01 février, 2016
L’ONG néerlandaise Women on Waves, qui s’est fait une
spécialité de fournir des pilules abortives en mouillant son bateau dans les
eaux internationales au large des pays où l’avortement reste illégal, se
mobilise pour venir en « aide » aux femmes latino-américaines infectées
par le virus Zika. La maladie transmise par le moustique porteur du virus
est soupçonnée de provoquer la microcéphalie chez les femmes enceintes et les
autorités sanitaires de plusieurs pays, comme El Salvador, l’Equateur et la
Colombie, ont recommandé de remettre à plus tard tout projet de grossesse alors
que l’épidémie se répand. L’OMS a renforcé la panique en annonçant la probable
infection de quelque 4 millions de personnes à travers le continent américain.
Alors ? Avortements chimiques gratuits pour tout le monde !
Women on Waves vient en effet d’annoncer son intention d’acheminer
des pilules abortives vers la Colombie, la Bolivie, le Chili, la Guadeloupe, le
Paraguay, le Venezuela, l’Argentine, le Suriname, le Guatemala, le Honduras, El
Salvador, Panama, Haïti et la République Dominicaine : les femmes peuvent
s’inscrire en ligne pour une consultation virtuelle pour demander les
« médicaments » (ce que le Pr Lejeune appelait le
« pesticide anti-humain »).
Dans ces pays, les femmes sont
encouragées à se protéger des piqûres de moustiques et à éviter la conception.
Mais les insecticides coûtent cher, la contraception n’est pas accessible à
toutes et l’avortement est la plupart du temps interdit, regrette Women on Waves. Au lieu de distribuer
des répulsifs à insectes et des moustiquaires, au lieu de souligner que le lien
entre microcéphalie et Zika n’est pas établi avec certitude, au lieu de tenir
compte qu’il y a quelque chose de pire que d’avoir un enfant microcéphale –
c’est de le tuer – les féministes du groupe néerlandais préfèrent promouvoir
l’avortement. Leur objectif premier.
D’ailleurs elles soulignent bien
le problème supplémentaire que représentent les convictions catholiques dans
ces pays. Debora Diniz, qui a introduit un recours au Brésil pour demander la
légalité de l’avortement en cas de microcéphalie du fœtus, a déclaré à
Reuters : « Nous aurons bientôt une génération de femmes pauvres dont
le destin sera de prendre soin à plein temps d’enfants extrêmement
dépendants. »
Les femmes, regrette Women on Waves, ont du mal à savoir si
elles ont été infectées par le virus Zika qui le plus souvent ne provoque pas
de symptômes visibles (dans 80 % des cas). Les tests coûtent cher – plus
de 200 euros – et ne permettent pas de dépister le virus au-delà de la première
semaine d’infection. « Les femmes sont obligées d’attendre une échographie
pour savoir si leur bébé est atteint de microcéphalie »…
Leur seule solution, à ce
moment-là, affirme Women on Waves,
sera de se procurer un avortement clandestins, et dangereux.
L’idée est donc de donner des
abortifs chimiques aux femmes malgré leur illégalité.
Sachant que l’avortement chimique
est en principe limité au début de la grossesse – 7 semaines de gestation en
milieu hospitalier, en France, au-delà c’est considéré comme trop dangereux –
qui sont donc les femmes visées ? Women
on Waves va un peu plus loin, et recommande l’avortement chimique jusqu’à
12 semaines de grossesse.
Quoi qu’il en soit, la
microcéphalie n’est en principe pas
dépistée avant 32 semaines. Les femmes sont invitées à réclamer des pilules
abortives si elles n’ont pas passé le cap des 9 semaines, pour laisser le temps
de l’acheminement des comprimés.
Autrement dit, l’ONG Women on Waves est en train de
recommander à toutes les femmes enceintes d’un grand nombre de pays
latino-américains de se fournir auprès d’elle pour pratiquer des avortements
médicamenteux… préventifs. Sans même savoir si le bébé attendu est atteint.
Voilà qui prend des allures
génocidaires.
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