15 janvier, 2016
C’est ce jeudi que le Planned Parenthood américain a porté
plainte contre le Center for Medical
Progress (CMP) responsable de la mise en ligne de vidéos clandestines
mettant au jour le trafic d’organes d’enfants à naître auquel se sont livrés de
multiples établissements du principal pourvoyeur d’avortements aux Etats-Unis.
Le Planning familial américain s’appuie notamment que la loi RICO, une loi
fédérale sanctionnant le racket et la corruption et dont la cible est la mafia…
Le mémoire déposé par le Planning
accuse le CMP, une « entreprise criminelle complexe conçue et mise en
œuvre par des extrémistes anti-avortement » d’avoir utilisé des
« enregistrements illégaux pratiqués à grande échelle » pour
« diaboliser le Planned Parenthood, pour harceler et intimider son
personnel dévoué, pour interrompre ses opérations et, au bout du compte, pour
entraver l’accès des femmes à l’avortement légal ».
La plainte a été déposée à Irvine
en Californie, et vise à obtenir des indemnités civiles de la part du CMP en tant
qu’organisation mais aussi, de la part plusieurs de ses responsables pris
individuellement, parmi lesquels son enquêteur principal, David Daleiden.
Ils accusent le CMP et ses
responsables d’avoir utilisé des faux moyens d’identification et d’avoir trompé
le Planning sur la véritable nature de l’entreprise « BioMax » qui
proposait l’achat des organes et des tisses des bébés avortés afin d’obtenir
des rendez-vous avec les responsables et enregistrer les conversations
subséquentes en vue de leur publication.
La publication de ces vidéos,
largement relayée par les sites d’information libres tels LifeSiteNews, a
révélé des pratiques horrifiantes dont des responsables du Planning parlaient
sur un ton patelin, en avalant un verre de vin ou une salade ; par la parole
ou par les images, les manœuvres pratiquées pour obtenir des organes voir des
fœtus intacts ont été montrées au grand jour.
Parmi la dizaine de vidéos
publiées, plusieurs montrent comment des responsables du Planning discutent les
prix pour obtenir le plus possible de la fourniture des organes, des tissus ou
des fœtus entiers.
Le Planned Parenthood a riposté en
avançant l’intérêt de ces prélèvements pour la recherche médicale, le fait
qu’il se serait contenté d’obtenir un simple « dédommagement », et la
« manipulation » des vidéos qui aurait permis de lui donner le
mauvais rôle. Mais un groupe d’experts lié au parti démocrate n’a pas confirmé
ce dernier point, assurant que les séquences coupées n’avaient probablement
« pas d’intérêt » – pour certaines vidéos, l’ensemble des images
tournées a d’ailleurs été rendue publique.
Le visionnage de ces vidéos ne
laisse pas croire que le Planning se serait contenté de rentrer dans ses frais
et montre au contraire de nombreuses pratiques « barbares » selon le
CMP.
Celui-ci a réagi en qualifiant la
poursuite de « frivole », visant uniquement à lancer une
contre-offensive contre le journalisme d’investigation qui « n’a rien fait
d’autres que de dire la vérité sur les opérations illégales du Planning »
américain. « C’est une manœuvre désespérée… Ils sont confrontés à une
vérité horrifiante qu’ils ne peuvent justifier », a souligné Diane Black,
élue au Congrès.
Le Planning n’a en effet aucun
moyen qui lui permette de prétendre que les vidéos ne sont pas authentiques et
ne disent pas la vérité sur ses pratiques.
• Voulez-vous être tenu au courant des informations originales paraissant sur ce blog ? Abonnez-vous gratuitement à la lettre d'informations. Vous recevrez au maximum un courriel par jour. S'abonner
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire