17 avril, 2021
Le Vatican a annoncé la tenue de sa cinquième conférence internationale sur la santé, intitulée « Explorer l'esprit, du corps et de l'âme », qui accueillera un grand nombre d'orateurs mondialistes et favorables à l'avortement, tels Chelsea Clinton, vice-présidente de la Fondation Clinton, qui entretient des liens étroits avec les avorteurs industriels de Planned Parenthood, les PDG des sociétés Pfizer et Moderna, qui fabriquent des vaccins au moyen de lignées de cellules obtenues à partir de fœtus avortés, le directeur des National Institutes of Health des États-Unis et le Dr Anthony Fauci, artisan du confinement et de la dictature sanitaire version US. L’événement, qui aura lieu en ligne du 6 au 8 mai, a pour principal organisateur le Conseil pontifical pour la culture sous la responsabilité du cardinal Ravasi.
Mais la Cura Foundation est aussi impliquée, comme lors de conférences précédentes dans ce cycle. Si elle ne soutient pas la recherche sur les cellules souches embryonnaires sur son site, cette organisation philanthropique explique : « Nous stimulons le changement par la génomique, l'intelligence artificielle et les big data, afin de soutenir et de concrétiser la révolution de la médecine régénérative. – Nous sommes les champions des corps sains résistants aux maladies. Nous nous efforçons d'aider les gens à vivre plus longtemps, mieux et sans souffrance. »
Parmi les intervenants figurent des noms aussi éminents que divers. Si les PDG de Moderna et de Pfizer sont probablement invités en tant que développeurs du vaccin anti-COVID, il faut noter que Pfizer produit et commercialise des pilules abortives. Et que le PDG de Moderna, Stéphane Bancel, est entré dans le classement Forbes des milliardaires français grâce à la pandémie… On notera que le directeur du National Institute of Health (NIH), Francis Collins préconise l'utilisation de tissus fœtaux dans des projets de recherche. Le directeur de Google Health, David Feinberg s’exprimera lui aussi : au nom des projets du groupe Alphabet en matière d’intelligence artificielle et de traitement des données des patients – une activité qui a déjà suscité quelques scandales médiatiques ?
Egalement invité à la conférence du Vatican : le PDG de Salesforce, Marc Benioff, ce milliardaire qui s'est offert le magazine Time en 2018 consacre également 1 % du capital, du temps de travail et des produits Salesforce à des « œuvres de charité ». « Les causes qu’il soutient sont variées : égalité homme/femme, LGBT, anti-racisme », note L’Echo, média belge. A tu et à toi avec « l’élite » mondialiste et libérale, sa société a interdit les courriels des républicains et de la campagne Trump à la suite des manifestations du 6 janvier au Capitole, et même toute interrogation à propos de l'élection américaine de 2020. Time le décrit comme « l'un des dirigeants les plus ardents » pour la défense des LGBT.
Prendront également la parole lors de la conférence l’écologiste et primatologue Jane Goodall, représentante des Nations unies et amie des chimpanzés, marraine de « Population matters », autrefois l’« Optimum Population Trust ». Cette association prône l’harmonie entre l’homme et la nature par l’inversion de la croissance de la population moniale. Elle promeut l’égalité de genre, veut abattre « toutes les barrières au planning familial moderne », et encourage les familles de petite taille. Elle a joué un rôle de pointe dans la limitation des allocations familiales aux deux premiers enfants en Angleterre. Sur son site, on trouve une vidéo présentant Jane Goodall qui critique l’Eglise catholique dans son rôle de frein au discours sur le contrôle de la population.
L'activiste new age Deepak Chopra est également parmi les invités. Je lui ai consacré des lignes consternées lors de la précédente réunion vaticane en 2018 : découvrez ici sa promotion de la méditation syncrétique et de la conscience humaine qui se dilue dans un « ocean divin » de conscience toujours recyclée. Le programme d’intervenants comprend aussi le guitariste rock Joe Perry, l'aîné mormon William K. Jackson, le président exécutif du British Board of Scholars and Imams, Shaykh Dr. Asim Yusuf, le mannequin pro-avortement Cindy Crawford et l’ex-préfet du Secrétariat à la communication, Monseigneur Dario Viganò, en disgrâce toute relative après avoir trafiqué une lettre de Benoît XVI afin de la rendre plus louangeuse à l’égard du pape François.
De nombreux autres professionnels de la santé, des représentants d'agences fédérales américaines, des professeurs d'université, de hauts responsables d'entreprises et d’autres musiciens font également partie du nombre d'intervenants. Seuls deux membres du clergé catholique figurent parmi les 114 orateurs.
