29 juillet, 2015
Une nouvelle vidéo publiée par le Center for Medical Progress est venue
ce mardi apporter une confirmation supplémentaire du trafic d’organe auquel se
livre, en pleine violation de la loi américaine, le Planned Parenthood Federation des Etats-Unis. Le troisième film mis en ligne par les
enquêteurs provie à la fin de 30 mois de tournage clandestin montre une
nouvelle responsable du Planning familial discuter le prix des éléments de
fœtus qui peuvent être négociés à la suite d’avortements. Il montre aussi
comment des responsables du Planning font le compte d’organes utilisables dans
une coupelle de laboratoire à la suite d’un avortement, avec des acheteurs
potentiels : attention, les images peuvent heurter profondément. La vidéo
propose enfin le témoignage d’une jeune femme spécialisée dans les prélèvements
sanguins racontant comment elle a été embauchée, sans le savoir d’emblée, pour
prélever des organes « intéressants » pour la revente.
Le Center for Medical Progress ne s’arrêtera certainement pas là :
son principal enquêteur, David Daleiden, a fait savoir à LifeSiteNews que la
publication des films réalisés clandestinement continuera pendant des semaines,
voire des mois.
La vidéo qui vient d’être mise en
ligne propose notamment l’enregistrement clandestin d’une conversation entre la
vice-présidente et directrice médicale du Planning familial des Rocky
Mountains, Dr Savita Ginde – responsable des cliniques d’avortement du
Colorado, du Nevada, du Nouveau Mexique et du Wyoming – avec le vidéaste qui se
présente comme acheteur d’organes et de tissus fœtaux pour le compte d’une
société de biologie humaine. Le médecin parle du prix demandé par Planned Parenthood et semble indiquer
une préférence pour un paiement par organe ou par élément du corps, afin de maximiser
les revenus : « Je croix que la démarche élément par élément
fonctionne un peu mieux, car cela nous permet de voir exactement ce que nous
pouvons en tirer », dit le Dr Ginde à propos d’un enfant avorté à un peu
plus de 11 semaines.
La conversation se déroule dans
une salle médicale où un employé du Planning évalue le petit corps
avorté : on distingue nettement deux petites jambes et d’autres parties
reconnaissables. Le faux acheteur regarde et évalue la valeur de
« compensation » des organes à « 200 ou 300 dollars ». Un
assistant médical ponctue la proposition des mots : « Cinq
étoiles ! »
Ces images bouleversantes,
révoltantes, Holly O’Donnell les a trop souvent vues dans la réalité. La jeune
femme, phlébotomiste spécialiste des prises de sang, a travaillé quelque temps
comme responsable des prélèvements chez StemExpress LLC, dont le flyer
publicitaire promet au Planning des « bénéfices financiers pour leurs
cliniques » en cas de récupération d’organes et de tissus fœtaux.
Embauchée à la suite d’une
candidature par mail en 2012, pensant devoir procéder à des prises de sang,
elle avait été confrontée dès son premier jour de travail à une coupelle
sanguinolente où son formateur lui avait montré un par un les bras, les jambes,
la tête d’un petit fœtus avorté. Holly devait ensuite récupérer les parties en
les identifiant, à l’aide de pincettes.
« J’ai pris les pincettes. Je
les ai portés dans la coupelle. Je me rappelle que j’ai saisi la jambe… et au
moment où je la prends je sens comme des morts et des douleurs envahir mon
corps. En fait, je me suis évanouie. »
On lui fait sentir des sels, on
l’amène dans l’infirmerie. Une autre employée tente de la rassurer en lui
disant : « Ne t’inquiète pas. Ça nous arrive encore à plein d’entre
nous. Certaines ne s’y font jamais. »
Holly O’Donnell est restée malgré
tout. Même si elle a fini par comprendre que les responsables de l’entreprise
« n’étaient pas du tout à la recherche d’une personne capable de
compassion : ils voulaient seulement trouver quelqu’un qui puisse
récupérer plus d’argent, le plus d’échantillons possible – quelqu’un qui puisse
faire progresser le chiffre ».
Elle atteste également que
l’infirmière en chef du Planning était avant tout soucieuse de voir StemExpress
LLC récupérer le maximum de « spécimens » : « Les autres
s’en fichaient, mais l’infirmière chef avait cette préoccupation parce qu’elle
savait que Planned Parenthood
obtenait une compensation. »
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