Deux autres points concernant le témoignage de M. Graham sur la lignée HEK-293 méritent d’être mentionnés : le fait que les cellules qu’il a utilisées pour son expérience étaient dans le congélateur au moment de son arrivée au laboratoire et qu’il avait cru comprendre que l’avortement avait été pratiqué à des "fins thérapeutiques" car l’avortement n’était pas légal dans le pays à l’époque. Aucun de ces faits ne change la nature de la lignée cellulaire HEK-293 ou son
statut moral douteux.
En particulier, le fait que les cellules aient été conservées dans le congélateur donne plus de crédit à la déduction selon laquelle HEK-293 provient d’un fœtus avorté. Le succès et la longévité de HEK-293 suggèrent que le spécimen était remarquablement bien adapté à la culture. En raison de l’impossibilité biologique de créer une lignée cellulaire vivante à partir de tissus morts, et de l’improbabilité pratique et biologique d’obtenir des tissus vivants à partir d’un fœtus avorté (fausse couche), il est beaucoup plus probable que le bébé dont HEK-293 est issu ait été avorté et vivant au moment de l’extraction du tissu - ou tout au plus décédé depuis quelques instants seulement. Dans une interview donnée à ALL, le Dr. C. Ward Kischer, embryologiste et professeur émérite d’anatomie du Collège de Médecine de l’université de l'Arizona,
a déclaré ce qui suit concernant les cellules obtenues pour des lignées cellulaires de fœtus avortés : « Pour pouvoir maintenir 95 % des cellules, le tissu vivant devrait être préservé dans les 5 minutes suivant l’avortement. (…) En moins d’une heure, les cellules auraient continué à se détériorer, rendant le spécimen inutile. »
Pour finir, je sais qu’un certain nombre de questions ont également été posées à LifeSite au sujet des avortements par césarienne, et cela rejoint la déclaration de M. Graham sur les avortements thérapeutiques. Je vais citer directement
un article de Children of God for life qui comprend des sections d’articles scientifiques décrivant comment ces avortements « thérapeutiques » sont pratiqués :
Les scientifiques ont noté qu’il s’agissait de fœtus intacts (et non d’embryons, soit dit en passant, puisque la plupart ont largement dépassé le stade embryonnaire). Tout comme les avortements de New York obtenus par césarienne, ceux pratiqués à l’hôpital Lying-in/Women’s Hospital de Boston entre la fin des années 1940 et le début des années 1950 étaient également réalisés ainsi.
Selon les docteurs Enders et Wells, qui ont remporté le prix Nobel pour leurs recherches sur la polio :
Cela a été obtenu sous précautions stériles au moment d’une hystérotomie abdominale pour des raisons thérapeutiques. Des embryons de 12 à 18 semaines de gestation ont été utilisés. Rarement, des tissus ont été obtenus à partir de fœtus mort-nés, ou de prématurés lors de l’autopsie... Dans les expériences sur la propagation prolongée du virus, trois sortes de matériaux embryonnaires ont été utilisés : des éléments de peau, de tissu conjonctif et de muscle ; du tissu intestinal ; du tissu cérébral. Les tissus embryonnaires étaient préparés de la manière suivante. Chaque fois que cela était possible, l’embryon était retiré de la poche amniotique en prenant des précautions stériles, transféré dans une serviette stérile et maintenu à 5° C jusqu’à la dissection. [11]
Pour expliquer cela plus en détail, le type d’avortement pratiqué - « hystérotomie abdominale » – qui est un type de césarienne, et non une hystérectomie – était un indice révélateur de ce que faisaient ces médecins. Selon le Journal of Obstetrics and Gynecology, parce que l’hystérotomie abdominale est considérée comme une chirurgie majeure et non comme une méthode de routine pour mettre fin à une grossesse précoce, ils ont précisé : « Elle n’est pratiquée que dans des circonstances particulières, par exemple lorsqu’une stérilisation est nécessaire en plus de l’interruption de grossesse, comme dans le cas d’une maladie cardiaque, du diabète, de la tuberculose ou d’une maladie mentale. Sinon, elle est employée après le deuxième trimestre. »
Le Dr Gonzalo Herranz, professeur d’histologie et d’embryologie générale à l’Université de Navarre, en Espagne, qui est un fervent défenseur de la vie et s’oppose catégoriquement à ce type de recherche, décrit comment les avortements devraient idéalement être pratiqués lorsque du matériel fœtal est utilisé :
« La bonne manière consiste à avoir recours à la césarienne ou à l’ablation de l’utérus. C’est la seule façon de garantir la stérilité bactériologique. Dans les deux cas, donc, pour obtenir des cellules embryonnaires à mettre en culture, il faut adopter un avortement programmé, en choisissant l’âge de l’embryon et en le disséquant de son vivant pour prélever des tissus à placer dans un milieu de culture ». [12]
Citation 11 : Thomas H. Weller, John F. Enders, Frederick C. Robbins et Marguerite B. Stoddard ; Studies on the Cultivation of Poliomyelitis Viruses in Tissue Culture : I. The Propagation of Poliomyelitis Viruses in Suspended Cell Cultures of Various Human Tissue ; Journal of Immunology 1952;69;645-671
Citation 12 : Pietro Croce, MD, Vivisection or Science - a choice to make, Fetal Experimentation-Over the top ; Part 1, p. 99-108.CIVIS, 1991, Fondation Hans Ruesch.
