08 décembre, 2014

ONU : des leaders pro-famille de 39 pays demandent une protection pour la “famille naturelle”

Le vendredi 5 décembre, 200 leaders politiques, chercheurs, intellectuels et responsables sociaux représentant 39 pays du monde se sont réunis au siège de l’ONU à New York pour présenter au Secrétaire général Ban Ki-moon un manifeste demandant une protection institutionnelle pour la famille naturelle. Ils ont en même temps mis en avant la « violation systématique » des droits des pères, des mères et de la famille au niveau mondial, parlant de l’urgence de mettre en œuvre des politiques publiques et des législations au niveau des Etats.
Le manifeste qu’ils ont solennellement signé vendredi dit l’urgence d’intégrer dans les « Objectifs du millénaire » de l’ONU le renforcement et la protection de la famille naturelle, composée par un père, une mère et leurs enfants.
C’est à l’occasion du XXe anniversaire de l’Année internationale de la famille que s’est tenu le Sommet transatlantique des représentants politiques et sociaux. Il a voulu mettre en évidence l’absence de toute protection de la famille parmi les objectifs du programme de « développement durable » après 2015.
Les responsables ont remis à Ban Ki-moon une « Déclaration des droits de la famille » à faire respecter au niveau international : « La famille, basée sur le mariage entre un homme et une femme, est l’unité naturelle et fondamentale de la société qui mérite protection de la part de la société et de l’Etat », en tant notamment que premier moteur du développement économique et social durable dans le monde entier, affirme-t-elle.
Cette déclaration dénonce les « tentatives délibérées de dévaluer la famille, institution sociale par excellence, en particulier celles dirigées contre la nature authentique du mariage, les valeurs de fidélité et de solidarité de l’amour conjugal, et contre le respect du droit à la vie ». Elle met aussi en évidence les dégâts causés par le non respect des droits et de l’intégrité de la famille.
Rappelant que la famille est la seule communauté, au service du « bien commun », « conçue spécialement pour donner la vie, éduquer les enfants et pour protéger et prendre soin de ses membres les plus vulnérables », cette déclaration affirme l’inquiétude des signataires devant le fait « que la base même des droits humains soit délibérément distordue pour favoriser l’avancée d’intérêt personnels et idéologiques particuliers ».
Les signataires s’engagent, selon leurs responsabilités propres, à promulguer des lois favorables aux droits de la famille, à faire de ces droits des « priorités ».
Liste partielle des signataires

Zoltán Balog, ministre des ressources humaines et membre de l’Assemblée nationale de Hongrie ;
Jaime Mayor Oreja, membre du Parlement européen et ancien ministre des Affaires intérieures, Espagne ;
Jan Figel, vice-président du Conseil national de la République de Slovaquie ;
Katalin Novák, secrétaire d’Etat des ressources humaines pour le bien-être et l’inclusion sociale, Hongrie ;
Laima Andrikiene, membre du Parlement européen pour la Lituanie ;
György Hölvényi, membre du Parlement européen ;
Gergely Prőhle, sous-secrétaire d’Etat pour les affaires internationales et des Etats-Unis de Hongrie ;
Lynda Rose, Royaume-Uni ;
Robert Harris, Coordinateur conjoint du groupe famille et protaction des enfants de la Chambre des communes, Royaume-Uni ;
Cyril Svoboda, membre du Parlement, République Tchèque ;
Carina Joao Oliveira, membre du Parlement, Portugal ;
Lidia Bulcão, membre du Parlement, Portugal ;
Antonio Proa, membre du Parlement, Portugal ;
Javier Puente, membre du Parlement, Espagne ;
Luis Peral, membre du Sénat, Espagne ;
José María Alonso, membre du Parlement, Espagne ;
Margarita Durán, sénatrice d’Espagne ;
Rocío López González, membre du Parlement, Espagne.

Et en outre :
José Ignacio Echániz, ministre de la santé du gouvernement de Castilla-La Mancha ;
Lourdes Méndez Monasterio, membre du Parlement, Espagne ;
Liliana Negre, sénatrice d’Argentin ;
Luis Fernando Torres, membre du Parlement d’Equateur ;
Julio Rosas, membre du Parlement, Perou ;
José Darío Salazar, membre du Sénat, Colombie ;
Mariano Gervan, membre du Parlement d’Argentine ;
João Heliofar de Jesús Villar, procureur fédéral du Brasil ;
Les parlementaires mexicains Orlando Anaya, Raquel Jiménez, Luis Treviño Cabello, Alfredo Botello, Lucía Pérez, Fernando Rodríguez Doval, Lisbeth Lecona, Tanya Morgan, Carolina Garza, Kalyope Rodríguez, ainsi que les sénateurs Martha Palafox, José María Martínez y Daniel Ávila Ruiz.
Ilva Myriam Hoyos, procureur fédéral pour les droits des enfants et des familles, Colombie;
Martha Chávez, José Urquizo, et Martín Rivas Teixeira, membres du Parlement, Pérou ;
Steve King, représentant du district de l’Iowa ;
Chrisantus Wamalwa Wakhungu y Francis Njenga, membre du Parlement du Kenya, entre autres.

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