Le pape François revisite le « salut du monde » et appelle le « nouvel ordre mondial » de ses vœux
C’est une petite relecture de la communion des saints ou je n’y connais rien. Ce qui devrait nous tarauder au sujet de notre sort pour l’éternité, et celui de nos frères en humanité qui sont bien loin de connaître tous le vrai Dieu et la Bonne nouvelle du salut. Est-ce à dire qu’il ne faut pas se préoccuper ni chercher à remédier aux injustices et aux souffrances ? Certes non. Mais nous connaissons le chemin : « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice. » Et ce royaume n’est pas de ce monde.
On retrouve ici la fascination du pape François pour les « mouvements populaires », en totale cohérence avec sa « théologie du peuple » dérivée de la théologie de la libération, et qui voit dans « le peuple » en tant que catégorie un « lieu théologique », source de vérité transcendante, donc. Et puis : quelle est la cause de nos malheurs, le péché originel et nos péchés individuels et collectifs (à travers la « culture de mort » notamment), qui offensent Dieu, ou nos manquements (réels ou supposés) à l’égard du « jardin sacré » ?Quant aux « choix politiques radicaux », ils s’alignent ici sur l’économie « verte » en pratique synonyme de socialisme et de perte de libertés.
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Le problème, ici, vient non de la volonté de moraliser et d’humaniser la finance et l’industrie, mais dans la définition que l’on donne de « l’inclusion des exclus » – car dans le langage mondialiste, on sait que cela vise notamment les migrants, les LGBT+, les minorités estampillées. Or on sait que le pape soutient à cet égard les ODD, Objectifs du développement de l’ONU, qui définissent en ce sens les actions à entreprendre.
Quels décombres ? Ceux créés de toutes pièces par les confinements à l’échelle mondiale, qui ont privé tant d’êtres humains de leur gagne-pain et de leurs libertés fondamentales, y compris celle de rendre le culte public à Dieu, et particulièrement au vrai Dieu ?
Autrement dit, le monde doit avancer de concert vers un même objectif défini en commun, dans cette « fraternité humaine » qui se définit – dans l’esprit du pape lui-même – à travers l’affirmation selon laquelle la diversité des religions est une sage volonté de Dieu.
On a déjà entendu cela quelque part, de manière plus ou moins identique : l’expression churchillienne a été maintes fois reprise, en substance, par un prince Charles (Nous avons une occasion en or de tirer quelque chose de bon de cette crise : ses ondes de choc sans précédent pourraient bien rendre les gens plus réceptifs aux grandes visions du changement), un Klaus Schwab (« La pandémie représente une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour réfléchir, réimaginer et réinitialiser notre monde »), un Emmanuel Macron parlant de « la bête de l’événement ». La question est bien sûr de savoir ce que l’on en fait : ici elle est clairement considérée comme un bien et une chance, mais un an plus tard, sa gestion finalement assez similaire dans le monde entier a donné les résultats catastrophiques que l’on sait quant aux libertés, à la santé mentale, à l’appauvrissement d’un très grand nombre…
Et pour ne pas gâcher cette crise, que faire ?
Au moins, c’est clair. Voici la citation complète :
Cela passe donc par un rejet suggéré des préférences nationales, des solutions prises au niveau mondial même si elles sont mises en œuvre localement, par un système d’assurance maladie unifié, universel et obligatoire.
Le pape condamne ainsi une nouvelle fois la fabrication d’armes, dans sa vision irénique et utopique d’une humanité unie par le haut, à l’exclusion, forcément, de la « seule internationale qui tienne » comme disait Maurras. C’est le rêve supranational qui nie la diversité des nations que Dieu, pour le coup, a voulue dans sa sagesse, et que les apôtres ont reçu pour mission non point d’unir, mais de baptiser.
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1 commentaire:
Rédemption, évangélisation.. Avez-vous lu 'La joie de l' Evangile'?
D'autre part, un pape est nécessairement mondialiste.
Pour comprendre ce pape, il faut sortir de nos réflexes spontanés, sinon on passe à côté.
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