De l’affaire Alfie Evans au lobby LGBT : le juge Hayden qui refuse son transfert est un activiste pro-gay
Le juge Anthony Paul Hayden qui a rendu plusieurs décisions de mort dans l’affaire Alfie Evans fait partie d'une association judiciaire pro LGBT, et il est également le coauteur d'un manuel juridique sur les enfants des couples de même sexe. L'histoire ne dit pas s'il est également franc-maçon, mais il est à l’évidence l'homme de la situation, le magistrat qu'il fallait pour aider la culture de mort à faire sa mue en dictature de la culture de mort.
En tant que membre du BLAGG (Bar Lesbian and Gay Group : groupe lesbien et gay du barreau), Anthony Paul Hayden fait partie de ces juristes qui soutiennent les « lesbiennes, homme gay, bisexuel et personne transgenre à tous les niveaux » des professions judiciaires. BLAGG s'est ainsi réjoui de sa nomination en tant que juge de la Haute Cour de Manchester en 2013, avec une spécialisation dans les affaires familiales. Le 23 novembre 2016, le juge Hayden prenait la parole aux côtés des responsables de cette association pour une soirée de « réseautage » à laquelle étaient invités les « membres LGBT » et autres professionnels du barreau.
Avec les cas médicaux relatifs aux adultes vulnérables, ce sont les cas impliquant des enfants – particulièrement sur le plan des libertés civiles – qui l'intéressent au plus haut point.
Dans le livre qu'il a cosigné avec quatre autres auteurs, le juge Anthony Paul Hayden s'intéresse à tous les aspects de l'homoparentalité, avec des conseils spécifiques, notamment pour ceux qui veulent avoir recours à une mère porteuse (la GPA) rémunérée, pratique interdite au Royaume-Uni où la gestation pour autrui est autorisée dans la mesure où elle est gratuite seulement. On trouve ainsi toutes sortes d'indications sur la manière de réaliser une GPA commerciale à l’étranger : chose possible si on arrive à démontrer qu'on a défrayé l’intéressée des dépenses encourues (ou le manque à gagner professionnel ?).
Le même livre s'attarde sur l'idée de la disparition de la « vieille présomption » selon laquelle le parent biologique est automatiquement le parent légal.
Bref, une approche totalement révolutionnaire visant à exploser le modèle familial traditionnel ; d'ailleurs le juge Hayden évoque dans la préface de l’ouvrage « le concept en perpétuelle évolution de la famille ». « Nous faisons plus attention à notre manière de parler aujourd’hui », ajoute-t-il, faisant référence à la série de lois de non-discrimination adoptée au Royaume-Uni : « Elles fournissent le cadre d'une société beaucoup plus juste pour l'avenir où les options pour les enfants seront étendues, en les maintenant au centre du processus légal. » C’est un livre qui n'aurait pas pu être écrit il y a 20 ou même 10 ans, note un chroniqueur. En effet…
On comprend mieux l'irritation du juge lorsque l’avocat de Tom Evans, Paul Diamond, évoquait mardi des questions de « civilisation » pour réclamer le droit des parents de prendre les décisions médicales pour leurs enfants.
C'est sous la pression de l’United Grand Lodge of England que Jack Straw est revenu sur cette exigence en 2009, après que ladite loge eut menacé d’engager des poursuites à la faveur d'une récente décision de la Cour européenne des droits de l’homme. C'est en 2007 que la CEDH avait donné raison à des maçons italiens voulant faire connaître que l'obligation pour un fonctionnaire de déclarer son appartenance à la franc-maçonnerie portait atteinte à son droit à la libre association et constituait une discrimination.
Justifiant sa décision de 2009, Jack Straw affirmait qu'une enquête avait révélé qu'on n’avait trouvé aucun élément indiquant qu'il y eût des « irrégularités ou des fautes professionnelles » liées à l'appartenance d'un juge à la franc-maçonnerie et que le maintien de la règle serait « disproportionné ».
De toute façon il est aujourd'hui possible, comme le montre le cas du juge Hayden, d'être magistrat et d'afficher ses préférences pour la défense de l’idéologie LGBT et de la redéfinition (ou plutôt, la dénaturation) de la famille.
Pour la petite histoire, le juge Hayden a reçu entre 2005 et 2006, alors qu'il était encore avocat, l'équivalent de près de 350.000 euros bruts au titre de l'aide juridictionnelle pour des affaires concernant des enfants, faisant ainsi partie des 10 avocats ayant sur cet exercice perçu les plus fortes sommes sur les deniers publics.
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