Mgr Arthur Roche dénonce l’« individualisme » et le « relativisme » des fidèles de la messe traditionnelle
« Je pense que l'un des problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui est que nous vivons dans un monde très individualiste, un monde très relativiste, où la préférence individuelle se place au-dessus du bien commun et de l’expression commune. Je pense que c’est une chose très dangereuse, et c’est une chose qu’en tant que chrétiens, nous devons vraiment prendre très au sérieux. »
« Ce n’est pas la messe du pape, ce n’est pas ma messe, ce n’est pas votre messe. C’est la messe de l’Eglise. C’est la manière dont l’Eglise a décidé que nous nous exprimons en tant que communauté dans le cadre du culte, et la manière dont nous nous imprégnons des livres de la liturgie de la doctrine de l’Eglise. »
« Ce qui nous a été donné par le concile, qui a classé et concrétisé l’enseignement de l’Église sur elle-même et sa compréhension du rôle des baptisés et de l’importance de l'Eucharistie et de la vie sacramentelle de l’Église, n’est pas sans importance pour l’avenir de l’Église. »
« Lorsque nous allons à la messe, même si la musique n’est pas celle que nous choisirions personnellement – et encore une fois, c’est l’individualisme qui entre ici en jeu – nous devons nous rendre compte du fait que nous nous tenons aux côtés du Christ sur sa croix, qui redonne tout au Père à travers cette Eucharistie. »
« La messe rend présent tout ce que le Christ a fait pour notre salut ; pas simplement pour, vous savez, le salut de Jim ou de Mary, mais pour notre salut. Nous sommes l’Église. Nous ne sommes pas des individus. Nous appartenons à un corps qui se définit par les enseignements du Christ que nous avons reçus dans la fidélité, et que nous devrions, dans la fidélité, également mettre en œuvre afin de créer cette unité et de créer cette harmonie. »
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