Le Tribunal fédéral suprême du Brésil a donné son feu vert à l’avortement des anencéphales, mais tous les médecins du Brésil ne sont pas d’accord, loin s’en faut. Le vice-président du Conseil fédéral pour la médecine, le Dr Carlos Vital, n’a pas perdu de temps pour mener une contre-attaque, s’exprimant dans le plus populaire des magazines d’informations de son pays, Veja.
Et il l’a fait de la manière la plus frappante, expliquant de façon brutale la manière dont les bébés anencéphales seront légalement mis à mort dans le sein de leur mère.
Notant que l’avortement d’un anencéphale se pratique au cours du 2e ou du 3e trimestre, le Dr Vital a souligné que les médecins avaient le choix entre deux méthodes : le curetage ou l’aspiration.
Le curetage se pratique avec un couteau en forme de boucle qui permet de découper le bébé en morceaux, puis de racler son corps ainsi que le placenta fixé à la paroi utérine pour les évacuer. L’aspiration se fait au moyen d’un appareil à fort pouvoir de succion qui permet également de déchiqueter l’enfant avant de le séparer de sa mère.
Si ces méthodes ne suffisaient pas, comme c’est la cas aux stades plus avancés de la grossesse – or l’avortement des anencéphales peut être pratiqué sans limite jusqu’à son terme – il faudrait utiliser la procédure de dilatation-évacuation où l’on utilise une pince pour faciliter le découpage et l’extraction.
Le Dr Vital a précisé que les médecins ne sont pas d’accord sur les critères du diagnostic de l’anencéphalie, qui consiste en un développement incomplet ou absent de la partie supérieure du cerveau et rend difficile ou impossible la survie de l’enfant en dehors du sein maternel – encore que certains aient pu survivre plusieurs mois, jours ou années avec cette affection.
Des médecins ont tiré argument du fait que ces enfants n’ont pas conscience de leur existence ou de leur environnement ; le Tribunal fédéral du suprême du Brésil les a considérés comme étant dans un état similaire à celui de la mort cérébrale, jugeant que leur avortement est « une procédure semblable à l’extraction d’un cadavre ».
Le Père Luis Lodi da Cruz, très présent dans le mouvement pro-vie brésilien, a qualifié cela de « monstrueux », dénonçant avec ironie le juge Marco Aurélio qui expliquait que l’enfant anencéphale mourra de toute façon dans un bref délai : « Dites-moi, comment peut-il mourir s’il est déjà mort ? »
Quant aux parents qui ont choisi la vie pour leur petit anencéphale – de moins en moins nombreux dans les pays d’avortement légal, où la plupart de ces enfants sont éliminés avant leur naissance – ils témoignent de ce que ces enfants ont une conscience différente, mais réelle de leur environnement et y réagissent de manière très spécifique.
Source : LifeSite, sous la plume de Matthew Cullinan Hoffman.
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