Flandres : la moitié des enfants adoptés en 2012 l'ont été par des homosexuels
« Ces chiffres confirment que les associations chargées d'organiser les adoptions nationales ne s'y opposent pas, pas plus que les mères biologiques, qui ont un droit de regard sur l'orientation religieuse ou la situation familiale du couple qui adoptera leur enfant, a souligné une porte-parole du VCA, citée par le journal néerlandophone De Morgen. »Il s'agit donc d'enfants nés en Belgique et confiés à l'adoption par leur mère, et non des adoptions qui peuvent se produire à l'intérieur d'une famille au bénéfice du partenaire d'un père ou d'une mère biologique.
Les adoptions internationales ne sont pas davantage concernées. Elles ont été au nombre de 122, aucune ne bénéficiant à un couple homosexuel en raison de l'opposition des pays d'origine des enfants.
Les statistiques sont très différentes en Wallonie : seules deux adoptions « nationales » homosexuelles sur 46 en 2012. Une disparité auxquelles les autorités entendent s'intéresser bientôt, même si elles expliquent la grande proportion enregistrées en Flandre par le fait que de nombreux couples homosexuels ont fait leur demande en 2007-2008 (l'adoption homosexuelle étant légale depuis 2003) et que ceux-ci sont arrivés en « ordre utile » sur les listes des organismes concernés : c'est ce qu'avance Didier Dehou, directeur de l'autorité centrale belge pour l'adoption.
On ne comprend malgré tout pas très bien cette forte proportion d'adoptions homosexuelles – à moins que, de manière officieuse, la préférence ne soit actuellement donnée aux couples homosexuels, comme cela se passe de manière tout à fait officielle dans certaines villes du Royaume-Uni, par exemple.
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