16 mars, 2010

Pérou : la pilule du lendemain ? Une « bombe hormonale »

Mobilisation tous azimuts au Pérou contre la mise en vente de la pilule du lendemain à la demande du ministre de la santé : Nancy Freundt, coordonatrice générale du Centre de promotion familiale et de régulation naturelle de la fécondité au Pérou a lancé un avertissement à Oscar Ugarte. Cette pilule ne met pas seulement en péril la vie de l'enfant à naître, a-t-elle déclaré à ACI Prensa, mais aussi celle de la femme puisque cette « bombe hormonale » est nocive pour la femme et « peut aller jusqu'à causer sa mort ».

Faisant état des hémorragies massives qui ont eu lieu dans plusieurs cas lors de la prise de la « contraception d'urgence », Nancy Freundt a souligné qu'elle peut contenir des dosages hormonaux de 50 à 70 fois supérieures à celles contenues dans un comprimé contraceptif « quotidien ».

Pour la responsable du CEPROFARENA, la mise sur le marché de la pilule du lendemain, qui contredit une décision contraire du Tribunal constitutionnel péruvien, répond à des objectifs mercantiles puisque le ministre Ugarte annonce devoir acheter des quantités importantes de ce prétendu « médicament » pour pouvoir fournir tous les postes de soins du pays.

Nancy Freundt ajoutait dans son interview que l'OMS (Organisation mondiale de la santé) et l'ONU sont des « entités politiques qui sont au service d'un petit groupe de pouvoir qui a des intérêts idéologiques et économiques, rien de plus ». « Il ne s'agit en aucun cas d'un pouvoir constitutionnel qui serait au-dessus de la Constitution du Pérou », a-t-elle conclu.

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