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Steve Beshear, gouverneur démocrate du Kentucky |
Le gouverneur du Kentucky, Steve Beshear, a
publié un communiqué affirmant que les employés du gouvernement, et notamment les greffiers chargés de l'état-civil, doivent établir des licences pour les « mariages » homosexuels sous peine de licenciement. La menace formulée par le gouverneur démocrate précise que les fonctionnaires « sont tenus de reconnaître les mariages de même sexe comme valide et permettre à ceux-ci d'avoir lieu. » Elle a connu sa première exécution lorsque Steve Beshear a donné à un greffier (le « country clerk » comme on l'appelle aux Etats-Unis) l'ordre de choisir entre l'objection de conscience et la démission. C'est une mise en application concrète de l'arrêt
Obergefell v. Hodges par lequel la Cour suprême des Etats-Unis a imposé le « mariage » gay à tous les Etats de l'Union.
Le greffier en question, Casey Davis, fait partie des officiers d'état civil qui dans nombre d'Etats ont décidé de ne pas suivre l'injonction de la Cour suprême et qui refusent de fournir des licences en vue du mariage aux couples de gays ou lesbiennes.
Il a été convoqué par le gouverneur qui s'est montré intraitable. Steve Beshear lui a dit : « Délivre des licences de mariage ou démissionne ! ». « Je ne peux pas démissionner… », a déclare Casey Davis à la presse : « J'ai une hypothèque à payer. »
Davis espérait voir Beshear convoquer une session législative extraordinaire en vue de discuter de la question de la liberté religieuse des chrétiens du Kentucky, et plus largement de ceux qui adhèrent à la définition traditionnelle du mariage. Le gouverneur a rejeté sa demande au motif que l'opération serait trop onéreuse : il a préféré opposer à Davis un ultimatum qui marque le mépris des partisans du « mariage » gay à l'égard de ceux qui s'y opposent pour des raisons religieuses – mais aussi par charité et amour des personnes homosexuelles puisqu'ils estiment que leur activité leur fait un tort à la fois spirituel et physique.
Le coût d'une session extraordinaire des législateurs du Kentucky est estimé à 63.000 dollars ; il s'en est tenu 9 au cours de ces 10 dernières années. Au total, 57 des 120 greffiers que compte l'Etat ont réclamé par lettre la tenue d'un tel débat.
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Casey Davis : la prison plutôt que la complicité avec le « mariage » gay |
Casey Davis a refusé de plier devant les menaces du gouverneur Beshear: il ne compte ni délivrer des licences pour des « mariages » homosexuels ni démissionner. « La loi de la nature prévaudra sur n'importe quelle loi que l'homme mettra sur un bout de papier. Mon travail ne peut pas passer outre à ce que ma conscience autorise », a-t-il déclaré à la presse locale.
« Je ne suis pas à vendre », a-t-il insisté lors d'un manifestation en sa faveur peu avant son entretien avec le gouverneur. Davis a rappelé qu'il avait été choisi par les électeurs de son comté pour remplir la charge de greffier et qu'il avait juré « devant Dieu » de l'accomplir du mieux qu'il le pouvait . « C'est ce que j'ai l'intention de faire. »
Il a proposé que les licences pour « mariages » gays ne soient plus délivrées par des greffiers, personnes physiques, mais par voie automatisée en ligne, de même qu'on tient ses comptes ou que l'on fait ses courses en ligne. « Nous achetons nos permis de pêche et de chasse en ligne : pourquoi pas les licences de mariage ? Cela soulagerait les 120 greffiers de compté de cet Etat », a-t-il lancé.
Une autre greffière du Kentucky, Kim Davis, a refusé de délivrer une licence à deux gays qui voulaient se « marier » : la vidéo de leurs échanges a été postée en ligne et a déjà été vue plus 1,5 million de fois. Elle fait l'objet de poursuites de la part de l'American Civil Liberties Union (ACLU) qui réclame d'importants dommages et la saisie de la propriété de la greffière.
Si un partisans du « mariage » gay comme le gouverneur du Kentucky est prêt à sanctionner des objecteurs de conscience au nom d'une loi positive, l'affaire révèle que toutes les lois n'ont pas le même poids à ses yeux. Avant la décision de la Cour suprême, le Kentucky était sous le régime de l'amendement de « Protection du mariage » inscrit dans la loi de l'Etat. Jack Conway, procureur de l'Etat, s'était opposé en 2014 à la mise en œuvre cette loi au nom de son opposition à la « discrimination », en refusant d'interjeter appel contre une décision d'un juge de l'Etat qui avait ordonné que le « mariage » gay soit reconnu.
Casey Davis a dénoncé ce « deux poids deux mesures » en ajoutant que si la défense de sa liberté religieuse devait l'amener en prison, il était « prêt ».
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1 commentaire:
Je n'aurais pas cru voir cette ''stupidité'' de mon vivant (59 ans)....Ou est la LIBERTÉ d'EXPRESSION? J'ai le droit de ne pas être d'accord.......
Ce ne sont qu'un 'petit groupe'' qui dicte les lois. Qu'attendons-nous pour nous REVEILLER ? La FORCE du NOMBRE ça existe. Cessons d'être des ''Moutons'' et TENONS-NOUS DEBOUT! Sinon, ce sera SODOME et GOMORRHE.....le ''mariage gay'' c,est la destruction de la FAMILLE!
Miche
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