« Nous sommes esclaves de nos
factures et des impôts. Esclaves de notre travail. » Une nouvelle taxe sur
l’eau en Irlande a fait basculer Donna Hartnett, mère de deux jeunes enfants, Tessa,
4 ans, et Ryan, 20 mois, vers une nouvelle vie. Elle vient de quitter le poste
à plein temps qu’elle occupait depuis neuf ans comme responsable des relations
communautaires pour s’occuper de ses enfants : « Pour leur rendre
leur enfance… »
La jeune femme de Glounthaune,
Cork, dénonce le système où les jeunes familles au travail sont étranglées par
leur emprunt immobilier sur 35 ans, le coût des gardes d’enfants, et les taxes
et impôts qui s’empilent. Avec son
mari, Pauln qui travaille dans le secteur des transports, elle a
constaté que certains mois, après avoir payé l’emprunt, les frais de garde de
plus de 1.000 euros et les factures publiques il ne leur restait plus rien. Et
surtout pas de temps pour s’occuper des enfants.
« Lorsque l’un de mes enfants
a été malade je me suis assise sur le pallier et j’ai pleuré, parce que je
m’inquiétais pour eux, et que je m’inquiétais à propos de mon travail »,
a-t-elle raconté à l’Irish Independent.
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L'interview de Donna Hartnett est ici. |
Elle s’est réveillée une nuit dans
un état de stress complet. Et elle a pris sa plume pour écrire une lettre
ouverte que le quotidien vient de publier ; une lettre qui allait vite
devenir « virale », tant elle touche les cœurs de milliers de
personnes qui vivent les mêmes difficultés et la même absurdité.
« Je sais que nous ne sommes
pas seuls : il y a des dizaines de milliers de familles irlandaises qui
sont dans exactement la même situation. Les gens ordinaires sont dans une
prison de factures, de dettes et de taxes. Des gens qui n’ont jamais spéculé
sur le marché immobilier ou en bourse. Il arrive un moment où il faut payer encore
une facture et où vous dites : “Assez c’est assez.” A quoi sert de payer
les factures de l’Etat et les impôts quand vous estimez que les vrais perdants
sont vos propres enfants ? Comme des milliers de gens, nous sommes pris en
étau entre un gouvernement qui veut que nous payions des taxes et des
employeurs qui ne veulent pas que leurs employés soient absents à cause de
leurs enfants. »
Donna Hartnett accuse le
gouvernement de ne pas considérer les familles. « Ils veulent juste qu’elles
paient les taxes, élèvent les enfants et travaillent en même temps. Mais il n’y
a que 24 heures par jour et nous ne gagnons pas plus d’une certaine somme
chaque mois. Ils nous donnent une tâche impossible », a-t-elle encore
expliqué au journal.
Personne ne se tiendra jamais
devant ma tombe pour dire : « Qu’est-ce qu’elle était douée pour
payer sa taxe sur l’eau », mais ce sera à cet instant précis que mes
enfants évalueront la qualité des années que je leur ai données.
Le legs de Bertie Ahern et de
Brian Cowen a abouti à ce que nos deux enfants soient élevés dans des centres
d’accueil pour petits enfants comme des poules en cage tandis que nous
travaillons, nous cassant les reins et brisant leurs cœurs en essayant de payer
une taxe après l’autre sans qu’il ne nous reste rien en fin de mois. Nous
n’avons jamais dépensé plus que nous n’avions ni laissé une facture impayée,
mais malgré cela mes deux très jeunes enfants sont chaque jour hors de leur
foyer plus longtemps que le travailleur industriel moyen… pendant que nous
travaillons pour payer une nouvelle taxe grâce à nos revenus.
Pourquoi n’avons-nous pas protesté
plus tôt ? L’épuisement, l’anxiété, la peur, et pas une minute de liberté.
Mais voici le moment où tout s’arrête.
Tout comme le gouvernement
irlandais a protégé les banquiers et les corrompus dans ce pays, je choisis de
protéger mes enfants.
Pour le faire, je ferai tout ce
qu’il faudra pour leur rendre leur enfance. Ils seront à la maison, ils seront
récupérés à l’école par moi, et ils jouiront de la sécurité d’une vie au foyer
dont chaque enfant devrait pouvoir jouir.
Cela signifiera évidemment que
notre revenu va accuser une chute qui résultera en factures impayées et en
impôts qui attendront, mais ce stress-là, ce sera de vraies vacances par
rapport aux journées épuisantes que nous vivons aujourd’hui en les arrachant
de leur lit à 6 h 30 du matin, en commençant et en finissant la
journée dans une maison remplie des pleurs de frustration et de confusion de
nos enfants, pendant que nous remboursons la cupidité d’autrui.
Donc vous voyez, ce gouvernement a
poussé une famille épuisée un peu trop loin : le pas de trop. Voyons qui
paiera la facture à long terme, M. Kenny !
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1 commentaire:
Il faudrait que plus de femmes aient assez de lucidité et de courage comme elle, afin de se révolter contre le paganisme matérialiste, adorateur du dieu Argent, qui a pris tout le pouvoir en Occident depuis quelques siècles. L'idéologie féministe est au service de ce paganisme. Elle est utilisée par les grands prêtres de ce paganisme, pour forcer les femmes à prendre du travail à l'extérieur, et à mépriser le travail pour leur ménage et pour leurs enfants. Une femme au foyer est l'ennemie à abattre pour ce paganisme, qui opprime les gens aussi bien comme consommateurs que comme contribuables. Or, une femme au foyer est une mauvaise consommatrice et une mauvaise contribuable. Voilà pourquoi il faut la supprimer et la sacrifier sur les autels dans les temples du dieu Argent.
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