd’hui accablée par l’indicible culpabilité du génocide de l’enfant à naître, suscité par Satan. « Homicide dès le commencement », le malin ne se contente pas seulement de détruire la vie humaine naissante, mais inflige des indignités supplémentaires en exploitant et en commercialisant les cellules et les organes des enfants à naître assassinés, élargissant la culture de la mort dans des proportions inimaginables. 

Dieu de Compassion, que nous avons si gravement offensé, aidez-nous à amender nos vies par des actes de pénitence et de réparation pour les multiples crimes contre la vie. Aidez-nous à changer les cœurs, les esprits et les lois pour respecter, aimer, défendre et servir la dignité humaine. Aidez-nous à mettre fin au meurtre industriel d’enfants à naître dont les corps sont maltraités, traités comme des marchandises, fouillés et privés du respect dû à toute personne humaine. Aidez-nous à témoigner courageusement de la valeur incomparable et du caractère sacré de la vie de chaque enfant à naître.

Par les mains de Marie, Mère de Dieu, et par l'intercession de sainte Élisabeth et de saint Jean-Baptiste, en union avec l’inépuisable pouvoir expiatoire du Sacrifice rédempteur du Christ, j'offre à Votre Majesté cet acte de réparation. Avec un cœur contrit et un esprit humble, je viens devant Vous, ô Dieu, et je Vous offre des actes de pénitence et de réparation pour ces péchés qui crient au ciel. Écoutez humblement ma supplication et ayez pitié. Amen.

Réciter : un Pater Noster, un Ave Maria, le Gloria Patri.  Invoquer : Marie Médiatrice, Mère de Dieu, Sainte Elisabeth et Saint Jean-Baptiste, priez pour nous.

 

Illustration : Sainte Catherine de Sienne, par Giovanni Battista Tiepolo, 1746,
Kunsthistorisches Museum, Vienne (Source : Wikimedia Commons)



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© leblogdejeannesmits

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci, chère Madame Smits,
D’avoir insisté et encore insisté et toujours insisté, avec nombre de publications, que les substances géniques qu’on veut nous injecter de force, oui de force, sont toxiques, pathogènes, et létales, bien logiquement meurtrières puisqu’étant le résultat des meurtres de petits enfants, meurtres qui crient vengeance au Ciel.
Nous sommes stupéfaits de découvrir qu’un éminent professeur, vaticaniste, approuve l’usage d’un tel sérum imprégné du sang des innocents. Mais il y a pire encore.
Face à tant de confusion, de dérision et d’illusion, votre témoignage est lumière qui brille dans les ténèbres et qui nous sert à tirer les conclusions qui s’imposent autant à la raison qu’à la bonne foi.
Nous remercions le Seigneur Dieu Trinité et vous remercions pour votre présence et votre engagement à nos côtés en ces temps manifestement décisifs.

”Reste avec nous Seigneur, car le soir approche et déjà le jour baisse” (Lc 24/22)

Bien à vous dans la vive espérance en Jésus-Christ

Anonyme a dit…

Marie-Julie Jahenny nous parle d'une Loi infame !

28 avril 1882 : "Une loi étendue sur la terre de ce royaume (la France, royaume de Marie) va remporter la victoire. Pas une seule contrée n'échappera à cette loi infâme. En beaucoup de lieux où l'on enseigne la religion, il y aura des révoltes contre le passage de cette loi de l'Enfer".
Même date : "Dès que la France entière sera sous cette loi, il ne faudra que trois mois avant la guerre à l'Eglise et au peuple, la guerre que j'appelle du sang, le plus grand des malheurs que le monde ait connu".
Encore même date : "Cette loi infâme paraîtra avec un grand nombre, et personne ne pourra s'y soustraire, ou bien la mort au fond des prisons".

Unknown a dit…

Je prie et supplie le cœur déchire,en union avec vous, l'amour Trinitaire de manifester Sa Puissance sur tous les coeursresponsables de cette abomination.courage et Espérance en la Miséricorde

Gaëlle Bretagne France a dit…

Merci!

 
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