06 janvier, 2015
Peter Ketelslegers, 32 ans, souffre d'une forme rare de maux de tête : des migraines récurrentes qui
l'assaillent plus d'une douzaine de fois par jour, lui donnant l'impression que son œil est traversé par un couteau. Père de deux garçons de 7 et 12 ans, l'homme est prêt à les laisser orphelins, mais ne veut pas se suicider : « Je ne peux pas leur faire ça. »
Depuis le mois d'août, il a rendu publique sa douleur en publiant une vidéo où on le voit hurler de douleur. Marchant à la morphine, il souffre tout de même « à en devenir fou » et ne voit pas d'autre solution que d'en terminer avec la vie. Un implant neurostimulateur lui a donné un temps de répit, mais rapidement, les migraines ont repris le dessus, trouvant un moyen de « contourner » l'obstacle comme il dit.
Pour l'heure, les médecins de Peter Ketelslegers refusent d'accéder à sa demande, estimant que toutes les options thérapeutiques ne sont pas épuisées : sa douleur est insupportable, reconnaissent-ils, mais non « sans perspectives » comme l'exige la loi belge d'euthanasie.
La publicité donnée à cette affaire, le film insoutenable qui rend chacun témoin de sa douleur, sont autant de manipulations qui – quelle que soit l'issue du cas – « démocratisent » l'euthanasie, la rendent acceptable par l'opinion.
En Belgique, on en a tué pour moins que cela…
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