10 mars, 2013

A Pâques, l'avortement et la contraception des mineures seront gratuits

Difficile de ne pas voir dans le choix de la date d'entrée en vigueur de la gratuité totale de l'« IVG » et de la contraception pour les mineures une provocation anti-chrétienne. Ce sera le 31 mars. Un dimanche de fin de mois, comme si c'était là un choix logique pour la mise en place d'un nouveau dispositif. Pire : ce sera le dimanche de Pâques.

L'avortement gratuit est à l'évidence une décision idéologique. C'est une des seules dépenses qui progressent dans le cadre de la « rigueur » socialiste – avec celles liées à l'Education nationale, visant à mettre les enfants de plus en plus entre les mains de l'Etat et de leur donner des professeurs issus de l'immigration – et elle se double d'une augmentation du tarif consenti aux hôpitaux et professionnels de la santé, alors même que ceux correspondant à de vrais soins sont gelés depuis des années.

La contraception des mineures, anonyme et gratuite, ne couvre pas tout le spectre des contraceptifs disponibles. Pour elles, ce seront les pilules de 1e et 2e génération, avec tous leurs effets secondaires, leur risque abortif (contragestif : en cas de non-réussite du blocage de l'ovulation, elles ont toutes un « filet de sécurité » constitué par un effet anti-nidatoire, spécialement pour celles de 2e génération), leur bombardement d'hormones sur des jeunes filles encore en phase de formation et leurs effets néfastes sur l'écosystème. Mais aussi, le stérilet, principalement contragestif et jusqu'à il y a peu contre-indiqué chez des femmes n'ayant jamais eu d'enfant, et l'implant contraceptif, qui assure une « protection » de longue durée, associé lui aussi à des effets secondaires non négligeables. (Voir par exemple ici.) Les implants ont eux aussi des effets contragestifs.

Le gouvernement a « vendu » cette mesure en assurant qu'une meilleure couverture contraceptive allair faire diminuer le taux de grossesses adolescentes.

Cela reste à voir. Le sentiment de sécurité donné par l'idée qu'on ne « risque rien » augmente la conduite à risques et la promiscuité, et par ailleurs deux tiers des grossesses non planifiées commencent alors que la femme est sous contraception.

A quoi s'ajoute le danger spécifique de la contraception hormonale pour les femmes qui fument – et beaucoup d'adolescentes fument. Alors ?

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© leblogdejeannesmits



1 commentaire:

Sylvie a dit…

Oui le souci provient plus du manque d'information / guidage des médecins pour les jeunes filles osuhaitant prendre la pilule que des pilules elles-même. Le dosage est extrêmement important, et un mauvais choix peut avoir des conséquences extrêmement mauvaise...

 
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