27 septembre, 2014
J’ai eu sans le savoir le nez
creux en publiant ici
hier mon article sur la loi « égalité femmes hommes » écrit au moment
du vote de la loi, en juillet dernier. La nouvelle est tombée il y a quelques
minutes : dans le cadre du plan d’économies de 50 milliards d’euros, le
gouvernement envisagerait de réduire de le congé parental qui serait désormais
limité à 18 mois pour la mère, contre 3 ans avant le vote de la loi.
Ce congé de trois ans est proposé
à partir du deuxième enfant et rencontre un succès qui dérange : il coûte
cher, et en outre il perpétue l’idée que les femmes sont contentes de rester à
la maison, affreux passéisme.
La loi d’égalité prévoyait que la
totalité du congé ne pouvait être pris qu’au cas où le père – pardon,
« l’autre parent » – en prendrait six mois. C’était déjà une négation
du rôle spécifique de la mère auprès des très jeunes enfants, mais comme après
tout il y a maintenant des « familles » avec « deux
papas », tout cela était cohérent. Avec l’idéologie du genre surtout.
Mais il faut l’être encore
davantage. Selon Le Parisien, c’est
au nom du « principe d’égalité » que le gouvernement fera lundi
l’annonce de ce nouveau pas vers l’« égalité réelle ».
Personne n’est dupe : si la
volonté idéologique du gouvernement Valls ne fait aucun doute, le motif premier
est économique. Tout le monde sait bien que dans la vraie vie, les pères ne
sont pas nombreux à vouloir ou à pouvoir interrompre leur activité
professionnelle pour s’occuper de la maison et des enfants. L’hypocrisie est
là : le gouvernement table sur les « stéréotypes de genre » pour
anticiper un marge désintérêt des pères pour ces 18 mois de congé qui leurs
seraient généreusement offerts – avec 300 à 400 millions d’euros économisés sur
la « branche famille ».
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1 commentaire:
Les socialistes et les féministes n'aiment pas les enfants. Ils en veulent toujours de moins en moins. Que ce soit par la contraception, par l'avortement, par la destruction des familles. Les socialistes et les féministes n'aiment donc pas non plus les mères de famille. Elles préfèrent les transformer en ouvrières, employées, fonctionnaires ou chômeuses.
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