Père Bruckberger : “Sermon pour la Sainte-Madeleine”
Bien volontiers je publie ci-dessous une note de lecture qu'Olivier Figueras m'a confiée alors que nous venons, il y a quelques jours, de fêter la Sainte-Madeleine avec les participants de l'université d'été du Centre Charlier. – J.S.
Nous venons de fêter Marie-Madeleine. Et à cette occasion je me suis replongé dans le sermon que le R.P. Bruckberger avait donné, pour la même fête, il y a trente-cinq ans, au monastère du Barroux qui, justement, est consacré à Marie-Madeleine.
Marie-Madeleine, c’est une histoire d’amour, du péché – des péchés – à la rédemption. Une histoire d’amour qui a été totalement, absolument, centrée (ou re-centrée) sur le Christ.
Cette histoire d’amour, le P. Bruckberger l’a puissamment fait revivre à nos oreilles dans ce sermon que les moines du Barroux ont publié – et à deux reprises. Un court texte – à peine vingt pages – assurément vite lues, mais dont l’écho résonne longuement au cœur.
Je n’en retiendrai, pour ne pas en déflorer la lecture que je vous recommande chaleureusement, qu’une phrase. Une phrase qui m’a particulièrement frappé.
« Au fond, dans notre vie la faute la plus grave que nous ayons commise est peut-être de ne pas avoir assez donné et peut-être, plus grave encore, de ne pas savoir recevoir. »
L’amour n’est pas univoque. Si aimer, c’est tout donner, comme l’a si bien dit la petite Thérèse, cela n’est possible que si nous avons accepté de tout recevoir. Que donnerions-nous d’ailleurs s’il devait en être autrement ?
“Sermon pour la Sainte-Madeleine est disponible à la boutique en ligne de l'Abbaye Sainte Madeleine, et à l'excellente librairie en ligne « Livres en famille », partenaire de ce blog.
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