Pérou : mettre fin à l'exception d'avortement “thérapeutique ”
Fabiola Morales Source Photo : fabiolamorales.org |
« On pouvait à la limite le justifier au nom du “moindre mal » au début du XXe siècle, date à laquelle fut approuvée la dépénalisation de l'avortement thérapeutique au Pérou » ; aujourd'hui, estime la députée, l'état de la médecine permet de sauver et l'enfant, et la mère, même quand celle-ci souffre d'un cancer.
Fabiola Morales a accusé des groupes internationaux d'exercer une « forte influence », appuyée sur « beaucoup d'argent », qui s'engagent contre la famille, contre la vie et contre les valeurs », dénonçant notamment leur focalisation sur le « genre » alors qu'il faudrait donner la priorité à la famille.
« La famille n'est pas seulement composée de femmes, mais aussi d'hommes et d'enfants, et de personnes âgées », a-t-elle déclaré. « Je serai toujours en désaccord avec les lois qui tentent de diviser les familles, de mal orienter la femme, surtout en la mettant dans une position de rivalité avec l'homme, ou qui visent à donner une indépendance aux enfants alors qu'ils sont encore immatures. »
Fabiola Morales a reconnu que tous les membres de son parti, le PSN, ne pensent pas comme elle sur ces sujets, mais a assuré qu'elle fait son possible pour y exercer « assez d'influence pour que chacun de ses membres s'engage au service de la défense de la vie ».
Source : HazteOir.
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