“Cela a été établi par Jésus-Christ et le pape ne peut pas le changer.”
Alors que la confusion monte autour du prochain synode sur la famille, un évêque espagnol rapporte que le pape a
déclaré aux évêques d’Espagne : ce que le Christ a institué, « le
pape ne pas ne peut pas le changer ». C’est dans une interview au journal Diario de Cordoba que Mgr Demetrio Fernandez a raconté il y a quelques jours comment
les évêques ont posé la question de la communion aux divorcés
« remariés » lors de leur dernière visite ad limina, au
printemps.
Il
répondait à la question du journaliste à propos des milliers de personnes
séparées de Cordoue, après avoir évoqué les « deux millions de couples
détruits en Espagne… un problème social énorme ». « L’Eglise nous dit
continuellement que nous devons être accueillants, que les personnes ne se
sentent pas exclues, et nous pouvons toujours rendre l’accueil plus ample. Mais… »
« Ahora bien », dit Mgr Fernardez en espagnol. Un peu plus qu’un « or », un
« cependant », un « mais ». Il faut bien écouter, c’est
important, c’est précis :
« Nous avons posé la question aux pape
directement. Il nous a répondu qu'une personne mariée par l'église, divorcée et
qui aurait contracté un nouveau mariage civil ne peut accéder aux sacrements.
Le pape a poursuivi: “Cela a été établi par Jésus-Christ et le pape ne peut pas
le changer.” »
Curieuse époque, où l’évêque de
Cordoue – ville pétrie d’histoire mais pas précisément un centre névralgique de
l’Eglise – est obligé d’expliquer à la presse que le pape ne compte pas lâcher
un enseignement aussi basique que celui sur le mariage sacramentel ! Curieuse
époque où des évêques en visite ad limina
en viennent à vérifier auprès du pape qu’il n’a pas l’intention de changer la
doctrine !
Mgr Fernandez poursuit :
« Je dis cela parce que parfois des gens disent que “tout va changer” et
qu’il y a des choses qui ne peuvent pas changer ? L’Eglise se doit à son
Seigneur et son Seigneur est vivant. »
Connu pour son franc-parler, Mgr
Fernandez évoquait aussi dans cet entretien de la dénatalité inquiétante en Espagne,
où le renouvellement des générations n’est pas assuré : « A quoi sert des routes ou internet s’il
n’y a pas d’Andalous pour en profiter ? »
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