10 mars, 2016
Pour la première fois de son
histoire, la Commission
européenne va participer à une Gay Pride : celle d’Amsterdam, en
juillet, marquée par un défilé de bateaux aux couleurs arc-en-ciel dans les
canaux de la ville. Cette fois, le drapeau de la Commission y figurera en bonne
place. Le fait que les Pays-Bas assurent actuellement la présidence tournante
de l’Union européenne n’est sans doute pas étranger à l’initiative…
Mais la décision de participer
fait partie d’un projet plus large du Conseil de l’Union européenne : un
plan élaboré l’an dernier en faveur de la promotion des droits LGBT. En
sponsorisant un bateau UE, Bruxelles envoie un message clair lors d’un
événement qui, cette année, se veut à dimension européenne.
C’est en début de semaine que le
gouvernement néerlandais a mis le projet d’accord sur la table de la réunion du
Conseil de l’UE : il demande à la Commission de prendre à bras le corps
les problèmes d’« homophobie » et de « transphobie » et de
prendre les mesures nécessaires pour faire avancer « l’égalité LGBTI ».
L’accord prévoit de recueillir des données sur le traitement des LGBT dans
l’ensemble des pays de l’Union.
L’accord
a été bloqué, au grand dam de la presse gay qui dénonce une obstruction
obscurantiste, par la Hongrie.
En revanche, la Lituanie, la
Lettonie et la Pologne, qui s’y étaient initialement opposées, ont fini par
signer. Il est vrai que l’accord contient une clause qui affirme l’importance
de « respecter pleinement les identités nationales des Etats membres et
leurs traditions constitutionnelles, ainsi que la compétence des Etats membres
dans le domaine du droit de la famille… tout en tenant compte des droits
fondamentaux des personnes LGBTI. »
Le refus de la Hongrie n’empêchera
pas la Commission de participer à la Gay Pride d’Amsterdam. Son projet a
été agréé au terme d’une « compétition ouvert » parmi les 80 bateaux
acceptés par les responsables de l’événement. L’un, sponsorisé par Adidas, aura
pour thème l’athlétisme gay. On attend un bateau marocain et un autre d’Ukraine.
La participation de la Commissaire
à la Justice et à l’Egalité de genre, Vera Jourova – elle est tchèque – n’a pas
été confirmée.
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1 commentaire:
Non ! Il n'y a pas de droits fondamentaux LBGT, il y a les droits universels de l'homme. Ceux qui fragmentent l'humanité en proférant un mensonge montrent leur mépris du bien commun. Lequel bien commun est avant tout vérité et justice, donc droits universels, universels, fondamentaux et inamissibles de l'homme [de l'être humain].
Demandons que cesse cette profanation des droits fondamentaux de l'homme. Rendez l'argent, voleurs !
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