18 octobre, 2014
Voice of the Family, le groupe
d’associations laïques catholiques pour l’intégrité du mariage, rapporte les
paroles de Mgr Rino Fisichella à La
Stampa, soulignant qu’il laisse lui aussi régner la confusion en opposant
droit de l’Eglise et solutions de fait. Permettriez-vous que des divorcés
« remariés » accèdent à l’Eucharistie dans certains cas ?,
demandait le journaliste.
Réponse : « Je ne veux
pas commencer à juger et à théoriser sur des cas spécifiques. Mais qui, dans le
monde d’aujorud’hui, peut dire qu’il n’a pas dans sa propre famille le cas de
personnes qui vivent ensemble ou qui divorcent ? Malheureusement, nous
sommes immergés dans une réalité où la beauté du mariage a été blessée. L’accent
a été trop mis sur la dimension canonique, ou légale du mariage, ce qui nous a
souvent conduit dans les eaux du légalisme. Récupérer la dimension
sacramentelle rendrait plus facile le fait de trouver des solutions
différentes, en continuité avec la doctrine d’origine. Ici nous revenons à la
primauté de la conscience. Evidemment, ce doit être une conscience qui est
éclairée par la Parole de Dieu, qui est réfléchie et qui accepte l’obéissance
d’un chemin. »
La conséquence objective d’une
telle présentation du rôle de la conscience est d’admettre qu’elle puis
modifier au cas par cas la doctrine, au lieu que ce soit la Vérité qui
l’éclaire et qui lui montre le chemin…
Le cardinal Christoph Schönborn,
archevêque de Vienne , a affirmé jeudi matin qu’il ne faut « pas de
relativisme, certainement pas ! » Il a rappelé l’importance de la
doctrine, mais en invoquant lui aussi la « gradualité » et expliquant
qu’il est favorable à cette nouvelle « herméneutique » inventée pour
assimiler les parcelles de vérité dans les autres religions à celles présentes
dans les unions non sacramentelles des chrétiens. « Par exemple, que les
nombreuses situations de cohabitation avant le mariage sacramentel ne
soient pas uniquement vues du point de vue de ce qui manque, mais de ce qui est
déjà promesse, de ce qui est déjà là… C’est une des intentions du travail de ce
synode », a-t-il dit, selon Zenit.
Sur l’homosexualité, il a pris
soin distinguer entre le respect dû aux personnes et leur
« comportement ». Je ne sais pas ce que sera le texte final mais
certainement il y aura « l’accueil », parce que c’est élémentaire.
Mais il a ajouté : « Quand j’ai dit dans mon interview, je crois
au Corriere j’ai noté, à propos d’un couple de jeunes du même
sexe, que je ne dis pas que je suis heureux, que je suis d’accord, mais – comme
une participante allemande au synode, une auditrice l’a demandé : « S’il vous plaît, ne regardez pas
d’abord dans la chambre à coucher mais dans le living room des familles » –
ces deux jeunes, je peux dire que ce sont de merveilleuses personnes humaines.
L’un est tombé gravement malade et la façon dont l’autre a pris soin de lui
était exemplaire. Voilà. »
C’est encore et toujours la même
confusion. Elle s’inscrit dans la logique de ses déclarations
favorables aux partenariats civils, l’an dernier.
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