17 novembre, 2014

Pérou : l'avortement après le viol, c'est un double traumatisme

Lequel de ces deux êtres humains
est le fruit d'un viol ?
Les évêques du Pérou ont diffusé un communiqué sous le titre « Sauvons les deux » pour contester un
récent projet de loi qui prétend légaliser l'avortement en cas de viol, soulignant que cela aboutirait à un double traumatisme pour ces femmes.

« Nous exprimons une nouvelle fois notre défense de celui qui a le droit de naître : l'enfant conçu et pas encore né », affirme le communiqué de la conférence épiscopale.

« Le fait que la fécondation se soit produite comme conséquence d'un viol ne change en rien cette manière de juger l'avortement. L'Eglise condamne avec force toute forme de viol, et elle affirme en même temps qu'il n'est jamais légitime de tuer l'enfant conçu, même pas dans les circonstances condamnables et brutales du viol. Dans le viol suivi d'une fécondation, c'est-à-dire là où est conçue une nouvelle vie humaine, il y a deux victimes : la mère (la femme violée) et l'enfant.

« Le fruit de cet acte violent est un “enfant innocent” qui a droit à la vie et qui ne porte pas la culpabilité de cette action si brutale. Ce n'est pas “l'enfant innocent” qu'il faut punir en le tuant : il faut poursuivre et châtier le violeur avec tout le poids de la loi. »

Les évêques poursuivent : « Soumettre une mère à l'avortement en cas de viol, c'est soumettre la femme à un double traumatisme ou dommage physique, psychologique et spirituel : le viol et l'avortement. Ce dernier – c'est démontré – laisse en la femme des marques et des blessures profondes très difficiles à effacer, connues sous le nom de “syndrome post-avortement”. »

« Les cas exemplaires de femmes violées et enceintes, qui sagement et vaillamment ont choisi de protéger la vie de leur enfant, témoigne de ce que cette décision est celle qui réellement triomphe du viol, puisque c'est le choix du bien par dessus le mal, le triomphe de l'amour sur la violence. »

Ils signalent pour finir que légaliser l'avortement en cas de viol ouvrirait la porte à des abus puisque n'importe quelle union, même consentie, pourrait dès lors être présentée comme « contraire à la volonté de la femme », comme un viol ouvrant droit à l'avortement.

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© leblogdejeannesmits



1 commentaire:

Alexis-Noël a dit…

Cet article venu de Suisse pourrait vous apporter d'utiles éclairages : http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2014/11/17/dans-sept-ou-huit-cas-sur-dix-261878.html

Cordialement
Alexis-Noël Aguettant
Homme Culture & Identité

 
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