Dimanche, les Costaricains sont appelés à descendre dans la rue à l'occasion d'une Marche pour la vie et pour la famille qui aura lieu dans ce pays latino-américain où l'avortement demeure interdit dans la plupart des cas. Non seulement la hiérarchie catholique locale organise et encourage cette manifestation publique, elle promet une indulgence plénière, la remise de la peine temporelle des péchés, à tous les catholiques qui seront dans les dispositions requises : confession individuelle, communion et prière aux intentions du Saint-Père, s'ils participent à la marche.
Une lettre datée de lundi, signée par l'archevêque de San José, Mgr José Rafael Quiros Quiros, solennise cet appel à la croisée du temporel et du spirituel.
« Considérant que le pape Benoît XVI a convoqué l'année de la Foi, pour commémorer le 50e anniversaire du Concile Vatican II ;
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Le jour de sa prise de possession de la chaire de San José, fin août, Mgr Quiros Quiros déclarait que sa priorité serait la “pastorale familiale”. “N'oublions pas que, tel sera l'état de la famille, telle sera la société.” |
Que cette année arrive à sa fin et que la Province ecclésiastique de Costa Rica a voulu organiser une marche dans la Ville de San José, pour sa clôture, dimanche prochain 17 novembre ;
Qu'à cette marche assisteront la conférence épiscopale, le clergé et un grand nombre de fidèles laïques ;
Que la Pénitencierie apostolique a décrété qu'il est possible de concéder des indulgences spéciales à l'occasion de cette année de la Foi et des célébrations qui ont lieu dans son cadre :
« Décrète : que tous les fidèles ayant rempli les conditions habituelles (confession sacramentelle, communion eucharistique et prière aux intentions du Souverain pontife) qui
participent à la célébration de la Marche pour la vie et la famille qui clôturera l'année de la Foi dans la Province ecclésiastique du Costa Rica, pourront gagner l'Indulgence Plénière. »
Si le Costa Rica demeure assez ferme dans la défense de la vie et de l'ordre social, il subit aujourd'hui les assauts de la culture de mort, notamment par le biais d'organisations internationales comme la Cour interaméricaine des droits de l'homme, qui a
condamné le pays pour son refus de la fécondation
in vitro. Un projet de loi a depuis été
introduit devant le Parlement costaricain. Ou encore par le biais d'une femme qui demande devant la Commission interaméricaine des droits de l'homme la
condamnation du Costa Rica pour refus d'« avortement thérapeutique ».
Le Congrès du Costa Rica est également saisi de plusieurs projets de légalisation des unions civiles au bénéfice de personnes de même sexe.
L'Eglise a fait clairement connaître son opposition à ces divers projets de loi au motif du devoir de protection de la vie à naître et de la famille traditionnelle.
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