En raison de la nécessité de maintenir une culture stérile de tissus pour le développement d’une lignée cellulaire, il semble raisonnable de conclure qu’il aura fallu - au minimum - un arrangement préalable pour obtenir des tissus stériles et non macérés du foetus utilisé pour la HEK-293. Le moyen le plus simple et le plus sûr d’y parvenir est la méthode chirurgicale d’extraction du fœtus entier que j’ai décrite dans mon interview et qui est citée ci-dessus.
Il faut engager fortement les Fidèles, à l’exemple du Prophète, à prier de cette manière vraiment salutaire, et bien leur montrer la différence qui existe entre la prière des infidèles et celle des Chrétiens.
C’est qu’en effet les infidèles prient aussi et avec ardeur. Ils demandent à la Divinité la guérison de leurs plaies et de leurs maladies, ils la supplient de les faire sortir des maux qui les accablent, ou qui les menacent. Mais en même temps, ils placent le principal espoir de leur délivrance dans les remèdes de la nature ou de l’art. Ils vont plus loin même, car ils acceptent sans scrupule les remèdes du premier venu, quand même ils sauraient que ces remèdes ont été préparés avec sortilèges, magie et intervention du démon. Il suffit pour les déterminer qu’ils aient le moindre espoir de recouvrer la santé.
Mais la conduite des Chrétiens est bien différente. Dans leurs maladies, dans leurs adversités, Dieu est leur principal refuge et, à vrai dire, leur seul soutien. Précisément parce qu’ils Le reconnaissent, et L’adorent comme l’Auteur de tout bien, et leur Libérateur, ils n’oublient point que les remèdes n’ont de vertu curative que celle que Dieu leur a donnée, et par suite qu’ils ne sont utiles aux malades qu’autant que Dieu le veut. La médecine en effet vient de Dieu, qui l’a donnée Lui-même aux hommes pour guérir leurs maladies. De là ces paroles de l’Ecclésiastique: « Le très Haut a fait produire à la terre les remèdes, et l’homme prudent ne les dédaignera pas. » Aussi ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ne mettent point dans ces remèdes leur principal espoir de guérison ; mais ils se confient surtout en Dieu qui est le Créateur même de la médecine.
C’est pourquoi nos Saints Livres reprennent fortement ceux qui ont trop de confiance dans la science, et ne demandent aucun secours à Dieu. Il y a plus, ceux qui mènent une vie conforme aux préceptes du Seigneur, s’abstiennent de tous les remèdes que Dieu n’a pas destinés à cette fin ; quand même ils seraient assurés de guérir par ce moyen, ils ne laisseraient pas de les avoir en horreur comme des artifices et des enchantements du démon. [C’est moi qui souligne.]
Il ne devrait pas être nécessaire de recourir à une argumentation extraordinaire pour établir que Dieu n’a pas voulu que les corps des bébés assassinés soient utilisés à des fins médicales. Abstenons-nous donc de ces vaccins souillés par l’avortement et ne soyons pas coupables de refuser de suivre les lois de Dieu.
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