19 octobre, 2012
Mercredi, une institutrice de 10e d'une école primaire salésienne de Mérida, l'établissement Marie-Auxiliatrice, a été blessée à la suite d'une incursion d'une centaine de jeunes âgés de 15 à 17 ans dans l'école. Une dizaine de jeunes particulièrement violents avaient réussi à forcer l'entrée, et s'étaient répandus dans les couloirs en hurlant :
« Où sont les curés ? On va les brûler ! »
Ils taguaient des slogans sur les portes des classes comme : « Davantage d'éducation publique et moins de crucifix. » Les plus violents d'entre eux, une dizaine de jeunes, ont tenté de pénétrer dans les classes avec l'intention d'y arracher les crucifix : plusieurs professeurs se sont courageusement dressés devant eux malgré les menaces, les insultes et les bousculades. Les jeunes portaient des drapeaux républicains et traitaient les professeurs de « putes fascistes ».
Plusieurs élèves ont également été molestés ou insultés dans cet établissement qui accueille plus de 1.000 enfants.
Entre autres dégradations, la horde sauvage a versé des plats par terre dans la cantine qui était préparée pour le repas de midi, ils ont multiplié les graffiti grossiers partout dans l'école et ont tenté de voler des ordinateurs portables.
C'est en défendant une classe où se trouvaient des élèves qu'une institutrice a été blessée : les jeunes tentaient passer par la porte et par les fenêtres, et elle a eu les doigts écrasés par la porte qu'ils essayaient de forcer.
Tout au long de l'attaque, ont raconté des témoins, les jeunes brandissaient des portables en expliquant que si les professeurs essayaient de les évacuer par la force, ils enregistreraient les faits : « Si tu me touches, je t'enregistre et tu verras les problèmes que tu auras, parce que je suis mineur. »
La police, prévenue, est intervenue rapidement mais s'est bornée à « dialoguer » avec les jeunes pour les déloger.
L'attaque a coïncidé avec une grève de l'enseignement public.
Les responsables du collège ont annoncé jeudi qu'ils déposeraient plainte contre le groupe de jeunes « vandales », et ils ont « exigé que soit respecté le droit de ne pas suivre une grève et celui du déroulement normal des activités au sein de l'établissement ».
Les jeunes en cause nient pour leur part avoir pénétré dans l'établissement
La Congrégation salésienne a rappelé les services éducatifs qu'elle rend dans 130 pays, et souligné qu'en Espagne, ses établissements de formation professionnelle aident à « l'orientation et à la recherche d'emploi » des milliers d'élèves dans le contexte social tendu que l'on sait.
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1 commentaire:
Je suis directeur d'une école Don Bosco et voudrais pouvoir entrer en relation avec cette école pour leur apporter soutien et réconfort.
En France, nous commençons aussi a être inquiété...
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