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José Miguel Fortin |
Le directeur de
l’Institut de médecine légale d’El Salvador s’est opposé à la demande de grâce
formulée par dix-sept femmes condamnées à la prison pour infanticide, dix-sept
femmes qui servent de porte-drapeaux aux associations féministes qui réclament
la légalisation de l’avortement dans ce pays d’Amérique centrale.
J’avais
rapporté
ici
les conclusions de l’enquête d’une journaliste indépendante à propos de ces
femmes supposées avoir été condamnées pour avoir avorté dans des circonstances
qui auraient dû les exonérer de toute peine, voire pour avoir simplement subi
une fausse couche. Une agit-prop qu’avaient soutenu le Groupement citoyen pour
la dépénalisation de l’avortement thérapeutique, éthique et eugénésique et
Amnesty International. Evagelina Pilar del Sol a pu constater que ces femmes
condamnées à 30 ou 40 années de prison ne l’avaient nullement été pour des
avortements, mais bien pour des infanticides particulièrement sordides sur des
nouveau-nés.
José Miguel
Fortin, directeur de l’Institut de médecine légale de San Salvador, a confirmé
les conclusions de cette enquête journalistique sur le plan médical et légal,
assurant qu’il n’y avait eu ni naissances prématurées, ni complications
obstétriques, ni urgence pour la vie de ces femmes comme le soutiennent les
mouvements féministes.
« On a
prélevé les poumons de ces bébés, on les a mis dans du liquide et ils ont
flotté. C’est l’une des nombreuses preuves que les bébés sont bien nés. »
Ils ont été tués délibérément après leur naissance.
« Ce n’est
pas une affaire de fleurs langoureuses qui se fanent, comme l’a dit une de
leurs publicités. Ce qu’il faut dire, c’est que ces femmes ont beaucoup de
chance de vivre dans un Etat où la peine de mort n’existe pas, parce que ces
personnes, dans n’importe quel lieu aux Etats-Unis, auraient été confrontées à
la peine de mort », a déclaré José Miguel Fortin. « On prétend que ce
sont 17 personnes victimes d’un système d’oppression, qui ont été condamnées en
raison de complications obstétriques. C’est le premier grand mensonge. Il
s’agit en vérité de 17 personnes qui ont été condamnées pour avoir assassiné
leurs enfants. »
Une commission
législative se penche elle aussi sur la demande de grâce formulée début avril
en faveur de ces 17 femmes. Ernesto Angulo, son président, a fait savoir que
d’ores et déjà quinze cas ont été étudiés et que pour 12 d’entre eux, la
demande de grâce a reçu un avis défavorable. Il a précisé que le dernier
dossier étudié était celui d’un bébé qui a vécu 20 minutes au cours desquelles
il n’a cessé de pleurer ; il ne s’est tu – définitivement – que sous des
coups de machette qui l’ont tué.
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