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Ann Furedi |
Il faut en finir avec les lois
spécifiques qui encadrent l’avortement, estime la directrice du British
Pregnancy Advisory Service (BPAS, service britannique de conseils sur la
grossesse et principal pourvoyeur d’avortements en Grande-Bretagne). Dans une
tribune publiée par The Independent,
Ann Furedi a appelé à la dépénalisation totale de l’avortement qui devrait être
« régulé » selon elle comme « n’importe quel autre acte de soins
médicaux » : « Aujourd’hui, l’avortement est un fait ordinaire
de la vie », assure-t-elle.
La loi britannique autorise
l’avortement jusqu’à 24 semaines mais uniquement en cas de danger pour la vie
de la mère – un motif qui n’est pour ainsi dire jamais invoqué – ou lorsque
certaines circonstances sont réunies, comme le « danger pour la santé
mentale de la mère ». Il demeure par défaut un crime qui encourt la
réclusion à vie. Mais en pratique, il y a autant d’avortements en
Grande-Bretagne qu’en France, à tel point qu’on peut parler d’avortement à la
demande, puisque l’on considère quasiment d’emblée que les conditions posées
par la loi sont respectées.
Ann Furedi s’explique. Pour elle,
il y a deux manières de « mettre fin à une grossesse » :
l’accouchement et l’avortement, ce dernier étant à son avis moins dangereux pour
la femme. « Grâce aux avancées de la médecine, les risques liés à
l’avortement ont diminué à tel point que le fait de mettre fin à la grossesse
par l’avortement est presque toujours plus sûr que d’y mettre fin par une
naissance à terme », écrit-elle.
Et dans son optique, l’avortement
vient pallier les ratés de la contraception.
« Nous trouvons normal de
planifier nos familles en utilisant la contraception qui est facilement et
gratuitement accessible par la biais de l’assurance maladie (NHS). Mais nous savons
que la contraception n’est pas infaillible, nous non plus d’ailleurs. Cela nous
réconforte de savoir que l’avortement existe comme solution de secours dans le
cadre de la méthode de contraception que nous avons choisie. Les lois
existantes n’ont pas d’utilité – et la manière dont l’avortement est procuré
aujourd’hui oblige à poser la question : pourquoi s’encombrer d’une
loi ? », note Ann Furedi, rappelant que les textes en vigueur sont
parmi les plus restrictives au monde sur le papier, mais parmi les plus
libérales dans la manière de les interpréter.
Cet appel à la banalisation totale
de l’avortement en l’assimilant aux actes médicaux mineurs pratiqués par les
médecins s’inscrit dans une logique qui s’étend sur le plan mondial. Ann Furedi
exprime cela de manière à la fois brutale et sans langue de bois.
La France a déjà franchi le pas en
ôtant l’avortement légal du code pénal pourvu que les délais soient respectés
(et encore, sans poursuivre les femmes qui avortent hors délais à l’étranger,
ni les organisations qui les y aident), et, dans le cadre de la « loi
d’égalité réelle femmes-hommes », en éliminant toute mention de la
« détresse » qui était censée justifier les avortements légaux.
L’avortement à la demande tel qu’il était pratiqué dans les faits est ainsi
devenu une réalité légale. A peine a-t-on été un peu moins franc en évitant de
laisser paraître cela comme une banalisation définitive de
l’« interruption volontaire de grossesse ».
D’autres pays – comme le
Liechtenstein par exemple – s’engagent actuellement sur la même voie.
L’Espagne de Zapatero a été pionnière dans l’affirmation du « droit à
l’IVG ». On comprend, vu les objectifs actuels du lobby de l’avortement,
que la tentative du gouvernement Rajoy de revenir à une « loi de
conditions » plutôt qu’à une « loi de délais », ait rencontré
une telle levée de boucliers de la part des médias et des politiques. L’étape
de la normalisation totale est en effet cruciale pour dénuer définitivement
l’embryon de toute protection juridique.
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leblogdejeannesmits
1 commentaire:
C'est le même discours bonne conscience que celui des nazis. On planifie l'élimination des indésirables, et c'est pris en charge par l'État (en fait, par la participation financière obligée de tous les citoyens). Il ne manque plus que l'inscription « Abtreibung macht frei » au-dessus de la porte d'entrée des lieux d'avortement.
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Le fait que ce soit une responsable du sinistre Planning 'familial' de la dénatalité mondiale est intéressant. Cela montre clairement la stratégie cynique de cette planification des indésirables. Ils banalisent l'assassinat d'êtres humains, en le transformant en acte médical payé par tous les citoyens. Ils nous rendent tous complices de cet assassinat.
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Or, tomber enceinte n'est pas tomber malade. C'est au contraire un signe de parfaite santé. Ils nous volent donc l'argent qui était destiné à soigner de vrais malades, pour planifier et commettre leurs assassinats des indésirables.
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En obéissant aux injonctions du Planning familial international, cette femme se comporte comme Eichmann, elle obéit fidèlement aux ordres et elle les exécute « le mieux possible ». Quand elle dit « Nous trouvons normal de planifier nos familles en utilisant la contraception qui est facilement et gratuitement accessible par le biais de l’assurance maladie (NHS) », son modèle disait « Nous trouvons normal de planifier notre société en utilisant la solution finale qui est facilement et gratuitement accessible par le biais de l’office central de sécurité du Reich (RSHA) »
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