02 décembre, 2014
Un rapport de la FIDH, en
partenariat avec la ligue sénégalaise des droits de l’homme et la Raddho assure
que l’interdiction de l’avortement au Sénégal « met la vie des femmes en
danger ».
Paradoxe : dans ce pays,
l’avortement est justement autorisé lorsque la vie de la mère est en danger.
Pour la FIDH, cela ne suffit pas : les cas de viol et d’inceste doivent
aussi être prévus dans ce pays où les femmes qui avortent encourent deux ans de
prison.
En fait la FIDH – comme dans tous
les pays où il a été fait campagne pour la légalisation de l’avortement –
voudrait au fond voir légalisé l’avortement tout court puisque l’avortement
clandestin se pratique « dans les pires conditions » au Sénégal.
« 8 à 13 % » des décès maternels y sont liés, selon le rapport
de la FIDH.
Celle-ci affirme ne pas demander
la légalisation de l’avortement au Sénégal, « mais seulement d’autoriser
l’avortement pour ces cas de viol et d’inceste ; c’est bien le
minimum », affirme Aboubacry Mbodju de la Rencontre afrircaine de défense
des droits de l’homme.
De qui se moque-t-on ? Si
l’avortement clandestin est ce qui cause les morts maternelles, ce n’est pas
son autorisation dans ces cas de viol et d’inceste qui va sensiblement faire
baisser leur nombre.
Mais ainsi fonctionne l’agit-prop,
avec l’espérance d’enfoncer la porte une fois le doigt passé dans l’ouverture.
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