Le cardinal Medina parle des chrétiens en politique
« Les enquêtes, même si elles sont importantes, ne sont ni ne peuvent être le critère ultime et définitif pour choisir une option en tant qu'elle conduit au bien commun et à l'accomplissement de l'être humain », a-t-il affirmé lors d'une conférence organisée par l'Ecole nationale des leaders catholiques de Santiago.
Dénonçant le « relativisme » et la croyance au « dogme de la toute-puissance des majorités », il a félicité les « politiciens sensés, même s'ils sont agnostiques, la stratégie du dialogue ».
Mais, a-t-il précisé, « il est nécessaire d'avertir que le dialogue ne signifie pas partir de zéro, comme si tout était discutable et négociable ». « Un dialogue sincère implique de poser les points de départ de base des parties qui dialogue, et il ne prétend pas à ce qu'à travers des stratégies, des pressions, des menaces ou la prépotence, l'une des parties renonce à des principes non négociables ».
Dénonçant la prétention de militants homosexuels de faire taire l'Eglise dans la vie politique à leur propos, le cardinal Medina a souligné : « Ce que recherchent les mouvements homosexuels – et ce qu'ils obtiennent dans certains lieux – c'est que l'on reconnaisse l'activité homosexuelle comme totalement légitime, et que tout jugement négatif à ce propos puisse en venir à être considéré et même puni comme un délit. »
A propos de l'avortement, il a rappelé : « Nul n'a le droit de tuer un être humain innocent, parce que cette action a le nom terrible d'assassinat. Là il n'y pas de négociation possible. Cela explique le pourquoi de la très sévère peine d'excommunication que l'Eglise applique à ceux qui se rendent responsables de la réalisation d'un avortement. »
Le cardinal Medina a dit enfin le devoir de l'Eglise : « Notre lutte a pour objet d'obtenir que la vérité soit respectée, parce que nous croyons fermement que c'est sur elle que s'appuie la grandeur et la plénitude de chaque être humain, ainsi que celles des communautés et des sociétés où nous réalisons notre existence temporelle. »
Que peuvent faire les familles face aux menaces qu'elles affrontent ? Il a donné la clef : « La première arme dont dispose la familles pour se défendre, c'est la prière. Le père Peyton disait : “La famille qui prie ensemble, reste ensemble.” Je pense qui si dans la famille chrétienne aujourd'hui – dans toutes les familles – on disait le saint rosaire tous les jours, les choses iraient mieux. »
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