28 novembre, 2020

Covidée

Chroniques du COVID


Eh oui, j’ai eu le COVID-19. Enfin je crois. J’ai été testée positive au début de novembre, après dix jours de ce qui avait été diagnostiqué comme une bronchite. Mais le médecin qui faisait les prélèvements m’a confirmé, tout en préparant mon échantillon PCR, que le labo ne lui donnerait aucune indication sur la charge virale, sur la contagiosité, sur l’ancienneté présumée de la contamination, sur le nombre de « tours CT » pratiqués lors de l’analyse du prélèvement PCR pour obtenir un résultat positif… « C’est on-off », me dit-elle, « à notre niveau on ne sait rien ». Est-ce vraiment une fatalité ?

Me voilà en tout cas doublement assignée à résidence : par le confinement, et par l’obligation d’isolement liée au test positif. Sept jours, m’a dit le généraliste, prévenu par téléphone. Ça se tient. Enfin… ça se tiendrait mieux si je me savais en effet contagieuse, ou non. De toute façon, l’épuisement lié au COVID (ou à la bronchite, allez savoir) m’a ôté toute velléité d’aller refiler le corona (ou ma bronchite) à d’autres.

Pour tout vous dire, je pense avoir eu le COVID, vu que mon cher mari l’a eu lui aussi, la réalité de l’infection étant pour le coup confirmée par un scan des poumons. A l’hôpital. Mon mari étant dans la catégorie des personnes fragiles pour cause d’asthme sévère et arrêt cardio-respiratoire il y a quatre ans, ils me l’ont d’ailleurs gardé, sous oxygène, Zithromax et anticoagulants. Il est de nouveau sur pied et rentré à la maison, ce qui prouve que l’idée de soigner les malades autrement qu’avec du Doliprane en attendant la détresse respiratoire n’est pas si sotte.

Hommage soit ici rendu au Pr Didier Raoult grâce auquel je me suis méfiée. C’est son interview épique avec David Pujadas qui m’a mis la puce à l’oreille – vous savez, cet échange où Pujadas faisait mine de ne rien comprendre (ou ne comprenait vraiment rien, on ne peut exclure cette hypothèse), où Raoult expliquait que nous ne sommes pas actuellement dans une « deuxième vague », mais confrontés à une étonnante et improbable nouvelle épidémie causée par un virus qui a subi d’importantes mutations.

Or mon mari a fait en septembre, un peu par jeu, un test sanguin qui a confirmé la présence d’anticorps au SARS-COV-2. Cela allait dans le sens de ce que nous pensions : la pneumopathie qu’il avait eue en décembre dernier n’aurait-ce pas été le COVID, dont on sait maintenant qu’il circulait alors déjà ? A cette époque-là, on n’avait pas encore inventé le “un paracétamol et au lit” ; les antibiotiques précocement donnés avaient vite eu raison de l’infection.

Toujours est-il que dans un premier temps, lors de cette nouvelle infection il y un mois, le corps médical a d’emblée exclu le COVID sur la foi de cette présence d’anticorps. Je n’étais pas si sûre…

Donc – ayant toujours à l’esprit les diverses déclarations du Pr Raoult, et les conseils de moult naturopathes, je nous ai gavés d’huile essentielle de ravinstara, de vitamine C, de propolis et j’en passe. J’ai obligé mon mari à surveiller sa saturation d’oxygène comme l’huile sur le feu. Lorsqu’au bout de huit jours d’antibiotiques mon mari n’allait toujours pas mieux, que l’oxygène baissait doucement et qu’il traînait, comme moi, une petite fièvre dont nous ne venions pas à bout, nous avons pris le chemin d’un médecin breton. La suite, je vous l’ai racontée plus haut.

C’était donc – dans le cas de mon mari – une deuxième contamination ; mais vraisemblablement par une nouvelle version du virus, atténuée peut-être par une prophylaxie pour soutenir la bataille du corps contre l’envahisseur viral.

Exit, en tout cas, la possibilité d’un vaccin efficace !

P.S. 1 : Vous avez ici l’explication du ralenti des parutions sur mon blog au mois de novembre… Merci de votre indulgence. Et rendez-vous bientôt pour de nouvelles choniques du COVID !

P.S. 2 : Avoir le COVID, vécu comme une grosse grippe, ne m’a à aucun moment convaincu de la pertinence de la paranoïa actuelle et des mesures sanitaires tyranniques qui l’accompagnent. Bien au contraire. Laissez-nous vivre, et même mourir, en paix !


• Voulez-vous être tenu au courant des informations originales paraissant sur ce blog ? Abonnez-vous gratuitement à la lettre d'informations. Vous recevrez au maximum un courriel par jour. S'abonner


© leblogdejeannesmits

4 commentaires:

gif a dit…

toujours le covid au lieu de LA covid.....

daniel a dit…

On dit LA covid, pas "le" covid

Unknown a dit…

Meilleurs vœux de prompt rétablissement à vous Jeanne Smits et a votre cher mari
Nos prieres en votre faveur partent de la rdc kinshasa. Merci pour toutes vos informations etpourtoutce que vous faites dans le cadre du combat pro vie qui concerne tous les pays et qui est universel.
Dieu vous bénisse

Mildred a dit…

Bonsoir,

Je vous souhaite une bonne guérison. Concernant le COVID, il semble que le meilleur diagnostic soit le taux d'oxygénation du sang. Le test est facile et au lieu de montrer si vous avez un virus ou pas selon ce qui se ballade dans le sang et selon le taux d'amplification, cela vous indiquera si vous être effectivement malade ou non.

J'ai un proche médecin à la retraite qui a dû soigner par la force des choses un autre proche atteint du COVID et qui pour diverses raisons d'a pas pu aller à l'hôpital Son taux d'oxygénation était entre 40% et 50% et il est resté au lit avec apport d'oxygène et quelques médicaments (anticoagulants, je crois, voir les vidéos du Pr. Raoult avec ses conférences en ligne). Ça, c'est pour la variante grave de la maladie lorsqu'on intervient trop tard pour soigner à l'hydroxychloroquine, et on s'en sort bien à la maison avec un peu de surveillance médicale en attendant deux semaines au lit.

Et si ce n'est pas une forme grave, pas de soucis à se faire, c'est peut être juste leur tests PCR qui ont détecté on ne sait quoi.

 
[]