30 août, 2010

Australie : Un bébé revit deux heures après avoir été déclaré mort

Voici une jolie histoire australienne présentée par Hilary White de LifeSite. Cela se passait en avril dernier : un bébé né prématurément à 27 semaines ne respirait pas. Après 20 minutes d'efforts pour le réanimer, le médecin se résigna à le déclarer mort et le remit à sa mère qui, pour lui dire à Dieu, le prit contre sa peau et l'y garda pendant 2 heures en lui parlant : de lui et du nom que ses parents avaient choisi pour lui – Jamie –de sa sœur jumelle, Emily, née en même temps que lui, de la vie que ses parents espéraient pour lui, en somme de l'amour qu'elle et son mari voulaient lui donner.

Au bout de ces deux heures le petit garçon commença à happer de l'air. Un acte « réflexe », dirent les assistants hospitaliers. Mais il happait de l'air de plus en plus régulièrement. Kate Ogg, la maman, mit un peu de son lait sur les lèvres du bébé. Et il se mit à respirer normalement.

Dès qu'il avait commencé à bouger les parents de Jamie avaient demandé que le médecin revienne, mais il refusé, chargeant la sage-femme d'aller dire que le bébé passait par les mouvements de l'agonie. David Ogg, le père, fit alors demander le médecin pour qu'il vienne leur réexpliquer pourquoi l'enfant était mort : tactique qui le fit revenir en effet et qui permit au médecin de crier au miracle en voyant vivre cet enfant qu'il avait sincèrement cru mort. Mais deux heures passèrent encore avant que l'enfant ne reçoive les soins habituels.

Un problème se pose maintenant : les parents de Jamie craignent qu'il n'ait souffert des dommages cérébraux parce que le médecin, en tardant à revenir, a pu être à l'origine d'un retard des soins.

Quoi qu'il en soit Kate Ogg a retrouvé son fils qui était « mort ».

Et cette aventure pose une nouvelle fois la question de la définition du moment de la mort, chose bien trop mystérieuse pour que l'on puisse se contenter de protocoles qui varient de pays à pays dont le seul objectif est de permettre le prélèvement d'organes vitaux vivants.

© leblogdejeannesmits.

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