Nouveau code civil argentin : “perspective de genre” ?
Le nouveau Code civil argentin, actuellement à l'état d'avant-projet, révèle des tendances idéologiques très… tendance justement, puisque l'idéologie du genre est promue en Amérique du Sud comme dans les pays riches de l'hémisphère Nord. Le projet veut éliminer l'exigence de donner aux enfants des noms qui ne soient pas équivoques quant au sexe de la personne à laquelle ils sont imposés. La loi en vigueur interdit également les noms « extravagants, ridicules, contraires à nos coutumes, qui expriment des tendances politiques ou idéologiques ».
Le projet en discussion en Argentine fait disparaître le concept de nom de baptême – il devient « prénom » – et interdit uniquement de donner en premier prénom celui déjà porté par un frère ou une sœur vivants, ainsi que les « prénoms extravagants ».
La presse argentine, spécialisée en droit comparé notamment, a dénoncé cette possibilité qui s'annonce de donner des prénoms qui ne coïncident pas avec le sexe de l'enfant ou laissent planer le doute.
Il faut préciser que la langue espagnole ne connaît pas, comme le français, les prénoms indifférenciés comme Dominique, Claude, Camille…
Pour le Centro de Bioética, Persona y Familia, la « réforme n'est pas innocente et semble s'inscrire dans la tendance à faire de la perspective de genre le critère ultime d'évaluation de la personne humaine, qui perd la richesse de la différence entre homme et femme et se dilue dans une forme de vie où la sexualité est pure construction de la culture ». Le communiqué poursuit : « Il est très grave que l'on autorise des actions sur les enfants permettant de manipuler leur identité en fonction du désir des adultes. »
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