Les interventions seront « modérées » par dix « journalistes de renommée mondiale », tel que Moira Forbes, vice-présidente exécutive de Forbes, Katie Couric, et des journalistes de grands groupes médiatiques de gauche tels que CBS, CNN, MSNBC et le Wall Street Journal.
Parmi les bailleurs de fonds de cette conférence : Sanford Health, Akkad Holdings, la Fondation John Templeton (organisme philanthropique protestant qui favorise la diffusion des contraceptifs modernes dans les pays en voie de développement), le fabricant de vaccins Moderna et l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours – les Mormons, pour faire court.
Le premier objectif déclaré du colloque est de favoriser un « dialogue ouvert » et d'encourager « une approche interdisciplinaire pour relever les principaux défis en matière de soins de santé dans le monde ».
Mais le colloque veut aussi « examiner l'interaction entre l'esprit, le corps et l'âme et de discuter de ce que signifie être humain, et de la manière dont les technologies médicales transformatrices soulèvent de nouveaux défis autour de l'amélioration humaine et de l'interprétation de l'esprit, du corps et de l'âme ».
Avec seulement deux ecclésiastiques catholiques et pléthore de ce qu’il faut bien appeler des anti-catholiques, puisqu’ils rejettent de nombreuses exigences relatives au respect de la vie, on voit mal comment il pourra être question de la réelle dimension spirituelle de l’homme, créé à l’image de Diue-Trinité et pour Lui. On devine plutôt une approche « holistique » de l’homme et de sa santé, trop souvent dévoyée dans un sens incompatible avec la foi catholique.
L’encyclique du pape François sur l'environnement, Laudato Si’, servira de thème directeur de la conférence de trois jours.
Parmi les dix objectifs énumérés en vue de la conférence de mai, le Conseil pontifical pour la culture ne fait aucune référence à Dieu ou à l'Église catholique.
La journée d'ouverture de la conférence sera marquée par une intervention du Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses et principal conseiller du président Joe Biden en matière de santé (après l’avoir été de Donald Trump), qui a récemment assuré l'Organisation mondiale de la santé de l'engagement du régime Biden à financer l'avortement, et qui a laissé entendre l'an dernier que les relations sexuelles avec des inconnus étaient plus sûres que de recevoir la communion pendant les périodes de COVID.
Les sujets abordés lors de la conférence vont de "Sommes-nous ce que nous mangeons ?" à "L'amélioration de l'être humain", en passant par "Vivre sainement jusqu'à 120 ans et au-delà" et "Les soins de santé durables : Protéger notre environnement".
Seuls six des sujets sont liés de près ou de loin à la religion et traitent de thèmes tels que "Les pratiques alimentaires religieuses et la santé" et "Comment définir l'âme ?".
La conférence abordera également les questions liées à la domination actuelle des affaires mondiales par les réponses gouvernementales à COVID-19.
En présence des PDG de Pfizer et de Moderna, dont les vaccins souillés par l'avortement sont de plus en plus suivis de décès et de blessures graves par milliers, la conférence abordera la « révolution » de la thérapie cellulaire, ainsi que les « Solutions globales au COVID-19 » et « Une nouvelle génération de vaccins ».
Le pape François clôturera l'événement en accordant aux participants une audience virtuelle privée.
D'ores et déjà, des catholiques ont pris la parole sur les médias sociaux pour exprimer leur consternation face à cette conférence. Commentant l'image manipulée de la Création d'Adam qui sert de bannière à l’événement, le commentateur britannique Deacon Nick Donnelly (diacre permanent du diocèse de Lancaster) écrit : « Le pastiche du Vatican de la Création d'Adam de Michel-Ange expose leur promotion d'un “pseudo-messianisme par lequel l'homme se glorifie à la place de Dieu” (CEC 675). »
Des préoccupations similaires ont été exprimées par Restoring the Faith Media, qui note : « La religion COVID semble avoir éclipsé la foi catholique à Rome. Avec sa propre liturgie (distanciation sociale), ses sacramentaux (masques, désinfectant pour les mains) et même ses propres sacrements (si vous ne vous injectez pas ce sérum contaminé, vous n'avez pas de vie en vous), la moquerie ouverte des fidèles est pleinement affichée. »
Cet article fait d'importants emprunts à celui publié hier par Michael Haynes sur LifeSiteNews, mais comporte également des éléments originaux.
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2 commentaires:
Merci de ces informations.
Où se tiendra cette conférence exactement et quand?
Le siège est vacant.
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