12 août, 2015
Au fur et à mesure de la mise en
ligne des vidéos tournées par le Center
for Medical Progress on cerne de mieux en mieux la manière dont le Planning
familial des Etats-Unis s’y prend pour récupérer des tissus et des organes sur
des fœtus avortés. La sixième vidéo vient d’être publiée : c’est une
interview avec une ancienne employée de StemCell Inc., chargée d’obtenir des
échantillons sanguins sur les femmes qui avortent et des tissus fœtaux prélevés
à la suite de l’intervention. Holly O’Donnell, qui se décrit comme
« pro-vie », a quitté depuis cet emploi qui la mettait au contact de
scènes profondément dérangeantes : cris et pleurs dans les établissements
du Planned Parenthood où elle était
chargée de procurer les organes pour sa société. Elle devait théoriquement
obtenir le consentement préalable des mères. Dans la pratique, Holly O’Donnell
a pu constater que des organes étaient souvent prélevés sans que les femmes
n’en sachent rien – « et elles n’avaient aucun moyen de
savoir », précise-t-elle.
O’Donnell s’en est rendue compte
en voyant sortir une autre technicienne sortir de la chambre où la femme
attendait son avortement avec des tubes de sang. « Qu’est-ce que tu lui as
dit pour avoir ce sang ? », demanda Holly. Réponse :
« Rien. »
Son témoignage, profondément
choquant, ne s’accompagne pas comme les précédentes vidéos d’images choc
d’avortements. Mais ses paroles sont glaçantes : elle explique comment le
matin, les personnes représentant les sociétés, universités et autres
institutions qui récupèrent les organes viennent exposer leurs demandes du
jour : un fœtus de quinze semaines, tel organe en bon état… Une feuille de
commande est réalisée et comparée avec les avortements programmées du
jour : jusqu’à 40 par jour, dans les cliniques du Planning implantées dans
des zones pauvres.
On voit ainsi des demandes de
« cerveau intact ou en morceaux »… Et les travailleurs du
Planning osent encore prétendre que ce qui est récupéré n’appartient pas à un
être humain ?
Qu’il y ait donc « don »
à chaque fois, comme le prétend le Planning, est bien douteux. L’idée est de
récupérer le maximum de spécimens : « Même les (simples) tests de
grossesse » sont considérées comme des sources potentielles et la jeune
femme était réprimandée dès lors qu’elle ne poussait pas les femmes venues pour
un avortement à passer à l’acte et à faire don des organes de leur enfant.
« Mais si on était en
présence d’une gestation plus avancée, et que les techniciens en avaient
besoin, il arrivait qu’ils se contentent de prendre ce qu’ils voulaient. Et ces
mères ne le savent pas. Il n’y a aucun moyen pour qu’elles le sachent »,
explique l’ex-employée de StemCell.
Loin de se préoccuper du sort des
femmes, les employées du Planning ne cherchent que le profit, accuse Holly
O’Donnell.
Elle était chargée en fin de
journée d’aller porter les colis avec les tissus et organes chez FedEx. Elle
avoue ne jamais avoir su quoi dire lorsqu’on lui demandait ce qu’il y avait
dans les boîtes qu’elle déposait. « Qu’est-ce que j’allais leur
dire ? Des morceaux de bébés ? »
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1 commentaire:
Ces vidéos font de plus en plus penser à la série de films de Lanzmann sur les survivants de la Shoah.
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