02 septembre, 2014

Chili : des fillettes de 9 ou 10 ans vaccinées contre le HPV

Une photo parlante publiée par La Nacion
La présidente chilienne Michelle Bachelet en a fait une opération de publicité : elle a participé elle-même à une campagne de vaccination de fillettes de 9 ou 10 ans dans les écoles contre le papillomavirus humain (HPV) qui a démarré ce mardi. 125.000 petites filles devraient recevoir la piqûre gratuite au cours des prochaines semaines, ainsi qu’une deuxième dose dans un an. Dès la rentrée prochaine, on doublera ces chiffres au nom de la lutte contre le cancer de l’utérus.
Michelle Bachelet a expliqué qu’il s’agissait là d’une opération « égalité » au bénéfice des familles pauvres qui ne peuvent s’offrir le coûteux vaccin : à 80.000 pesos argentins, soit près de 105 euros la dose, il est hors d’atteinte pour la majorité des familles modestes. On mesure cependant l’intérêt de l’opération pour le fabricant du vaccin pour cette seule opération chilienne…
Mais ce ne sont pas seulement les « vaccino-sceptiques » qui sont réticents à l’égard du Gardasil ou du Cervarix – noms commerciaux du vaccin –, qui aurait une action préventive sur l’infection par les quatre lignées les plus fréquentes du virus HPV qui en compte quelque 150.
Ce virus provoque entre autres les cancers du col de l’utérus qui au Chili représente la deuxième cause de mortalité parmi les femmes en âge de procréer.
A vue de nez, éviter ces maladies peut paraître intéressant. Mais plusieurs facteurs sont à prendre en compte. Le premier, c’est que les cancers provoqués par le HPV (et qui affectent les zones génitales ou la bouche) sont des maladies transmissibles à travers la communication du virus, généralement lors de relations sexuelles, et elles sont liées le plus souvent à la multiplication des partenaires sexuels. Faut-il donc considérer toutes les fillettes de 9 ou 10 ans comme étant à risque ? Si problème de santé publique il y a, il est surtout dans l’acceptation d’une promiscuité dangereuse.
Deuxième point : si le cancer du col de l’utérus se soigne relativement bien, et même bien s’il est dépisté à temps, on n’a pas autant de recul sur le vaccin anti-HPV.
Le Japon a décidé en octobre dernier de cesser de soutenir les campagnes de vaccination, demandant aux autorités sanitaires d’interrompre l’administration du Gardasil et du Cervarix tant que des doutes sur sa sécurité n’auront pas été levés. La décision faisait suite à une étude d’un cardiologue japonais, Sataro Sato, qui a recensé plus de 2.000 effets secondaires négatifs en réaction au vaccin au Japon depuis son introduction en 2010 : 358 cas ont été répertoriés comme graves.
Les fabricants préviennent d’ailleurs dans les notices du vaccin qu’il peut provoquer des attaques ou des dommages cérébraux : le ministre japonais de la santé a reçu nombre de descriptions et de vidéos de problèmes constatés après la vaccinations : difficultés à marcher, apparition de tics, pertes de connaissance brutales, cécité, paralysie, difficultés d’élocution, syndrome de Guillain-Barré et autres – y compris la mort. Une association nationale de victimes a été créée pour mettre en garde les parents contre les vaccins anti-HPV.
Le Dr Sato assure que les effets à long terme de ces vaccins ne sont pas connus, alors même qu’il y a une liste de victimes qui s’allonge. Aux Etats-Unis, elle s’élevait à 28 morts pour la seule année 2008 selon « Judicial Watch », qui s’alarme de voir ce vaccin administré massivement à des pré-adolescentes sans que soient connus ses effets sur le risque de développer un cancer et sur leur système immunitaire ou reproductif, ni ses effets génétiques.

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