03 août, 2012

Espagne : un élu PP réclame « davantage de vie » plutôt que moins de morts

Alors que le gouvernement espagnol est sous le feu des gros médias en raison de son projet d’interdire l’avortement eugénique sur les enfants à naître malformés, un homme politique du PP (le parti de Rajoy) vient d’écrire sur son blog qu’il « devrait être obligatoire » pour les femmes candidates à l’avortement de « voir une échographie de leur enfant avant de décider », et qu’en outre « on leur propose différentes options et alternatives efficaces pour l’enfant qu’elles portent en leur sein ».

Juan Cotino, président des Cortes de Valence, plaide pour une « culture de davantage de vie » alors que le débat sur l’avortement s’est ouvert de nouveau et a donné lieu à des affirmations comme « c’est nous qui mettons au monde, c’est nous qui décidons ». « Il faut revenir à la question centrale, celle qui est vraiment importante : la vie » : aller donc au-delà d’une simple interdiction de l’avortement dit « médical » pour éliminer les fœtus défectueux, et choisir même de « créer un environnement social favorable à la femme enceinte en partant de la reconnaissance envers la mère ».

L'élu estime que « les femmes enceintes doivent se rendre compte de la valeur de la vie humaine qu’elles portent, de ce que la vie de leur fils ou de leur fille est digne d’être vécue ».

Ajoutant qu’il faut aider les femmes enceintes à sentir que « la grossesse est quelque chose de bon et de positif », Juan Cotino souligne qu’il est important d’aider la femme enceinte, « même si en ces temps de crise l’aide n’était que symbolique ».

Dans la province de Valence – la Comunitat Valenciana –, rappelle l'élu, une loi de protection de la maternité est déjà en vigueur qui part du principe qu’il faut reconnaître la vie depuis le moment de la conception et que « légalement, il s’agit déjà d’une personne avec tous ses droits en ce qui concerne les aspects sociaux, éducatifs, sanitaires ou économiques ».

Il propose d’en finir avec la « dialectique » et la « dispute » pour aider plutôt les femmes enceintes, suggérant que le gouvernement espagnol adopte à son tour une loi de protection de la maternité.

Seul bémol : il faut comprendre que l’aide aux futures mères, pour importante et nécessaire qu’elle soit, n’éliminera pas la dialectique et la dispute car le lobby de l’avortement n’a pas pour objectif d’éliminer la détresse des femmes.


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