12 octobre, 2014
La commission de la science du
National, la chambre basse de l’Assemblée suisse, vient de recommander
à cette institution d’adopter une motion du Conseil des Etats demandant un
durcissement des conditions d’obtention d’analyses précoces, pour éviter les
avortements liés au sexe de l’embryon.
Même si ces tests sont déjà
interdits par la loi suisse, il est apparu que les couples peuvent assez
facilement contourner l’obstacle en recourant à des tests non invasifs réalisés
dès la 9e semaine de grossesse, bien avant la fin du délai légal d’avortement
fixé à 12 semaines.
On envisage d’interdire aux
laboratoires de transmettre l’information sur le sexe de l’enfant dans la
mesure où elle n’a pas d’utilité pour la détection de futures maladies –
l’avortement eugénique étant dans ce dernier cas autorisé.
La commission du National souligne
toutefois la difficulté de contrôler le recours aux tests permettant de déterminer le sexe de
l’enfant à naître dans la mesure où ils sont proposés par des laboratoires
étrangers qui ne peuvent pas être soumis à la réglementation suisse.
Et comme les procédures dont de
plus en plus simples – on sait que les tests sur le sang de la mère
permettent d’obtenir un nombre toujours croissant de renseignements sur
l’enfant qu’elle porte – il est prévisible que les tests puissent être bientôt
effectués par les médecins eux-mêmes, sans passer par un laboratoire.
En fait, si l’on veut, en Suisse
ou ailleurs, vraiment tout faire pour arrêter le génocide des filles ou
l’avortement en raison du sexe de l’enfant, il n’y a qu’une solution
efficace : interdire l’avortement tout court, qui tue dans tous les cas.
Ou à tout le moins en finir avec le dépistage de plus en plus serré d’un nombre
croissant de maladies, d’anomalies génétiques ou de prédispositions à telle ou
telle maladie dans la mesure où il a pour seul but de recommander l’avortement.
• Voulez-vous être tenu au courant des informations originales paraissant sur ce blog ? Abonnez-vous gratuitement à la lettre d'informations. Vous recevrez au maximum un courriel par jour. S'abonner
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire