Des nouvelles de l'affaire Fisichella
Vu sur LifeSite : Christine de Vollmer, l'une des signataires de la lettre demandant la démission de Mgr Fisichella de l'Académie pontificale pour la vie (voir ici), a contacté le site pro-vie pour lui signaler qu'elle a demandé à la Catholic News Agency, l'agence d'informations de la Conférence des évêques des Etats-Unis, de rectifier une fausse impression que celle-ci avait créée en citant ses paroles de manière trompeuse.
L'article de CNA datait du 12 février, en pleine réunion de l'assemblée de l'Académie pontificale pour la vie, et citait des paroles de Mme de Vollmer affirmant que toute la polémique à propos de la lettre de Mgr Fisichella sur les avortements subis par la petite fille de Recife avait été résolue et que « toute confusion possible relative à ses propos avait été clarifiée ».
Certes, signale Mme de Vollmer, l'auteur de l'article, Carole Glatz, avait souligné que son interview de l'Académicienne avait été réalisée le 9 février, soit deux jours avant le début de l'assemblée de l'APV. Mais en plaçant cette phrase à la fin du compte-rendu qui reflétait les affirmations de Mgr Fisichella sur l'unité de l'APV et sur l'atmosphère « sereine et calme » de ses réunions, l'article créait l'impression que Christine de Vollmer était d'accord avec ce point de vue.
« Ce qu'elle cite de moi sera pris par beaucoup de lecteurs comme la preuve que je suis d'accord avec le tableau de douceur et lumière que Mgr Fisichella tente de décrire. Hélas, cette image est fausse. »
Mme de Vollmer explique à LifeSite que ses propos d'avant la réunion concernaient la clarification par la Congrégation pour la doctrine de la foi qui avait réaffirmé l'enseignement de l'Eglise après les propos de Fisichella sur le double avortement de Recife. Elle rappelle que les cinq signataires protestent au contraire contre l'attitude de Mgr Fisichella lors de son allocution introductive lors de l'assemblée de l'APV et la manière dont il a soutenu, au cours de la réunion, que sa lettre à la petite fille de Recife publiée par L'Osservatore Romano l'avait totalement justifié.
LifeSite précise qu'avant de publier cette information, un délai de 24 heures a été respecté pour laisser CNS ou Carole Glatz donner leur point de vue. Ni l'agence ni la journaliste n'ont répondu aux appels ou aux messages laissés.
Par ailleurs, interrogé sur l'affaire, le P. Lombardi, porte-parole du Vatican, a répondu que ni le cardinal Bertone, ni Benoît XVI n'avaient eu connaissance de la lettre des Académiciens.
On se souviendra que le P. Lombari avait de sa propre initiative, en les commentant, édulcoré des paroles du Pape en Afrique à propos de l'avortement dans des circonstances extrêmes.
On se souviendra aussi que Mgr Burke, aujourd'hui à la tête de la Signature apostolique, avait en janvier 2009 demandé à ses confrères américains de réformer la CNS afin de revoir la manière dont l'agence « couvre l'enseignement moral et social de l'Eglise ».
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