09 mars, 2014
Rappelant que la loi actuelle a créé un véritable « permis de tuer », Ignacio Arsuaga, figure emblématique de cette association qui ne sera satisfait qu'une fois obtenu « l'avortement zéro » (Aborto cero), a mis le chef du gouvernement espagnol devant ses responsabilités à l'heure où la presse s'interroge sur la détermination du PP. Le projet de repénalisation du crime contre l'enfant à naître ne figurait pas, en effet, dans le discours de politique générale prononcé il y a quelques jours par Mariano Rajoy.
« N'attends pas les urnes européennes, fais la réforme ! » – « Rajoy, tous les jours, 308 enfants meurent » – « Chaque être humain a le droit de vivre. » – « Rajoy, toi tu es né, pourquoi pas moi ? » : voilà quelques-uns des slogans ornant les cercueils.
Car en Espagne, on ne craint pas de parler vrai, ni de dire que l'avortement tue.
L'événement était organisé pour marquer la Journée internationale de la femme, pour rappeler que ce qui est « vraiment progressiste, c'est de défendre le droit fondamental à la vie ». « Il est profondément rétrograde que nous autres femmes nous retrouvions abandonnées si souvent par la société et par les institutions dans une circonstance aussi difficile qu'une grossesse inattendue », a souligné une porte-parole du mouvement, Lorena Díaz.
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