Etats-Unis : le chômage plutôt que la complicité avec la culture de mort !
August, Tim, Nicole et Adeline Roach Source photo : “The Catholic Spirit” |
Alors que la crise continue de secouer les Etats-Unis à travers le chômage, un électricien père de deux enfants est sans travail depuis juillet 2009. Tim Roach a dû attendre de longs mois pour se voir offrir un nouveau poste.
Il était temps. Tim arrivait en fin de droits aux allocations de chômage. Et le travail proposé était tout ce qu'il pouvait espérer : un contrat de 11 mois minimum à la tête d'un chantier d'électricité, payé près de 70.000 dollars par an.
Quel chantier ?
La réponse le glaça. Il s'agissait de la construction d'une clinique de Planned Parenthood (le Planning familial américain), dans la ville de Saint-Paul au Minnesota.
Alors Tim Roach pose tout de suite la question : pratiquerait-on des avortements dans cette nouvelle clinique ? Le responsable de l'association professionnelle qui lui proposait le poste, raconte Tim, essaya de contourner la question. Il n'en était pas « vraiment sûr ». Il fallait que Tim accepte le job.
Ce qu'il ne fit pas.
La conversation n'avait duré qu'une minute. Tim Roach n'a pas hésité une seconde. Il ne s'est pas demandé s'il n'y avait pas moyen de trouver un arrangement avec sa conscience. C'était « non », un non franc et massif parce qu'on ne coopère pas avec le mal.
Sa femme, Nicole, 37 ans, raconte qu'elle a eu un mouvement de regret. C'est elle qui soutient financièrement la famille par son travail dans une école locale, et elle commença par inciter son mari à accepter quand même le chantier. Mais aujourd'hui elle a trouvé, avec sa famille, une paix nouvelle. « A travers tout ce processus, notre foi est devenue plus profonde. Nous voyons cela comme une mise à l'épreuve de notre foi. Nous avons décidé de rester fermement ancrés dans notre foi. »
Alors que Tim continue de chercher et est prêt à accepter n'importe quel travail… acceptable !, afin de faire assez d'économies pour démarrer sa propre entreprise, sa femme envisage désormais la situation avec sérénité : « Au cours des six derniers mois, nous avons appris à prendre nos peurs et nos soucis et à les confier à Dieu. Cela m'a vraiment changée, comme cela a changé ma foi. J'ai le sentiment d'être fière d'être catholique et fière de m'affirmer contre l'avortement. »
Il est vrai que la paroisse de Tim et Nicole Roach est sous le patronage de la Divine Miséricorde. Sur ses fonts baptismaux se trouvent ces mots : « Jésus, j'ai confiance en vous. »
© leblogdejeannesmits.
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