31 décembre, 2010

Chili : le président Piñera pour la vie

Passons sur le fait que l'on ait célébré, au Chili, un « culte œcuménique » pour Noël, en présence du cardinal Francisco Javier Errazuriz. A cette occasion, et alors que la pression est forte pour faire légaliser l'avortement thérapeutique dans ce pays qui n'autorise plus aucune forme d'avortement depuis 1989, le président Sebastian Piñera a appelé à ne jamais voter un tel projet de loi.

Alors que le monde entier se souvient de la manière dont le Chili a tout mis en œuvre pour sauver la vie de mineurs bloqués par 700 mètres de fond dans une mine de cuivre dans le désert, le chef de l'Etat chilien a déclaré :

« Il est bon que notre gouvernement, nos ministres, nos sous-secrétaires, que nous ayons tous à l'esprit les valeurs qui inspirent notre action et qui doivent être un phare : la valeur de la vie, et spécialement celle de l'enfant à naître. »

Lors d'une interview publiée en fin de semaine dernière, Sebastian Piñera avait précisé : « La position de notre gouvernement sera toujours de défendre la vie. Nous ne serons jamais d'accord avec quelque disposition que ce soit dont l'objectif serait de tuer la vie de l'enfant à naître. »

S'exprimant sur le projet des sénateurs Evelyn Matthei et Fulvio Rossi, qui vise à légaliser l'avortement pour les femmes en péril de mort ou pour les enfants à naître qui n'ont aucune espérance de vie, Piñera a précisé que seul lui paraissait acceptable l'acte dont « l'objectif est de sauver la vie de la mère et dont la conséquence non désirée pourrait être la perte de vie de l'enfant ». S'agissant de la deuxième partie du projet, qui prévoir une initiative qui « a à voir avec l'autorisation de l'avortement lorsqu'on estime que l'enfant à naître n'est pas vivable et là, nous entrons dans un domaine très difficile ».

Un autre projet en cours vise à autoriser l'avortement en cas de grossesse consécutive à un viol.

Piñero y est également opposé : « Parce que l'enfant à naître n'est pas responsable de la conduite de ses géniteurs? Nous choisirons toujours de protéger la vie de l'enfant, indépendamment de la conduite de celui qui l'a engendré. »

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