Dominique Bertinotti, Ministre délégué à la Non-Famille
Il y a pire que de ne pas avoir de ministre de la Famille. C’est d’en avoir une comme Dominique Bertinotti. Retenez ce nom. A peine nommée, avant même d’avoir reçu sa feuille de route au sein du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, elle a goulûment tracé son programme pour les médias, ravis. C’est elle – une très proche de Ségolène Royal – qui portera les promesses, ou plutôt, exécutera les menaces de François Hollande contre la famille. Et vite. C’est bien le socialisme à la Zapatero qui arrive à grands pas : non seulement la ruine pour le pays, mais une frénésie de destruction idéologique, révolutionnaire, nihiliste de tout ce qui demeure d’ordre naturel dans la société. L’ingénierie sociale que Mme Bertinotti promet contre cet ordre qui subsiste, annonce déjà bien d’autres attaques.
Nous le savons depuis Orwell : dans le langage des dictatures socialistes, de la dictature du relativisme qui fait un bond sans précédent en France, les mots ont le sens inverse de celui qu’ils affichent. La « paix », c’est la guerre. La « vérité » – la Pravda – c’est le mensonge et la désinformation. La « justice », c’est la persécution du bien. L’« égalité », c’est l’enrichissement et le pouvoir pour ceux qui sont plus égaux que les autres…
Dans le gouvernement formé par François Hollande – tous s’accordent à dire que c’est lui, « l’orfèvre » qui sait doser les nominations pour faire plaisir à chaque faction – la « réussite éducative », c’est plus de décervelage pour plus d’enfants. Et la « famille », c’est la non-famille sous toutes ses formes : éclatée, recomposée, amputée, redéfinie pour devenir finalement sa propre négation dans le « mariage » homosexuel.
Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la famille, proche de Ségolène Royal, est maire du 4e arrondissement de Paris. Place des Vosges, une partie du Marais, tout cet « hyper-centre » hyper-friqué où les bobos ont voté Hollande à 55 % ; c’est le quartier adoré des petits couples homosexuels avec ses galeries branchées, ses bars homos, ses boutiques hors de prix, ses légumes bio et sa musique lancinante façon Gay Pride. Pour la première fois cette année, le Printemps des associations LGBT s’est carrément tenu sur la place de la mairie du 4e, en présence de Mme Bertinotti.
De tels engagements se traduisent presque mécaniquement par une volonté de s’en prendre à la famille traditionnelle, la famille « naturelle » composée d’un homme et d’une femme, dans la réalité et depuis la nuit des temps. Aussi le ministre entend-il financer l’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire avec de vigoureuses attaques contre l’avantage fiscal du quotient familial.
La ministre interrogée sur France-Info |
« C’est la définition de ce qu’est une famille », interpose la journaliste Raphaëlle Duchemin.
— Absolument. Aujourd’hui, on dit « la famille », j’aurais volontiers envie de dire « les familles ». Les formes sont multiples. On passe des familles, on va dire « classiques », aux familles recomposées, aux familles monoparentales, homoparentales… Il faut que chacun de ces types de familles puisse trouver exactement les mêmes droits, le même regard, aussi, de la société sur des choix de vie qui sont tout à fait respectables quels qu’ils soient.
Dominique Bertinotti se battra, « absolument », pour le mariage homosexuel et le droit à l’homoparentalité, et tant pis si « une partie des Français y est opposée », comme le lui rappelle Raphaëlle Duchemin. Réponse du ministre délégué :
« Oui, mais justement, ça va être l’occasion d’expliquer. Vous savez, je suis dans un arrondissement où les familles homoparentales sont une réalité. Et on voit souvent ces familles homoparentales qui ont encore cette difficulté à pouvoir simplement dire ce qu’elles vivent. Il y a souvent beaucoup d’amour, beaucoup d’affection, et je ne vois pas pourquoi il y aurait encore des discriminations en la matière. »
Et pour les tout-petits ?
« Nous devons évoluer certainement vers ce que l’on peut appeler le service public de la petite enfance. C’est un impératif, aujourd’hui, les femmes travaillent », répond le ministre. Faut-il, comme dans certains pays, créer un droit automatique à une place de crèche ou une garde dès la naissance, comme on a droit à une place à l’école ? Dominique Bertinotti n’est pas contre :
« Il faut aussi que nous soyons souples dans les modes de garde car vous avez des familles qui préfèrent les modes de garde collectifs, d’autres plus personnalisés. Il faut que nous offrions cette palette. Mais effectivement il faut faire porter des efforts pour qu’on aille progressivement vers un service public de la petite enfance comme, effectivement, l’école est obligatoire et qu’on va essayer de scolariser aussi les 3 ans et les moins de 3 ans, et nous allons essayer d’augmenter le nombre de places en crèche. »
Derrière les mesures concrètes c’est la philosophie de l’Etat omniprésent qui se dessine. Aggraver encore la séparation des jeunes enfants de leurs mères, de leurs familles, pour les endoctriner au plus tôt et les mettre sous la coupe de l’Education – la déséducation – nationale, en les confiant dès que possible au système scolaire qui, littéralement, leur désapprend à penser. J’y reviendrai.
Article extrait du n° 7604 de Présent, du Samedi 19 mai 2012
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1 commentaire:
Pourquoi s'inquiéter finalement? Quand les lobbies homos auront obtenu le droit de se marier légalement, ils ne le feront plus pour la simple raison qu'ils auront acquis leur droit à l'indifférence...et ne seront plus ce qu'ils sont avec leurs particularités propres. Toutes notions de familles qui s'écartent de la notion de famille traditionnelle est voué à l'échec. La simple raison de ce constat, c'est la stérilité qui est leur particularité propre. L'instinct naturel revient tout seul et il n'a besoin de personne pour s'imposer. Toute ces législations ne sont qu'un leurre qui ne concerne qu'une minorité qui de toute façon s'éteindra par elle même en raison de sa particularité propre. Tout cela n'est qu'une question de temps. Amitiés à Olivier et vous même.
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