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04 novembre, 2014

Le parlement britannique vote contre l’avortement sélectif

Véritable fléau dans les pays asiatiques, l’avortement sélectif pour favoriser la naissance d’un enfant du sexe désiré existe aussi dans les pays développés. Le Parlement britannique a adopté mardi, à une majorité écrasante, une loi bannissant les avortements à cette fin : 181 élus contre 1. La deuxième lecture du texte est attendue pour janvier.
La British Pregnancy Advisory Service (service public de conseil pour la grossesse) ne voit pas où est le problème dans la mesure où la loi de 1967 autorisant l’avortement ne l’évoque pas, et donc n’interdit pas. Cela revient à couvrir le « féminicide » – le plus souvent, en effet, ce sont les petites filles qui sont éliminées.
Fiona Bruce, provie et profamille
La loi, portée par Fiona Bruce, aura été soutenue a contrario par le fait que le représentant de la couronne a refusé l’an dernier d’engager des poursuites en cas d’avortements pratiqués pour la seule raison du sexe de l’enfant, au motif que la loi en vigueur « ne les interdit pas ».
Il s’est pourtant trouvé une journaliste, Reni Eddo-Lodge, pour dénoncer le caractère « discriminatoire » de la mesure, assurant qu’elle servira surtout contre les communautés ethniques soupçonnées de préférer les garçons aux filles puisque chez les autres le problème ne se pose guère. « C’est une mesure anti-choix promue par des anti-choix », écrit-elle, ses motivations sont « sinistres » et rendent compte de la « créativité croissante des stratégies mises en place par le lobby anti-choix pour restreindre les droits reproductifs des femmes ». Il s’agit, ajoute-t-elle, d’enfoncer un coin dans le système des droits reproductifs, en même temps que de justifier le « profilage » racial à l’égard des femmes en provenance du Pakistan, de la Chine, du Bangladesh et de l’Afghanistan.
« Le texte desservira les enfants des diaspora – des immigrées de deuxième et troisième génération qui ne souscrivent pas à la politique de leurs pays d’origine », écrit-elle encore, arguant que seule l’éducation des femmes mettra fin à la préférence pour les garçons.
Le problème est en effet que pour le lobby de l’avortement, celui-ci n’est pas seulement un droit, mais un bien.

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07 janvier, 2013

ONU : l'avortement sélectif des filles augmente en Europe

C'est une étude des Nations unies qui l'affirme : le nombre des avortements sélectifs des filles va croissant en Europe, une tendance qui se lit dans les statistiques de naissance où les garçons sont de plus en plus sur-représentés. L'Inde, la Chine et autres pays « émergents » n'ont plus l'apanage de ces tristes statistiques rendues possibles par l'existence de ce qu'il est convenu d'appeler « l'interruption volontaire de grossesse » : dès lors qu'elle est légale à la demande, en effet, pourquoi se priver ?

Sans vraiment de surprise on notera que c'est dans des pays européens à forte présence musulmane que cette préférence « culturelle » pour les garçons se traduit par un surcroît de naissances « mâles » : en Albanie, il en naît 112 pour 100 filles ; au Kosovo la proportion est de 110 pour 100 ; au Montenegro, 109.

Le taux ordinairement constaté à travers le monde est de 105 naissances de garçons pour 100 naissances de filles, un déséquilibre dû à la prévoyance de la nature – pour ne pas dire la Providence – pour compenser la plus forte mortalité des bébés et des enfants mâles et aboutir, dans une région donnée, à l'équilibre entre hommes et femmes.

Les experts de l'ONU attribuent l'asymétrie au fait que dans les cultures « archaïques » des pays balkaniques comme l'Albanie, le Kosovo, le Montenegro, le garçon est perçu comme l'héritier du clan et celui qui va le perpétuer, alors que la fille en se mariant va renforcer un autre clan. A quoi s'ajoutent la pauvreté et le statut social inférieur de la femme dans ces régions… (Tiens, pourquoi ?)

Si l'avortement sélectif des filles demeure interdit, la source de cette information, Deutsche Welle en langue espagnole, affirme de manière intéressante qu'en Albanie on tirerait argument des avortements illégaux en augmentation, sans doute pour répondre à la demande de sélection, pour justifier les avortements légaux. Air connu.

Mais le journal souligne que d'autres pays européens sont touchés par le phénomène. Le sexe des enfants à naître n'étant connu qu'à partir des 14 semaines révolues de gestation, date à laquelle l'avortement est illégal dans beaucoup de pays européens,  ilon parle ainsi d'un « tourisme d'avortement » qui s'organise entre le Danemark et la Suède où l'opératiojn est légale jusqu'à 18 semaines.

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