09 octobre, 2014
• Le cardinal Gerhard Müller,
préfet de la congrégation pour la Doctrine de la foi, a indiqué que
l’atmosphère est très amicale : « Nous nous respectons tous, mais
nous sommes très conscients que la Parole de Dieu est le fondement de tout
notre agir ecclésial, de tout ce que nous disons. » Il a ajouté qu’il
estimait nécessaire que toutes les interventions soient publiées comme
naguère(ce n’est pas prévu, en tout cas de manière nominative) : « Je
pense que tous les chrétiens ont le droit d’être informés de l’intervention de
leurs évêques. »
• Au cours de cette troisième
journée, il a été question du mariage civil et de la manière de l’utiliser
comme un marche-pied vers le mariage sacramentel. « Il s’agit de prêter
attention aux éléments du mariage civil qui existent déjà dans nos cultures et
dans nos sociétés, et d’utiliser ces éléments comme un tremplin pour une
meilleure compréhension, ou pour amener les gens à s’approcher du mariage
sacramentel », a déclaré le P. Thomas Rosica, porte-parole anglophone lors
du point presse.
Il a également été question de
l’effet des migrations massives sur le mariage et la famille, avec notamment
l’émigration des pères ou des mères partis loin de leurs pays pour trouver du
travail. « Cette décision prise pour l’amour de la famille aboutit souvent
à la désintégration de la famille ».
On a parlé de terminologie, et de
la différence du sens des mots dans la culture laïque ou dans le langage de
l’Eglise. « Ce que la société civile glorifie comme symbole de victoire et
de libération, comme le divorce, l’avortement, l’euthanasie, sont précisément
les choses qui détruisent le tissu de la société », a expliqué le P.
Rosica.
• La veille, le cardinal
britannique Vincent Nichols avait évoqué devant la presse la « loi de la
gradualité » qui « nous permet de faire un pas à la fois dans notre
recherche de la sainteté de nos vies ». Il n’y a pourtant pas de
gradualité par rapport à ce qui est intrinsèquement mauvais – imaginez-vous une
situation où l’on dirait que la Shoah devait cesser
« graduellement », en faisant progressivement moins de
victimes ? La question est bien de savoir ce qui est gravement peccamineux
et ce qui ne l’est pas, tout en insistant sur le fait que Dieu peut tout
pardonner dans l’océan de sa miséricorde, à condition de l’accepter comme le
pardon d’un mal avoué et regretté…
Le porte-parole hispanique, le P.
Manuel Dorantes, a noté qu’un des intervenants avait prôné une attitude
« offensive » plutôt que « défensive » ; ne pas se focaliser sur les « défis »
auxquels le mariage se trouve confronté mais à « mettre en évidence le
bien du mariage et à promouvoir la vie de famille ». « L’Eglise s’est
trop focalisée sur le rejet du mariage homosexuel, a dit un évêque, ce qui l’a
empêchée de présenter une image attrayante et complète du mariage. » Mais
alors pourquoi exclure les homosexuels de cette belle et séduisante
réalité ?
• Quant au prélat qui a déclaré que les termes « vivre dans le péché », « intrinsèquement désordonné » (c’est ainsi que le Catéchisme de l’Eglise catholique qualifie l’acte homosexuel), « mentalité contraceptive » ne sont « pas nécessairement des paroles qui invitent les gens à se rapprocher du Christ et de l’Eglise », il s'est dévoilé sur son blog, rapporte Hilary White de LifeSiteNews : il s'agit de l'archevêque de Wellington, Nouvelle-Zélande, Mgr John Dew. Il y a précisé que son intervention « semblait bien reçue par la plupart ». Soulignant qu'un autre évêque avait parlé comme lui, il a ajouté que parmi « la très grande diversité » des interventions il y en a eu à propos des problèmes à régler « de très pastorales avec de bonnes suggestions », d'autres « défensives disant que ceci ne peut changer à aucun prix ».
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