06 juillet, 2014
Megan est une
petite fille dodue de 18 semaines qui se porte à merveille. Mais l’histoire de
sa venue au monde a tout du miracle. Au point que les médecins qui ont eu suivi
l’aventure de sa maman, Michelle Hui ont décrété qu’elle devait être
particulièrement « bénie ». Car l’enfant a survécu à une fausse
couche et à la pilule abortive.
Michelle, 31
ans, était enceinte de 6 semaines et se rendait vers la gare pour aller au
travail. Soudain, elle a commencé à saigner abondamment. Paniquée, elle appelle
son mari : « Je suis en train de perdre mon bébé ! » Ross
Hui s’occupe des deux autres enfants du couple, Mya, 4 ans, et Noah, 2 ans, il
ne peut les laisser pour venir la chercher. Elle rentre seule, puis elle
rejoint l’hôpital Rotunda de Dublin.
Cinq
échographies vont permettre aux médecins d’établir qu’elle a effectivement
perdu son enfant. Pour s’assurer que son utérus est bien vide – dans le cas
contraire, elle risque une grave infection – on lui prescrit deux pilules
abortives et elle reste sous surveillance jusqu’au lendemain.
Il ne s’agit
pas pour autant d’un avortement volontaire. Mais bien d’un soin après une
fausse couche, une mesure de précaution dans une situation où l’enfant à naître
a cessé de vivre et a été expulsé.
Michelle Hui raconte
qu’elle était « dévastée ». Le lendemain soir, elle sort avec des
amis. Boit une bouteille et demie de vin. « Je n’avais jamais bu autant.
Je ne suis pas une buveuse. » Pour elle et pour son mari, pas de doute,
même en tout début de grossesse, ce n’est pas un embryon ou un fœtus que l’on
perd, mais un fils ou une fille…
Toujours pour
s’assurer que tout allait bien, les médecins ont alors demandé à Michelle de
subir un test de grossesse – non parce qu’elle pouvait être toujours
enceinte, mais pour vérifier s’il restait des caillots dans l’utérus. Test
positif. On décide de pratiquer un curetage.
C’est alors que
se produit le miracle. Un dernier scan de contrôle permet au médecin de déceler
ce qu’il ne se serait jamais attendu à voir. Incrédule, il part chercher un
collègue plus expérimenté. « Vous n’allez pas le croire : il y a un
battement de cœur », dit-il enfin à la maman, ivre de bonheur cette fois. Michelle, enceinte de jumeaux, avait bien
perdu l’un des enfants. Mais l’autre, inexplicablement, a survécu à tout. Et a
probablement été caché, lors des échographies au moment de la fausse couche,
par le sang et les caillots qui ont créé une « ombre », ont expliqué
les médecins. Ils ne s’expliquent pas que le deuxième bébé n’ait pas été vu d’emblée,
ni qu’il ait survécu au mifepristone…
Ce petit
battement de cœur a été accueilli dans la joie. Megan est née le 25 février, à
près de 3 kg, elle est parfaitement normale.
« Elle est
notre petit miracle », assure Michelle. « Nous avons toujours été une
famille forte, mais cette histoire nous a rendus plus forts encore. Je n’aurais
pas pu traverser cette épreuve sans mon mari et mes deux enfants. Cela a été incroyablement
difficile, mais aujourd’hui nous avons une petite fille précieuse et en pleine
santé. »
• Voulez-vous être tenu au courant des informations originales paraissant sur ce blog ? Abonnez-vous gratuitement à la lettre d'informations. Vous recevrez au maximum un courriel par jour. S'abonner
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire